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Régiment de Verruë-dragons

Régiment Verruë-dragons
Création 31 octobre 1690
Dissolution 30 janvier 1698
Pays France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Type régiment
Rôle dragons
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Le régiment de Verruë-dragons (ou Verüe-dragons) est un régiment français de dragons de l'Ancien Régime.

Historique modifier

Verüe-dragons (1er du nom) modifier

Le régiment de Verüe-dragons est un des huit régiments de dragons de l'Ancien Régime levés en [1]. Le régiment de Verüe-dragons est levé le [2],[3]. Le noyau du régiment est formé de six anciennes compagnies franches et chaque dragon recevait 40 écus[4],[5]. Cette même année, Verüe-dragons fait partie de quinze régiments (sur les 31 existants) qui, contrairement à l'ordonnance de Louvois sur l'uniformité des tenues, n'ont pas été doté d'un uniforme arrêté[6],[7].

Son colonel est Joseph-Ignace-Auguste-Mainfroy-Jérôme de Scaglia, marquis de Verruë (1667-1704)[8],[9],[2],[3]. Il a épousé en 1683 Jeanne-Baptiste d’Albert de Luynes (1670-1736). Cette « comtesse de Verrue » fut la maîtresse de Victor-Amédée II.

Le régiment participe à la campagne de Flandre en [3]. Il est présent lors du siège d'Ath en [3]. Le régiment est licencié le [10],[3].

Verüe-dragons (2e du nom) modifier

Le marquis de Verüe, obtient le commandement d'un autre régiment de dragons qui, selon la coutume, portera aussi le nom de son colonel mais qui est plus connu sous le nom de régiment du Commissaire Général cavalerie[11]. C'est à sa tête que le marquis de Verüe est tué lors de la bataille de Hochstedt en 1704[12],[13].

Notes et références modifier

  1. ↑ Gabriel Daniel, Histoire de la milice françoise et des changemens qui s'y sont faits depuis l'Etablissement de la Monarchie française dans les Gaules jusqu'à la fin du règne de Louis le grand ..., Volume 2, page 511.
  2. ↑ a et b Choppin 1996, p. 193.
  3. ↑ a b c d et e Susane 1989, p. 288.
  4. ↑ Choppin 1996, p. 194.
  5. ↑ Belhomme 1895, p. 104.
  6. ↑ Choppin 1996, p. 150.
  7. ↑ Susane 1989, p. 139.
  8. ↑ La guerre et les grands bâtiments, index de la correspondance expédiée par François-Michel le Tellier marquis de Louvois, secrétaire d’état de la guerre et surintendant des bâtiments du roi 1683-1691, p. 346. Verruë est la francisation de Verua.
  9. ↑ « VERRUA Giuseppe Maria Manfredi Scaglia di », sur hyacinthe-rigaud.com.
  10. ↑ Choppin 1996, p. 200.
  11. ↑ Susane 1989, p. 173.
  12. ↑ Choppin 1996, p. 234.
  13. ↑ Susane 1989, p. 30.

Bibliographie modifier

  • Henri Choppin, Histoire générale des Dragons depuis leur origine jusqu'à l'Empire, Paris, C. Terana, (ISBN 2904221212)
  • Louis Susane (Le général), « 561. Verrue-dragons », Histoire de la cavalerie française, Paris, C. Terana, t. 3,‎ , p. 288 (ISBN 2904221034)
  • Louis Susane (Le général), « 129. Esclainvilliers », Histoire de la cavalerie française, Paris, C. Terana, t. 3,‎ , p. 173 (ISBN 2904221034)
    Le régiment du Commissaire général a initialement été levé sous le nom de d'Esclainvilliers
  • Louis Susane (Le général), Histoire de la cavalerie française, t. 1, Paris, C. Terana, , 24-34 p. (ISBN 2904221034)
  • Louis Susane (Le général), « Commissaire général », Histoire de la cavalerie française, Paris, C. Terana, t. 2,‎ , p. 288 (ISBN 2904221034)
  • V. Belhomme, L'armée française en 1690, Paris, Librairie Militaire de L. baudoin, , 203 p.


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