Régiments de cavalerie français d'Ancien Régime

cavaleries des régiments d'infanterie français d'Ancien Régime

Les régiments de cavalerie français d'Ancien Régime regroupent les cavaleries des régiments d'infanterie français d'Ancien Régime.

Historique

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En 1445, Charles VII crée les Compagnies d'Ordonnance, 9 000 cavaliers au total formant le premier embryon d'armée permanente en France. Le plus ancien corps de cavalerie était celui des dragons dont la première formation remonte à 1541[1]. Cette troupe chargée de combattre aussi bien à cheval qu'à pied, formait une liaison entre l'infanterie et la cavalerie.
La grosse cavalerie se composait de régiments de cuirassiers créés en 1665 et de carabiniers créés en 1693.
La cavalerie légère se composait de régiments de hussards créés en 1692, de chasseurs à cheval créés en 1758 et de chevau-légers créés en 1779.
Le maréchal de Saxe avait créé un régiment de uhlans, armés de lances, qui fut licencié à sa mort en 1750.


Sommaire :
  • Régiment d'Aguilar cavalerie
Ce régiment catalan est levé, le , par Joseph de Margarit, marquis d'Aguilar dans le cadre de la guerre des Faucheurs. Il combat en Catalogne, et participe au siège de Lérida en 1647, et au siège de Tortose en 1648. En garnison à Barcelone en 1651 et 1652, il se trouve au siège de Gérone, au combat de Bordilly en 1653, à la prise de Villefranche et de Puycerda en 1654, au combat du Cap-de-Quiers, au secours de Solsone en 1655. Le le régiment réduit à une compagnie franche.

  • Régiment d'Alègre dragons
Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par Claude Yves, marquis d'Alègre dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment d'Alègre cavalerie
Le régiment est levé, le 7 juillet 1650 par Louis marquis d'Alègre dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Après avoir servit en Bourgogne et en Italie, il rejoint la Catalogne en 1651, et reste en garnison à Barcelone puis revient en Italie avant de retourner à Barcelone au printemps 1652. Le régiment est cassé pour mutinerie le 20 octobre 1652.

  • Régiment d'Alais cavalerie
Le régiment est formé, de six compagnies françaises tirées du régiment de Gassion cavalerie, le , par Jacques de Cambis, baron d'Alais[note 1], pour participer à la Guerre franco-espagnole. Envoyé en Roussillon, il participe aux prises de Collioure et de Perpignan, et à la bataille de Lérida en 1642, aux combats de Flix, de Mirabel, et du Cap de Quiers[2] en 1643. Il passe en Italie puis revient en Catalogne et se trouve au siège de Lérida en 1644, aux prises de Roses, de Llorens et de Balaguer en 1645, aux sièges de Lérida en 1646 et 1647, et au siège de Tortose en 1648. Le régiment est en garnison à Barcelone de 1649 à 1652 et il défend la ville en 1651-1652 puis il participe au combat de Palamos en 1653. Il prend le nom de régiment de Léran cavalerie en après avoir été donné à M. de Léran.


  • Régiment de l'Altesse cavalerie
Le régiment est levé, sous ce nom, le , pour Gaston, duc d'Orléans le frère du roi Louis XIV. Mis sous le commandement du mestre de camp-lieutenant Ferry II de Choiseul, vicomte d'Hôtel, il est engagé dans la guerre de Trente Ans et, envoyé en Flandre, il participe au siège de Gravelines en 1644, et à la prise de Cassel, et de Mardyck en 1645. Cette même année le baron de Choiseul-Beaupré en devient le nouveau mestre de camp-lieutenant et le régiment assiste aux prises de Courtrai et de Bergues en 1646. Le le régiment passe sous le commandement de Charles, comte de Brancas et combat au siège de Lens en 1647, à la prise d'Ypres, à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649 et à la bataille de Rethel en 1650. Le Charles Martin, marquis de Crèvecœur en devient son nouveau mestre de camp-lieutenant. Il combat en Flandre, passe en Italie en 1653 et se trouve engagé à la bataille de Bormida en 1654. Revenu en Flandre en 1658, il participe à la bataille des Dunes cette même année et il est licencié en Flandre le , après la mort de Gaston de France.

  • Régiment d'Amilly cavalerie
Le régiment est levé le 16 janvier 1649, sur le pied de 10 compagnies, par Jean, marquis d'Amilly qui le cède, le 16 février, à Antoine du Bec-Crespin, comte de Moret. Le régiment prend alors le nom de régiment de Moret cavalerie


  • Régiment d'Apchon cavalerie
Ce régiment est levé le7 avril 1649, par Louis, marquis de Saint-Germain d'Apchon. Il est licencié après les troubles.

Le « régiment d'Archiac cavalerie » est incorporé en 1761 dans le régiment du Roi cavalerie.

  • Carabins d'Arnaud
Ces soldats son enrégimentés le , devant La Rochelle, sous l'autorité d'un mestre de camp général, Isaac Arnaud de Corbeville[4], placé sous les ordres du colonel général de la cavalerie légère. Cette unité est formée de 16 compagnies sur pied. Engagée pour combattre le rébellions huguenotes, l'unité participe au blocus et au siège de La Rochelle jusqu'en 1628, puis il se trouve aux campagnes de 1629 et 1630 en Savoie, en Languedoc de 1631 à 1632 et en Lorraine en 1633 et 1634. Le corps est séparé le des compagnies de carabins étrangers qui étaient venues le grossir. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il rejoint l'armée de Picardie de 1635 à 1636, et combat en Flandre de 1637 à 1639, en Picardie de 1640 à 1642, en Lorraine en 1643, en Allemagne en 1644 et 1645, en Catalogne en 1645, en Flandre et Catalogne en 1646, en Catalogne en 1647, en Flandre en 1648 et 1649, en Flandre et Champagne en 1650, en Picardie en 1651 et 1652, en Flandre en 1653, en Champagne et en Flandre en 1654. L'unité prend le nom de Carabins de Vandy après avoir été donné le , avec la charge de mestre de camp général des carabins, à Claude-Absalon-Jean-Baptiste d’Aspremont, marquis de Vandy.


  • Régiment Étranger d'Arzilliers dragons
Ce régiment est formé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans, avec les compagnies étrangères du régiment de dragons de Saint-Rémy sous les ordres du mestre de camp, Alexandre Perrinet, baron d'Arzilliers. Envoyé en Italie le régiment participe au secours de Verceil, en 1638, à l'attaque des retranchements de Cencio, au siège de Chivasso, combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole, en 1639, au siège de Turin en 1640, aux combats d'Ivrée, de Chivasso et de Coni en 1641, aux prises de Crescentino, de Nice et de Tortone en 1642, aux prises de Trino et d'Asti en 1643, aux prises de Santia et du château d'Asti en 1644 puis il est envoyé en Allemagne en 1647. Il prend le nom de régiment de dragons-étrangers des Fourneaux après avoir été donné, en 1648, à Antoine de Greffain des Fourneaux.

  • Régiment d'Aubais cavalerie
Le régiment est formé, le , par Louis de Baschi, baron d'Aubais dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, l'unité participe au siège et au combat de Saint-Omer en 1638, au siège et bataille de Thionville en 1639, au siège et combat d'Arras en 1640. Envoyé en Catalogne, il participe aux prises de Lescouvette, de Vals, de Constantin, au siège de Tarragone, et au combat d'Almenas en 1641 puis à l'assaut de Tamarit, au combat de Lérida en 1642, aux combats de Flix, de Mirabel, et du Cap de Quiers[2] en 1643. Le mestre de camp meurt le , en Catalogne et il donné le même jour à Jean Révérend de Bougy, il prend alors le nom de « régiment de Bougy cavalerie ».


Ce régiment est le 13e des 36 régiments de cavalerie organisés le [note 2], d'après les idées du cardinal de Richelieu, et son premier mestre de camp a été Charles, marquis d'Aumont. Le régiment prend le nom de régiment de Villequier cavalerie, après la blessure mortelle du marquis d'Aumont, le , devant Landau, qui est remplacé par son frère le marquis de Villequier.

C'est l'ancien régiment de Bongars cavalerie, qui est renommé « régiment d'Aumont cavalerie » après avoir été donné à Louis-Marie-Augustin, duc d'Aumont, le . Il prend le nom de régiment du Prince Camille cavalerie après avoir été donné à Camille Louis de Lorraine, prince Camille, le .

C'est l'ancien régiment de Balivières cavalerie, qui est renommé « régiment d'Auneuil cavalerie » après avoir été donné à N. comte d'Auneuil, en 1690. Il prend le nom de régiment de Saint-Pouanges cavalerie après avoir été donné à François Gilbert Colbert, marquis de Saint-Pouanges, le .

  • Régiment d'Avarez cavalerie réformé le [7]
Sommaire :
C'est l'ancien régiment de Bezons cavalerie, qui est renommé « régiment de Balivières cavalerie » après avoir été donné à Antoine Cornu, marquis de Balivières, le . Il prend le nom de régiment d'Auneuil cavalerie après avoir été donné à N. comte d'Auneuil, en 1690.

  • Régiment de Balthazard cavalerie
C'est l'ancien régiment de Sillery cavalerie, qui est renommé « régiment de Balthazard cavalerie » après avoir été donné en 1641 à Jean de Balthazard. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Picardie et participe au siège de Bapaume en 1641. Il prend le nom de régiment de Bourry cavalerie après avoir été donné le au marquis de Bourry.

Ce régiment dont le recrutement était fait exclusivement avec des Croates est formé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans par le comte de Balthazard. Il est renommé régiment Royal-Cravates cavalerie par le roi Louis XIV en 1667.

  • Régiment de Bambach cavalerie Régiment de Nassau-Sarrebruck
C'est l'ancien régiment de Saarbrück cavalerie, qui est renommé « régiment de Bambach cavalerie » après avoir été donné au colonel Bambach après la bataille de Lens. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est licencié après la campagne de 1648.

  • Régiment de Batilly cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel de Batilly. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine jusqu'en 1639. Il prend le nom de régiment de Bussy-Lameth cavalerie après avoir été donné cette même année au baron de Bussy-Lameth.


  • Régiment de Beaufort cavalerie
Ce régiment parlementaire est levé dans les premiers jours de janvier 1649, pour le Parlement de Paris, par François de Vendôme, duc de Beaufort. Dans le cadre de la Fronde parlementaire, le régiment participe au combat de Charenton et est licencié à la fin avril.

Régiment de Beaujeu cavalerie
C'est l'ancien régiment de Grancey cavalerie, qui est renommé « régiment de Beaujeu cavalerie » après avoir été donné le , à Claude-Paul de Villiers, comte de Beaujeu. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il assiste aux prises de Courtrai, et de Mardyck en 1646. Après la défaite des Lorrains, il prend quartiers à Courtrai en 1647 puis il se trouve à la bataille de Lens, aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648 et aux secours de Guise, et de Rethel en 1650. Le régiment est réformé à la fin de 1651.

  • Régiment de Beaumont cavalerie
Le régiment est levé, le 13 février 1648, par N. de Beaumont dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Engagé en Allemagne, il est licencié à la fin de la campagne.


  • Régiment de Beauregard-Champron cavalerie
Le régiment est formé, le , par M. de Beauregard-Champron dans le cadre de la guerre de Trente Ans. D'abord envoyé en Lorraine, il rejoint l'Italie, et participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639, au siège de Turin en 1640, au combats d'Ivrée, de Chivasso et de Coni en 1641, aux prises de Crescentino, de Nice et de Tortone en 1642, et aux prises de Trino et d'Asti en 1643. Il rejoint ensuite la Catalogne et assiste au siège de Roses en 1644. Il prend le nom de régiment de Feuquières cavalerie après avoir été donné le , à Charles de Pas, baron de Feuquières.

