Province cartusienne d’Allemagne supérieure

latin : Provincia Alemaniae Superioris

Armoiries des Chartreux
Armoiries des Chartreux

Pour l’ordre des Chartreux, la définition des provinces correspond à un groupe de maisons et non à un espace géographique.

Les premières chartreuses allemandes fondées à partir de 1320 relèvent de la province de Lombardie. En 1335 le chapitre général fonde une province d’Allemagne qui regroupe à ce moment-là les chartreuses de Seitz, Gairach, Bistra, Letanovce, Liegnitz, Mauerbach, Gaming, Tarkan, Mayence, Schnals, Grünau, Coblence, Cologne et Strasbourg. Mais cette partition se trouve déjà dépassée en 1355 et le chapitre général la partage de nouveau en deux provinces, l’Allemagne supérieure (Haute-Allemagne) et l’Allemagne inférieure (Basse-Allemagne).

À l'époque du Grand schisme d'Occident, Jean Castoris, archevêque de Prague, impose aux chartreuses d’Allemagne supérieure et inférieure de rejoindre l’obédience d’Urbain VI. Les chartreux allemands et italiens sont avec le pape de Rome, et ceux de France et d'Espagne suivent le pape d'Avignon[1]. Urbain VI déménage le siège du chapitre général à Žiče, qui le reste pendant près de deux décennies (1391-1410).

Trois prieurs de Žiče, sont devenus prieur général des chartreux urbanistes[2]. Jean de Bari en 1391, Christophe de Florence, prieur de Maggiano, de 1391 à 1398 et Étienne Maconi de Sienne (1346-1424), de 1398 à 1410 ; Ce dernier abdique en faveur de la réunification de l'ordre en 1410[3].

Liste des chartreuses modifier

Par date de fondation, avec indication de l'État où moment de la fondation :

La chartreuse de Liegnitz (Legnica) se trouve quelque temps rattachée à la province d’Allemagne supérieure.
La chartreuse de Schnals se trouve affiliée tour à tour à la province d’Allemagne supérieure et inférieure (1596).

Visiteurs de la province d’Allemagne supérieure modifier

La province est incarnée par l’action du visiteur qui assure, la liaison entre les chartreuses mais aussi avec le chapitre géneral.

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

Bibliographie modifier

  • Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux : tome second, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne).
  • Anonyme, Maisons de l'Ordre des Chartreux : Vues et notices, t. 4, Parminster, Sussex, Chartreuse de Saint-Hugues, , 318 p. (lire en ligne), p. 127 et +.
  • Zermatten Coralie, Les formes de communication des chartreuses de Franconie avec leur ordre et leur environnement : 1328-1525 (Thèse de doctorat en Histoire, École pratique des hautes études, Section des sciences historiques et philologiques), Paris, , 395 p. (présentation en ligne, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Excoffon, Sylvain, « Autour d'une carte ancienne des chartreuses (seconde moitié du XVIIe siècle environ) : les listes de chartreuses et des prieurs de Chartreuse », Kartausisches Denken und daraus resultierende Netzwerke vom Mittelalter bis zur Neuzeit, Internationale Tagung: Kartause Aggsbach 23.-27. August 2011, vol. Analecta Cartusiana, no 276,‎ , p. 161-181 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier