Référendum de 2020 sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie
Le référendum de 2020 sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie est un référendum d'autodétermination organisé le dans le cadre de l'accord de Nouméa. Il s'agit du deuxième des trois référendums prévus par cet accord signé en 1998, après celui de 2018, et du troisième organisé sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, le premier remontant à 1987.
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Référendum de 2020 sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie | ||||||||||||||
Type d’élection | Référendum sur l'indépendance | |||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 180 799 | |||||||||||||
Votants | 154 918 | |||||||||||||
85,69 % 4,7 | ||||||||||||||
Votes blancs | 855 | |||||||||||||
Votes nuls | 1 027 | |||||||||||||
Résultat par commune néo-calédonienne (pourcentage de "Oui") | ||||||||||||||
Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? | ||||||||||||||
Oui | 46,74 % | |||||||||||||
Non | 53,26 % | |||||||||||||
Site internet | ||||||||||||||
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Pour satisfaire aux exigences des indépendantistes, le droit de vote est restreint aux citoyens résidant de longue date et de manière continue en Nouvelle-Calédonie, et exclut notamment les personnes installées après 1994. Initialement prévu le , le scrutin est reporté d'un mois en raison de la pandémie de Covid-19.
Avec une participation en hausse dans toutes les provinces, le scrutin voit la victoire des loyalistes, qui, bien qu'en recul, réunissent un peu plus de 53 % des suffrages exprimés en faveur du maintien dans la République française. La progression du vote indépendantiste conforte cependant ses partisans qui demandent la convocation d'un troisième et dernier référendum qui est organisé en décembre 2021, conformément à l'accord de Nouméa[1],[2].
Contexte
modifierRéférendum de 1987 et accords de Matignon
modifierAprès les « événements » des années 1980 en Nouvelle-Calédonie, un référendum se tient en 1987. Boycotté par les indépendantistes, il aboutit au maintien au sein de la République par 98,30 % des voix avec une participation de 59,10 %.
Les accords de Matignon, signés en 1988 et approuvés par un référendum national le , prévoient un référendum lors de l’année 1998. Puis l’accord de Nouméa, signé en 1998, prévoit que le référendum ait lieu entre 2014 et 2018, et puisse être suivi de deux autres[3],[4],[5]. Cet accord est inscrit dans les articles 76 et 77 de la Constitution.
Référendum de 2018
modifierLe scrutin de 2018 — marqué par une forte participation (81,01 %) — voit les votants répondre « non » à 56,67 % à la proposition d'indépendance. Les résultats renouvellent le constat d'une importante disparité entre les votes des deux principales communautés, kanak et européennes, tandis que 17 % des électeurs vivant dans l'archipel sont exclus du scrutin, en accord avec les listes établies par l'accord de Nouméa.
Dans un contexte de forte participation (6,4 points de plus que lors de la consultation de 1998 sur l’accord de Nouméa), le « non » obtient un score moins important que prévu par les sondages. Les anti-indépendantistes espéraient une large victoire du « non » afin de voir annulée la tenue des deuxième et troisième référendums prévus par l’accord de Nouméa[6]. Les résultats font en outre apparaître une fracture territoriale et sociologique importante[7]. En effet, Nouméa et la province Sud, la plus riche, concentrent le vote pour le non à plus de 75 %. Si le vote indépendantiste obtient un résultat plus important que prévu, il n'effectue pas de percée, mais est lié à une bonne mobilisation de l'électorat indépendantiste, attribuée à la campagne unitaire des deux courants du FLNKS[6]. L'article 217 de la loi organique no 99-209 du relative à la Nouvelle-Calédonie prévoit alors un mécanisme où le tiers des membres du Congrès de la Nouvelle-Calédonie peut, à compter du sixième mois suivant la consultation (soit le ), demander l'organisation de deux nouvelles consultations dans les deux et quatre ans après le premier référendum[8]. Au sein du Congrès élu pour la période 2019-2024, les indépendantistes détiennent ensemble 26 sièges sur 54, soit un peu plus de 48 % de ses membres.
À la mi-, une majorité des membres du Congrès demandent l'organisation de cette nouvelle consultation, qui pourrait avoir lieu au second semestre 2020[9]. Après des négociations entre les différentes parties néocalédoniennes, les dates provisoires sont le ou le [10], la deuxième date étant finalement retenue[11]. En raison des restrictions de circulation causée par la pandémie de Covid-19 ainsi que du report au du deuxième tour des élections municipales que celle ci entraine — resserrant les périodes de campagne électorale — un report du scrutin est évoqué. Le Premier ministre Édouard Philippe propose ainsi fin mai de reporter le scrutin au . Si la proposition d'un report est initialement vue avec réticence par le camp non indépendantiste, qui souhaite en finir rapidement avec la période d'incertitude économique liée au référendum, une large majorité des élus se prononcent finalement sur une date plus tardive, proposant le [12],[13]. Le gouvernement décide néanmoins de conserver un report à la date du , officialisée fin juin[14].
Modalités
modifierQuestion posée
modifierLa consultation porte sur le transfert à la Nouvelle-Calédonie des compétences régaliennes, sur l’accès à un statut international de pleine responsabilité et sur l’organisation de la citoyenneté en nationalité[15]. Le référendum est officiellement appelé « consultation sur l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté[16] ».
La question posée aux Néo-Calédoniens avait fait l'objet d'un débat en 2018 pour le premier référendum entre indépendantistes et anti-indépendantistes concernant les expressions « pleine souveraineté » et « indépendance »[17]. Le , un compromis avait finalement été trouvé après des négociations entre le gouvernement d’Édouard Philippe et les différentes parties[18]. La question retenue pour le référendum sur l'indépendance de 2018, et conservée pour celui de 2020, est :
« Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? »
Conditions de participation
modifierPour pouvoir voter, il faut d'abord être inscrit sur la liste électorale générale et sur la liste électorale pour la consultation sur l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté (LESC). Quelque 35 950 électeurs inscrits sur la liste générale sont ainsi exclus du scrutin, soit 17 %[19]. Il s'agit essentiellement d'Européens arrivés en Nouvelle-Calédonie après 1994[19].
La question de l'inscription sur les listes de nouvelles personnes répondant à ces critères et ayant eu dix-huit ans depuis le référendum de 2018 fait l'objet d'intenses débats avant l'organisation du second référendum, les personnes de statut civil coutumier étant automatiquement inscrites, contrairement à celles de statut civil de droit commun qui doivent effectuer d'eux-mêmes la démarche d'inscription[20]. Les indépendantistes obtiennent finalement gain de cause, les anti-indépendantistes — qui demandaient l'inscription automatique de tous — obtenant cependant l'assurance que les individus concernés seront contactés individuellement pour leur rappeler la possibilité de leur inscription[21].
Les anti-indépendantistes obtiennent en revanche la possibilité de faire campagne avec le drapeau tricolore français. Le code électoral français interdisant à un bord politique de s'approprier cet emblème au cours d'une campagne électorale, celle du référendum de 2018 avait vu les indépendantistes utiliser massivement le drapeau du FLNKS sans que les loyalistes puissent y opposer le drapeau français. Cette situation, décriée par les loyalistes, est corrigée par un décret gouvernemental « dans un souci d'équité » pour le scrutin de 2020. La décision provoque néanmoins une levée de boucliers de la part des indépendantistes, qui jugent anti-démocratique une prise de position de l'État[13],[22],[23].
Résultats
modifierGlobaux
modifierChoix | Votes | % |
---|---|---|
Oui | 71 533 | 46,74 |
Non | 81 503 | 53,26 |
Exprimés | 153 036 | 98,79 |
Blancs | 855 | 0,55 |
Nuls | 1 027 | 0,66 |
Total | 154 918 | 100 |
Abstentions | 25 881 | 14,31 |
Inscrits/participation | 180 799 | 85,69 |
Votes « Oui » (46,74 %) |
Votes « Non » (53,26 %) | ||
▲ | |||
Majorité absolue |
Par province
modifier
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Par commune
modifierCommune | Oui | Non | Blanc | Nul | Partici- pation |