  • Régiment de Beauveau-croates cavalerie Régiment croate
C'est l'ancien régiment de Beauveau-liégeois cavalerie, qui est renommé « régiment de Beauveau-croates cavalerie » après que son recrutement soit fait exclusivement avec des Croates en 1645. Au cours de la guerre de Trente Ans, il se trouve aux combats, batailles et sièges de Nordlingen en 1645, de Seligenstadt, d'Aschaffenbourg, de Schorndorf, de Dunkespickel, en 1646 puis en Flandre en 1647, prend ses quartiers à Courtrai puis participe à la bataille de Lens, et aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648 avant de passer en Allemagne et de revenir en Flandre en . Il prend le nom de régiment de Vatimont cavalerie le , après avoir été donné au lieutenant-colonel Samuel de Beauveau de Vatimont.

  • Régiment de Beauveau-liégeois cavalerie Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est levé le , par Jacques du Rivau, marquis de Beauveau dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé en Picardie, il se trouve au siège de Bapaume en 1641 et à la bataille de Rocroi, prise de Thionville en 1643. Passé en Allemagne, il participe à la bataille de Tuttlingen également en 1643, à la bataille de Fribourg, aux prises de Philippsbourg, de Worms, de Mayence, de Manheim et de Landau en 1644 et aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen en 1645. Il prend, cette même année, le nom de régiment de Beauveau-croate cavalerie, après que son recrutement soit fait exclusivement avec des Croates.

  • Régiment de Beauvisé cavalerie
Le régiment est levé, le 13 février 1648, par M. de Beauvisé dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Engagé en Flandre, il prend le nom de régiment de Châteauneuf cavalerie après avoir été donné en 1650 à M. de Châteauneuf.

  • Régiment de Beintz cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Zillard cavalerie, qui est renommé « régiment de Beintz cavalerie » après avoir été donné en 1648 à Georges Beintz. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Guyenne en . Appelé en Champagne à la fin de 1650, il participe à la bataille de Rethel où le colonel Georges Beintz est tué. Le régiment prend alors le nom de régiment de Navailles cavalerie le , après avoir été donné à Philippe de Montaut-Besnac, marquis de Navailles.

  • Carabins de Belmont
Le régiment, désigné quelquefois sous le nom de « carabins de Montferrat », est levé, le , en Montferrat, par M. de Belmont, et formé de 4 compagnies de 50 hommes. Il combat en Italie et participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639. Le régiment est licencié à la fin de cette campagne.

  • Régiment de Bentivoglio cavalerie Régiment italien
C'est l'ancien régiment de Gritti cavalerie, qui est renommé « régiment de Bentivoglio cavalerie » après avoir été donné le , à Cornelio, marquis Bentivoglio. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il se trouve en Allemagne à la bataille de Nordlingen, aux prises d'Heillbronn et de Trêves puis il passe en Catalogne en . Il participe au siège de Lérida en 1646, passe en Italie, assiste à la prise de Piombino, et y reste en garnison ainsi qu'à Porto-Longone en 1647. Il est à la bataille de Crémone en 1648 et repasse en Catalogne en 1649. Il prend le nom de régiment de Pinos cavalerie après avoir été donné, le , à Joseph de Pinos.


  • Régiment de Bernieulles dragons
Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par le comte de Bernieulles dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .


  • Régiment de Betz cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Lee cavalerie, qui est renommé « régiment de Betz cavalerie » après avoir été donné en 1639 à Philippe de Betz. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il rejoint la Picardie en 1640, l'Allemagne en 1641, revient en Picardie en 1642 et en Allemagne en 1643, participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et à la bataille de Nördlingen en 1645 durant laquelle le colonel y est fait prisonnier. Il passe en Flandre en 1647, en Allemagne en 1648 et en Flandre en avant de suivre la fortune de Turenne et disparaitre en 1650.

C'est l'ancien régiment de Lançon cavalerie, qui est renommé « régiment de Bezons cavalerie » après avoir été donné à Jacques Bazin, marquis de Bezons, le . Il prend le nom de régiment de Balivières cavalerie après avoir été donné à Antoine Cornu, marquis de Balivières, le .


