Puy-Saint-André
Puy-Saint-André est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est l'une des cinq communes formant la banlieue de l'unité urbaine de Briançon.
Puy-Saint-André | |||||
Lac des Partias. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Briançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Briançonnais | ||||
Maire Mandat |
Estelle Arnaud 2020-2026 |
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Code postal | 05100 | ||||
Code commune | 05107 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
465 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 52′ 47″ nord, 6° 35′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 1 159 m Max. 2 923 m |
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Superficie | 15,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Briançon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Briançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Briançon-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | puysaintandre.fr | ||||
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Géographie
modifierPuy-Saint-André est accessible par la route départementale RD 94, depuis Briançon, au nord-est, ou Saint-Martin-de-Queyrières, au sud.
La Durance sert de limite naturelle au sud de Puy-Saint-André. L'ensemble de la commune s'étale dans la vallée du « Torrent de la Chenal » (fiche SANDRE n° X0111200), cours d'eau de 2,6 km, affluent de la Durance[1]. Le sommet de l'Eychauda, dans la « crête de Serre-Chevallier », est le point culminant de la commune, avec 2 645 mètres d'altitude.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villar St Pancrace », sur la commune de Villar-Saint-Pancrace à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 636,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 36,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Puy-Saint-André est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Briançon, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Briançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (35,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,1 %), forêts (23,5 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe Puy-Saint-André ne formait, au Moyen Age, qu'une seule communauté, de même qu'une seule paroisse, avec le Puy-Saint-Pierre, cette communauté portait le nom d'Universitas Podiorum.
Le nom de la localité est attesté sous la simple appellation Podii[15] (« éminence ») dès 1382 dans les archives de Briançon, Universitas Podiorum, Puy-Brutinel jusqu'en 1456[16], puis Podium sancti Andreae au XVe siècle[15].
Puei Sant Andreu en occitan haut-alpin.
Histoire
modifierDes traces d'habitats anciens, ont été retrouvées près du « glacier de la Combarine », datant de la préhistoire. Comme de nombreuses commune de la région, les romains s'installèrent à Puy-Saint-André. Le village, nouvellement érigé en paroisse, obtient son autonomie municipale en 1456[16].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierPolitique environnementale
modifierLa réserve naturelle régionale des Partias (réserve naturelle du Vallon des Combes) est intégralement sur la commune de Puy Saint André. Cette réserve de 686 hectares, créée en tant que réserve naturelle volontaire en 1974, est devenue réserve naturelle régionale, en 2009.
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2021, la commune comptait 465 habitants[Note 3], en évolution de −0,21 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierUn fondement éducatif était apporté aux habitants du village, en saison hivernale, dès le XVe siècle. Étaient enseignés la lecture, l'écriture, le calcul et le latin. L'école du Puy-Saint-André ayant fermé en 1970, les écoliers de la commune se rendent à l'« école primaire Le Pinet » de Puy-Saint-Pierre[16], qui regroupe 59 enfants. Elle dépend de l'académie d'Aix-Marseille[23].
Santé
modifierCultes
modifierLa paroisse catholique de Puy-Saint-André dépend du Diocèse de Gap et d'Embrun. En plus de l'église paroissiale, cette paroisse dispose de quatre chapelles[24].
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPuy-Saint-André compte plusieurs lieux et monuments, liés à l'Histoire de la commune et de la région[16],[24] :
- Église paroissiale Saint-André, du XIVe siècle[25],
- Chapelle Saint-Laurent, sur les hauteurs du ruisseau du Tour,
- Chapelle Sainte-Lucie, du XVIe siècle, au hameau de Puy-Chalvin,
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chapelle à Puy-Chalvin
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Croix devant la chapelle
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vue sur le chef-lieu de Saint-André
- Chapelle de l'Annonciation de Pierre-Feu,
- Chapelle Saint-Roch des Combes,
- Chapelle Sainte-Philomène de Pont-de-la-Laure,
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Goutaud,
- Chapelle de Puy-Saint-André,
- Plusieurs moulins, le long des divers torrents de la commune,
- La fruitière, coopérative agricole laitière, du début du XXe siècle,
- Les mines, en rive droite du « ravin de Fossa », pour l'exploitation rurale du charbon,
- La Réserve naturelle régionale des Partias, au nord de la commune, et le lac des Partias qu'elle abrite.
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | D'argent au sautoir de sinople, cantonné de quatre dauphins du même crêtés, barbés, lorés, peautrés et oreillés de gueules[26]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Puy-Saint-André sur le site de l'Institut géographique national
- Les Barneoud... et Puy-Saint-André
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Sandre, « Torrent de la chenal [X0111200] - Cours d'eau selon la version Carthage 2017 », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Puy-Saint-André et Villar-Saint-Pancrace », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villar St Pancrace », sur la commune de Villar-Saint-Pancrace - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Villar St Pancrace », sur la commune de Villar-Saint-Pancrace - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Briançon », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Briançon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre -Toponymie générale de la France, Volume 2, Page 1183.
- Histoire et patrimoine de Puy-Saint-André
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- école primaire Le Pinet
- Paroisse catholique de Puy-Saint-André
- église Saint-André
- Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.