± oui /2018 | ± partici- pation /2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Bélep | 96,45 % | 3,55 % | 0,13 % | 0,13 % | 81,43 % | 2,00 | 4,58 |
Boulouparis | 30,81 % | 69,19 % | 0,34 % | 0,54 % | 92,59 % | 0,55 | 1,85 |
Bourail | 32,72 % | 67,28 % | 0,54 % | 0,86 % | 90,94 % | 1,81 | 2,43 |
Canala | 95,42 % | 4,58 % | 0,25 % | 0,53 % | 91,31 % | 1,15 | 5,74 |
Dumbéa | 26,29 % | 73,71 % | 0,67 % | 0,63 % | 87,08 % | 4,53 | 4,29 |
Farino | 11,46 % | 88,54 % | 0,18 % | 0,91 % | 94,80 % | 2,28 | 0,09 |
Hienghène | 96,26 % | 3,74 % | 0,04 % | 0,58 % | 91,45 % | 1,51 | 4,88 |
Houaïlou | 87,43 % | 12,57 % | 0,28 % | 0,72 % | 87,17 % | 3,53 | 4,78 |
Île des Pins | 69,85 % | 30,15 % | 0,53 % | 0,47 % | 85,26 % | 2,53 | 2,79 |
Kaala-Gomen | 75,90 % | 24,10 % | 0,20 % | 0,66 % | 89,51 % | 0,48 | 1,99 |
Koné | 66,64 % | 33,36 % | 0,53 % | 0,98 % | 89,82 % | 2,32 | 2,14 |
Kouaoua | 79,46 % | 20,54 % | 0,38 % | 0,48 % | 89,91 % | 5,92 | 5,63 |
Koumac | 38,48 % | 61,52 % | 0,41 % | 0,69 % | 90,07 % | 2,01 | 0,30 |
La Foa | 32,55 % | 67,45 % | 0,40 % | 0,94 % | 92,44 % | 2,59 | 1,05 |
Lifou | 86,49 % | 13,51 % | 0,31 % | 0,61 % | 76,47 % | 6,57 | 14,18 |
Maré | 79,29 % | 20,71 % | 0,20 % | 0,61 % | 71,90 % | 5,29 | 18,13 |
Moindou | 46,10 % | 53,90 % | 0,95 % | 1,23 % | 93,03 % | 1,61 | 1,73 |
Le Mont-Dore | 28,16 % | 71,84 % | 0,99 % | 1,03 % | 86,51 % | 2,60 | 2,90 |
Nouméa | 23,31 % | 76,69 % | 0,63 % | 0,58 % | 84,71 % | 3,82 | 4,42 |
Ouégoa | 71,81 % | 28,19 % | 0,26 % | 1,11 % | 87,03 % | 1,97 | 2,10 |
Ouvéa | 86,18 % | 13,82 % | 0,33 % | 0,51 % | 74,81 % | 2,00 | 15,41 |
Païta | 28,77 % | 71,23 % | 0,75 % | 0,51 % | 87,57 % | 2,87 | 1,95 |
Poindimié | 82,52 % | 17,48 % | 0,37 % | 0,64 % | 91,00 % | 3,26 | 3,08 |
Ponérihouen | 89,18 % | 10,82 % | 0,42 % | 0,59 % | 88,77 % | 3,56 | 3,09 |
Pouébo | 95,12 % | 4,88 % | 0,05 % | 0,64 % | 84,62 % | 0,87 | 3,76 |
Pouembout | 48,17 % | 51,83 % | 0,60 % | 0,53 % | 89,41 % | 1,64 | 1,34 |
Poum | 85,14 % | 14,86 % | 0,24 % | 0,32 % | 88,54 % | 1,47 | 4,21 |
Poya-Nord | 67,30 % | 32,70 % | 0,21 % | 0,56 % | 89,52 % | 3,14 | 2,96 |
Poya-Sud | 2,31 % | 97,69 % | 0,00 % | 0,00 % | 91,53 % | 0,26 | 0,92 |
Sarraméa | 79,03 % | 20,97 % | 0,42 % | 0,63 % | 93,53 % | 6,13 | 0,25 |
Thio | 85,85 % | 14,15 % | 0,16 % | 0,78 % | 88,15 % | 2,77 | 2,77 |
Touho | 85,41 % | 14,59 % | 0,36 % | 0,54 % | 86,96 % | 2,81 | 1,62 |
Voh | 71,58 % | 28,42 % | 1,00 % | 0,95 % | 89,60 % | 2,98 | 1,93 |
Yaté | 90,96 % | 9,04 % | 0,12 % | 0,25 % | 92,10 % | 2,73 | 2,21 |
Analyses
modifierAvec une participation en hausse, le scrutin voit la victoire des non-indépendantistes qui, bien qu'en recul, réunissent un peu plus de 53 % des votants[26],[27].
Le scrutin est notamment marqué par des intimidations de la part de partisans de l'indépendance vis-à-vis des électeurs. La présence de jeunes indépendantistes en masse aux abords de certains bureaux de vote brandissant des drapeaux, caillassant les voitures et proférant parfois des insultes racistes a été notée et dénoncée par les responsables politiques anti-indépendantistes[28],[29],[30]. Un recours est déposé devant le Conseil d'État par des élus loyalistes, concernant neuf bureaux de votes pour 8 000 suffrages exprimés. La décision ne devrait pas changer le cours du scrutin, mais il s'agit pour les loyalistes d'une « question de symbole et de principe »[31],[32],[33].
