Pteropus tokudae
Pteroptus tokudae est une espèce éteinte de chauve-souris de la famille des Pteropodinae. Elle est communément appelée Little Marianas Fruit bat[2] ou Guam flying fox[3] en anglais.
EX : Éteint
Répartition géographique
Habitat
modifierIl n'existe aucune information concernant l'habitat de nidification, de couverture ou d'abri de Pteroptus tokudae. La dernière observation enregistrée de l'espèce a eu lieu en 1968, lorsque des chasseurs ont abattu une femelle dans une zone décrite comme une forêt de calcaire mature[3]. Ce type de forêt se caractérise par une faible densité de plantes de petite taille et une canopée de 8 à 15 m de hauteur, avec des arbres émergents dispersés[3]. Les espèces végétales communes dans ce type de forêt comprennent : Ficus prolix, Guamia mariannae, Cycas circinalis, Neisosperma oppositifolia, Mammea odorata, Macaranga thopsonii, Pisonia grandis, Artocarpus mariannensis, Eleaocarpus joga et Triphasia Institute[3].
Description physique
modifierPteroptus tokudae a été découverte en 1931 lors d'une expédition à Guam et a été décrite par Tate en 1934. Dans sa description, Tate indique que Pteroptus tokudae mesure de 140 à 151 mm de longueur, a une envergure de 650 à 709 mm et un poids d'environ 152 g[3]. Il note également que cette espèce est similaire à Pteropus insularis, une chauve-souris fruitière de Micronésie. Sont abdomen et ses ailes sont bruns à brun foncé avec peu de poils blanchâtres. Son manteau et les côtés de son cou sont brun à jaune clair doré. Le dessus de sa tête est grisâtre à brun jaunâtre et ses oreilles sont proéminentes. Sa gorge et son menton sont brun foncé[3].
Nourriture
modifierOn ne sait que peu de choses sur le régime alimentaire de Pteroptus tokudae, mais un rapport de 1996 sur les espèces menacées d'extinction[3] suggère que l'espèce se nourrissait probablement de fruits et de fleurs d'arbustes à feuilles persistantes typiques des forêts calcaires dans la partie nord de Guam.
Extinction
modifierCette espèce s'est probablement éteinte à la suite de l'introduction d'espèces exotiques et de la dégradation de son habitat[2], mais également à une chasse excessive.
Liens externes
modifier- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
modifier- Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 5 avril 2020
- Wiles, 1990 : « Giving Flying Foxes a Second Chance » (lire en ligne)
- Myers, P., R. Espinosa, C. S. Parr, T. Jones, G. S. Hammond, and T. A. Dewey. The Animal Diversity Web (online). Accessed at https://animaldiversity.org, consulté le 5 avril 2020
Références taxonomiques
modifier- (en) Référence Animal Diversity Web : Pteropus tokudae (consulté le )
- (en) Référence BioLib : Pteropus tokudae Tate, 1934 † (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Pteropus tokudae Tate, 1934 (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Pteropus tokudae (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Pteropus tokudae Tate, 1934 (consulté le )
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Pteropus tokudae Tate, 1934 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Pteropus tokudae Tate, 1934 (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Pteropus tokudae Tate, 1934 (consulté le )