Psychoboxe
La psychoboxe est une forme de psychothérapie qui se réfère à la psychanalyse et à la boxe. La psychoboxe permet au sujet en souffrance d'explorer et de comprendre son rapport à la violence à travers une expérience de mise en mouvement corporel. Il s'agit d'une thérapie psychocorporelle d'écoute et de traitement de la violence.
Histoire
modifierRichard Hellbrunn, psychologue, psychanalyste et boxeur, a formalisé cette approche dans les années 1980. Au fil de sa pratique, il a conçu un dispositif rigoureux, thérapeutique, "de prévention du pire"[1].
La psychoboxe c'est tout d'abord appelée "thérapie frappante[1]".
Aujourd'hui, l'Institut Nationnal de Psychoboxe[2] offre un espace de ressources sur la psychoboxe.
Principes et Méthodes
modifierLa psychoboxe repose sur plusieurs principes fondamentaux dont celui de l'utilisation de frappes atténuées et d'un dispositif conduit à deux co-thérapeutes dont l'un des deux au moins est clinicien. Elle utilise la boxe pour canaliser la violence et permettre la mise en mots des éprouvés corporels[3].
Lionnel Raufast a écrit sur les effets de présence en psychoboxe et sur la pensée scénique[4].
Références artistiques
modifierUn film documentaire : La voix des coups : à la découverte de la psychoboxe[5] réalisé par Olivier Lassu dresse le portrait de cette pratique thérapeutique, et celui de son fondateur.
Le film Mon frère (2019) met en scène une séance de psychoboxe[6].
Bibliographie
modifier- A poings nommés, R. Hellbrunn, Eres 2003
- Éclat de psychoboxe, R. Hellbrunn, L. Raufast, Publishroom Factory, 2023
Références
modifier- A poings nommés, R. Hellbrunn
- « Site officiel de l'Institut National de Psychoboxe »
- « La boxe comme thérapie - France Bleu », (consulté le )
- « Aux chairs que brûle la violence : pensée scénique et présence en psychoboxe », Carnet Psy, (lire en ligne)
- (es) « Catalogue Bpi - Document La voix des coups : à la découverte de la psychoboxe » (consulté le )
- « La "psychoboxe", une thérapie sur le ring illustrée dans le film "Mon Frère" avec MHD », (consulté le )