Référendum de 2021
modifierLa progression du vote indépendantiste rend probable le recours à la possibilité de convoquer un troisième et dernier référendum[26]. Celui-ci est réclamé dès le par Victor Tutugoro, porte-parole du FLNKS, dans un contexte de visite à Nouméa de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, le lendemain[34]. La demande officielle ne pouvant avoir lieu qu'à partir du , elle intervient le 8 avril, les deux groupes FLNKS au Congrès, l'UNI et l'UC, demandant la convocation d'un troisième référendum devant avoir lieu au plus tard en septembre 2022, conformément à ce que permet l'accord de Nouméa[1],[2]. À la suite d'une rencontre de plusieurs jours à Paris en juin 2021 entre responsables politiques calédoniens et le gouvernement français, ceux ci s'accordent sur une organisation du référendum le 12 décembre 2021. Les non-indépendantistes voulaient notamment un référendum le plus tôt possible, alors que les indépendantistes voulaient que le référendum eût lieu à la date limite prévue par l'accord de Nouméa, en octobre 2022. La tenue en décembre 2021 permet d'éviter, dans le cas d'un vote pour l'indépendance, que les Néo-Calédoniens ne votent lors de l'élection présidentielle de 2022, une transition de deux ans devant s'ensuivre. Le référendum, boycotté par les indépendantistes abouti à un rejet de l'indépendance par 96,49 % des votants pour un participation de 43,90 % des inscrits.
Notes et références
modifier- « Nouvelle-Calédonie : vers un troisième référendum sur l'indépendance en septembre 2022 », sur France 24, (consulté le ).
- « Nouvelle-Calédonie: les indépendantistes demandent l'organisation d'un troisième référendum », sur Le Figaro (consulté le ).
- « Loi organique du relative à la consultation sur l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté », sur www.vie-publique.fr, (consulté le ).
- « Organisation du référendum / Le référendum de 2018 / Référendum 2018 / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État en Nouvelle-Calédonie », sur www.nouvelle-caledonie.gouv.fr (consulté le ).
- « Nouvelle-Calédonie: le référendum sur l'indépendance aura lieu le 4 novembre », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « Référendum en Nouvelle-Calédonie : la victoire en demi-teinte du non à l’indépendance », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- « La Nouvelle-Calédonie choisit la France, Macron exprime sa «fierté» », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Loi organique n° 99-209 du relative à la Nouvelle-Calédonie (lire en ligne).
- « A quand le prochain référendum : avant ou après juillet 2020 ? », sur la1ere.francetvinfo.fr (consulté le ).
- « Nouvelle-Calédonie: un deuxième référendum le 30 août ou le 6 septembre 2020 », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
- « Le deuxième référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie fixé », sur 20minutes.fr (consulté le ).
- « Nouvelle-Calédonie: les élus favorables au report du référendum au 25 octobre », sur Le Figaro.fr, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
- « Référendum en Nouvelle-Calédonie : La date et l’utilisation du drapeau font débat entre indépendantistes et non indépendantistes - Toute l'actualité des Outre-mer à 360° - Toute l'actualité des Outre-mer à 360° », sur Toute l'actualité des Outre-mer à 360° (consulté le ).
- « Le référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie aura lieu le 4 octobre », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- « Organisation du référendum », sur www.nouvelle-caledonie.gouv.fr (consulté le ).
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- « Inscription d’office des natifs : les réactions au rejet du texte par les députés - Nouvelle-Calédonie la 1ère », sur Nouvelle-Calédonie la 1ère (consulté le ).
- « Quelles réactions à l'issue du Comité des signataires ? - Nouvelle-Calédonie la 1ère », sur Nouvelle-Calédonie la 1ère (consulté le ).
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- « Résultats définitifs : Référendum du » [PDF], sur www.nouvelle-caledonie.gouv.fr, (consulté le ).
- (de) « Neukaledonien (Frankreich), 4. Oktober 2020 : Unabhängigkeit ».
- « Nouvelle-Calédonie : le non à l’indépendance l’emporte à 53,26 % des voix », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Référendum en Nouvelle-Calédonie : le "non" à l'indépendance l'emporte avec 53,26% des voix, contre 56,7% lors du premier scrutin en 2018 », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Référendum en Nouvelle-Calédonie : suivez la soirée électorale et les résultats [DIRECT] », sur Outre-mer la 1ère (consulté le ).
- « Que retenir du deuxième référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie ? », sur www.ouest-france.fr, (consulté le ).
- Hubert B, « Référendum : un scrutin marqué par des tentatives d’intimidation du camp indépendantiste », sur Calédosphère, (consulté le ).
- Charlotte Mestre, « Référendum : des Loyalistes demandent l'annulation des résultats de 9 bureaux de vote », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
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- « Nouvelle-Calédonie : le FLNKS « ira au troisième référendum » pour l’indépendance », sur lemonde.fr, (consulté le ).