Quirino Majorana

physicien italien

Quirino Francesco Valentino Majorana (28 octobre 1871[1] - 31 juillet 1957) est un chercheur en physique expérimentale italien qui a travaillé sur un grand nombre de thématiques au cours de sa longue carrière de professeur de physique aux universités de Rome, Turin (1916-1921) et Bologne (1921-1934).

Quirino Majorana
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
RietiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Salvatore Majorana-Calatabiano (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Giuseppe Majorana (d)
Angelo Majorana Calatabiano (d)
Dante Majorana (d)
Fabio Majorana (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction
Famille Majorana, ca. 1885-1890. À partir de la gauche : 5e, Quirino (1871-1957) ; 7e, Fabio (1875-1934), futur père d'Ettore Majorana (1906-présumé mort ap. 1959).

Travaux

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Majorana a réalisé de 1918 à 1922 une longue série d'expériences sur l'absorption gravitationnelle, qui n'ont jamais pu être reproduites. Les expériences de Majorana suggéraient que le mercure ou le plomb autour d'une sphère de plomb suspendue agissait comme un écran et diminuait légèrement l'attraction gravitationnelle de la Terre. Aucune tentative n’a été faite pour reproduire ses résultats en utilisant les mêmes techniques expérimentales. D'autres chercheurs ont conclu, à partir d'autres données, que si l'absorption gravitationnelle existait, elle devait être au moins cinq degrés de magnitude plus faible que ce que suggéraient les expériences de Majorana[2].

Critique à l'égard de la théorie de la relativité d'Albert Einstein, Majorana a essayé sans succès de réfuter le postulat de ce dernier sur la constance de la vitesse de la lumière, ses expériences confirmant par conséquent le postulat d'Einstein[3],[4]. Majorana a également confirmé avec une grande précision la loi de la gravitation universelle d’Isaac Newton[5],[6],[7].

Ses travaux ultérieurs à Bologne furent influencés par sa correspondance avec son neveu Ettore Majorana (1906–1938), un autre physicien de grand renom[8],[9].

Références

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  1. « Birth Certificate »
  2. Roberto de Andrade Martins, The Expanding Worlds of General Relativity, Boston, Birkhäuser Verlag, , 3–44 p. (ISBN 0-8176-4060-6), « The Search for Gravitational Absorption in the Early 20th Century »
  3. Quirino Majorana, « On the Second Postulate of the Theory of Relativity: Experimental Demonstration of the Constancy of Velocity of the Light reflected from a Moving Mirror », Philosophical Magazine, vol. 35, no 206,‎ , p. 163–174 (DOI 10.1080/14786440208635748, lire en ligne)
  4. Quirino Majorana, « Experimental Demonstration of the Constancy of Velocity of the Light emitted by a Moving Source », Philosophical Magazine, series 6, vol. 37, no 217,‎ , p. 145–150 (DOI 10.1080/14786440108635871, lire en ligne)
  5. Giorgio Dragoni, Giulio Maltese et Luisa Atti, « Quirino Majorana's Experiments on the Speed of Light and Gravitational Absorption », Physics in Perspective, vol. 9, no 3,‎ , p. 281–304 (DOI 10.1007/s00016-006-0304-4, Bibcode 2007PhP.....9..281D, S2CID 123700363)
  6. Alessandro Pesci, « From Unruh Temperature to the Generalized Bousso Bound », Classical and Quantum Gravity, vol. 24, no 24,‎ , p. 6219–6225 (DOI 10.1088/0264-9381/24/24/005, Bibcode 2007CQGra..24.6219P, arXiv 0708.3729, S2CID 118685259)
  7. Giorgio Dragoni et Giulio Maltese, « Quirino Majorana's Research on Gravitational Absorption: A Case Study in the Misinterpreted Experiment Tradition », Centaurus, vol. 39, no 2,‎ , p. 141–187 (DOI 10.1111/j.1600-0498.1997.tb00029.x, Bibcode 1997Cent...39..141D)
  8. (it) Ettore Majorana, Lezioni all'Università di Napoli, Napoli, Bibliopolis, (ISBN 978-88-7088-171-4)
  9. Giorgio Dragoni, « Ettore Majorana as a Guide in Quirino Majorana's Experiments. Original Letters and Documents on an Experimental and Theoretical Collaboration », Proceedings of Science,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

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  • Quirino Majorana, « Su di un fenomeno fotoelettrico constabile con gli audion », Rendiconti Accademia dei Lincei, V7, pp. 801–806 (1928).
  • Quirino Majorana, "Azione della luce su sotili lamine metaliche", Conseil national de recherches La Ricerca Scientifica, V1 (1935).
  • Quirino Majorana, "Agli albori dell'eletricità. Galvani e la science moderna", Sapere, pp. 261–265 (octobre 1937).
  • Quirino Majorana, « Ulteriori ricerche sull'azione della luce su sottili lamine metallische », Il Nuovo Cimento, V15, pp. 573–593 (1938).

Liens externes

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