Quentin Bataillon
Quentin Bataillon, né le [1] à Feurs (Loire), est un homme politique français, membre de Renaissance. Il est député de la première circonscription de la Loire entre 2022 et 2024.
Quentin Bataillon | |
Quentin Bataillon en mai 2024. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (1 an, 11 mois et 18 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 1re de la Loire |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RE |
Prédécesseur | Régis Juanico |
Successeur | Pierrick Courbon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Feurs (Loire) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP (2011-2015) LR (2015-2018) Agir (2018-2022) RE (depuis 2022) |
Diplômé de | École française des attachés de presse |
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Biographie
modifierJeunesse et formation
modifierQuentin Bataillon a fait des études de communication et est diplômé de l'École française des attachés de presse (EFAP) en 2015[2].
Carrière et parcours politique
modifierQuentin Bataillon entre très tôt en politique, devenant à 17 ans directeur de campagne d'Henri Nigay (UMP) aux élections cantonales françaises de 2011[3].
L'année suivante, à 18 ans, il travaille pour la société Bygmalion pendant 3 à 4 mois, durant la campagne présidentielle de 2012 puis, aux législatives qui suivent, il y fait la connaissance de Jérôme Lavrilleux et devient l'apporteur d'affaires pour Bygmalion auprès des élus UMP qu'il connaît[4] et assistant parlementaire de la députée européenne Françoise Grossetête[5].
En mars 2014, il est élu conseiller municipal de Feurs, auprès du maire depuis 2008, Jean-Pierre Taite, délégué au numérique et au service civique.
Il démissionne en pour s'engager auprès de la majorité présidentielle lors des élections régionales dans la Loire[6], où il est désigné tête de liste et échoue à parvenir au second tour avec 8,74% des voix[7].
Trois mois après, il devient en août 2014[8] assistant parlementaire de Jérôme Lavrilleux[6], dont il est proche depuis sa rencontre avec Bastien Millot, aux côtés de Nicolas Legrain, ex-comptable du groupe UMP à l’Assemblée[9].
Il est nommé conseiller au cabinet du ministre de la Culture, Franck Riester, en 2018[5].
Il quitte ses fonctions en pour participer à la création du groupe Agir ensemble à l'Assemblée nationale, dont il devient secrétaire général en novembre[10].
Le 19 juin 2022, il est élu député de la première circonscription de la Loire avec 52,10 % des suffrages exprimés face à la représentante de la NUPES, Laetitia Copin[11].
Lors des élections législatives de 2024, il se représente, et se retire finalement entre le premier et le second tour[12].
Controverses
modifierAffaire Bygmalion
modifierEn février 2014, une enquête du magazine Le Point fait éclater l'affaire Bygmalion, qui concerne principalement le financement de la campagne de l'élection présidentielle de 2012 à l'UMP, à laquelle a participé Quentin Bataillon lorsqu'il travaillait pour Bygmalion.
Peu après, Jérôme Lavrilleux, ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé et source des magistrats cette affaire Bygmalion, trouve une place sur la liste de l'UMP pour les élections européennes de juin.
Il est élu et prend Quentin Bataillon comme assistant, mais plusieurs membres du parti demandent sa démission et l'UMP engage une procédure d'exclusion à son encontre[8].
En août, au conseil municipal de Feurs, le conseiller socialiste d'opposition Johann Cesa demande des explications publiques à Quentin Bataillon sur son travail à la société Bygmalion[13].
« Pourquoi Quentin Bataillon a-t-il choisi de rejoindre Jérôme Lavrilleux (...) en plein scandale Bygmalion ? », demande la même année un article de France Bleu[13].
Présidence de la commission d'enquête sur la TNT
modifierEn 2024, Quentin Bataillon se fait remarquer « pour louer l’émission TPMP et critiquer Yann Barthès » dans l'émission de son concurrent Cyril Hanouna, où il accepte en cadeau un t-shirt offert par Cyril Hanouna[14] alors que tous deux ont été auditionnés par la commission d’enquête sur les fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT) qu'il préside[15],[16],[17].
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, le rappelle à l’ordre dans un communiqué exigeant «du discernement»[18] et de «la réserve»[19] « afin de garantir la sérénité des travaux et la crédibilité des investigations »[20].
Les chefs de file socialistes, génération.s et insoumis réclament sa démission de la présidence de la commission[18],[19], la députée Sophie Taillé-Polian saisissant le déontologue de l’Assemblée[18], tandis que seul Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national le soutient[21].
Quentin Bataillon reconnaît une maladresse et dit la regretter, excluant toute démission[22],[23].
Notes et références
modifier- « Conseil municipal de Feurs », sur Mon-maire (consulté le )
- « Quentin Bataillon - Biographie » , sur Le Journal Des Arts (consulté le ).
- Xavier Alix, « Législatives : (pas tout à fait) Ensemble ! dans la Loire », sur IF Saint-Etienne, (consulté le ).
- Thibaut Pezerat, « Jérôme Lavrilleux embauche un ancien de Bygmalion comme assistant parlementaire à Bruxelles », sur lelab.europe1.fr, (consulté le ).
- « Qui est Quentin Bataillon, le député critiqué après son passage sur le plateau de Cyril Hanouna ? », ouest-france.fr, 3 avril 2024.
- Virginie Salanson, « Législatives dans la Loire : qui est Quentin Bataillon, nouveau député Ensemble! de la 1ère circonscription ? », sur France Bleu Saint-Etienne Loire, (consulté le ).
- « Résultats des élections régionales 2021 de la Loire », sur elections.bfmtv.com, (consulté le ).
- "Jérôme Lavrilleux prend un ancien de Bygmalion comme assistant parlementaire", dans Le Monde du 21 août 2014 [1]
- « La mystérieuse recrue de Jérôme Lavrilleux - Affaire Bygmalion », sur Paris-Match,
- « Quentin Bataillon » [archive du ], sur trait-union-acpr.fr (consulté le ).
- « Elections législatives 2022 », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
- Législatives 2024 : Quentin Bataillon se retire, un duel inédit RN-Nouveau Front populaire, Le Progrès, Christian Gil, 1e juillet 2024
- « Quentin Bataillon dans la tourmente Bygmalion à Feurs », sur France Bleu Saint-Étienne Loire, (consulté le ).
- Chez Pol et Sylvain Chazot, « Le président de la commission d’enquêtes sur la TNT va chez Cyril Hanouna pour critiquer Yann Barthès » , sur Libération, (consulté le )
- « Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête sur la TNT, appelé à la « réserve » et au « discernement » après son passage dans « TPMP » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Invité de « TPMP », Quentin Bataillon de la commission d’enquête TNT fait bondir Aurélien Saintoul », sur Le HuffPost, (consulté le )
- « Le président de la commission d'enquête sur la TNT critiqué après son passage dans l'émission de Cyril Hanouna », sur France Info (consulté le )
- « Quentin Bataillon dans « TPMP » : la gauche demande sa démission, Yaël Braun-Pivet appelle au « discernement » », sur Le HuffPost (consulté le )
- « Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête sur la TNT, appelé à la « réserve » et au « discernement » après son passage dans « TPMP » », sur Le Monde (consulté le )
- « Commission sur la TNT : Bompard demande la démission de Quentin Bataillon après sa sortie polémique chez Hanouna », sur Le Figaro,
- « Bataillon chez Hanouna, apogée d’une commission d’enquête qui a viré au grand n’importe quoi », sur Le HuffPost, (consulté le )
- « DOCUMENT FRANCEINFO. Quentin Bataillon invité de "Touche pas à mon poste !" : "C'était une maladresse et je le regrette", reconnait le député », sur Franceinfo, (consulté le )
- « "C'était une maladresse": Quentin Bataillon "regrette" ses critiques sur Yann Barthès chez Cyril Hanouna », sur BFMTV (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la vie publique :