  • Régiment de Bissy cavalerie
Ce régiment est formé, le , par Claude de Thiard, marquis de Bissy, avec la moitié du régiment du maréchal de La Mothe-Houdancourt qui venait de passer dans le parti rebelle. Affecté à l'armée de Catalogne, il est rendu le , à Philippe, maréchal de La Mothe- Houdancourt. Le régiment est rendu en 1655 au marquis de Bissy, qui avait continué à le commander comme mestre de camp lieutenant. Il est licencié en Catalogne le , excepté la compagnie de mestre de camp. Le régiment est rétabli le et dans le cadre de la guerre de Dévolution il participe au Siège de Lille en 1667 puis il est mis en garnison à Bapaume. Il prend le nom de régiment de Guise cavalerie après avoir été donné à Louis, duc de Guise à la fin de l'année 1667[9].

C'est l'ancien régiment de Chambonas cavalerie, qui est renommé « régiment de Bongars cavalerie » après avoir été donné à N. de Bongars, en 1721. Il prend le nom de régiment d'Aumont cavalerie après avoir été donné à Louis-Marie-Augustin, duc d'Aumont, le .

  • Régiment de Bonickhausen cavalerie Régiment allemand.
Ce régiment allemand est levé le , par Lothaire, baron de Bonickhausen. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il combat en Allemagne. Il prend le nom de régiment de Sirot cavalerie après avoir été donné, le , à Claude d'Eltouf de Pradines, baron de Sirot.


  • Régiment de Bouchenau cavalerie Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le 13 février 1648, par M. de Bouchenau dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il combat en Allemagne et est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Bougy cavalerie
C'est l'ancien régiment d'Aubais cavalerie, qui, après la mort du mestre de camp le , est renommé « régiment de Bougy cavalerie » après avoir été donné à Jean Révérend de Bougy. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il quitte la Catalogne et rejoint la Flandre et il se trouve aux sièges de Landrecies, de Dixmude et de Lens, puis il passe en Italie en 1648, revient en Flandre en 1649 et participe à la prise de Guise, et à la bataille de Rethel en 1650. En 1651, il passe de la Champagne, au Berry et à la Guyenne avant de participer à la bataille du faubourg Saint-Antoine en 1652 puis de repartir en Guyenne en 1653, puis en Catalogne où il assiste aux prises de Villefranche, de Roses et de Puycerda en 1654, aux prises de Cap de Quiers[2], de Castillon, et de Cadagne en 1655. Il prend le nom de régiment de Gonzagues cavalerie après avoir été donné le , au marquis de Gonzagues.

  • Régiment de Bouillon cavalerie (1635-1643) Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel de Bouillon. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine jusqu'en 1639 et rejoint la Picardie en 1640, où il participe au siège et combat d'Arras. Il retourne en Lorraine en 1641 et passe en Allemagne en 1643. Il prend le nom de régiment de Kanofski cavalerie après avoir été donné à Frédéric Louis Kanofski en 1643.

  • Régiment de Bouillon cavalerie (1649-1649)
Ce régiment parlementaire est levé dans les premiers jours de janvier 1649, pour le Parlement de Paris, par Frédéric Maurice de La Tour, duc de Bouillon. Dans le cadre de la Fronde parlementaire, le régiment participe au combat de Brie-Comte-Robert et est licencié à la fin avril.

C'est l'ancien régiment d'Enghien cavalerie (1635-1646), qui devient le « régiment de Bourbon cavalerie » en 1686 après la mort du Grand Condé. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Noé cavalerie et en 1713, il incorpore le régiment de Dumont cavalerie. En 1776, il est transformé en régiment de dragons, et devient le régiment de Bourbon dragons

C'est l'ancien régiment de Bourbon cavalerie, qui, en 1776, est transformé en régiment de dragons et prend alors le nom de « régiment de Bourbon dragons ». Le « régiment de Bourbon dragons » est devenu depuis la Révolution le 3e régiment de dragons.

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  • Régiment de Bourlemont cavalerie
Le régiment est levé, le par le chevalier de Bourlémont dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il combat en Flandre et est donné, le 27 février 1647, à Nicolas d'Anglure, comte de Bourlémont, frère du précédent. Il combat en Champagne en 1654 et est mis en garnison à Emmery en 1655. Il se trouve en Picardie en 1656, en Champagne en 1657, il est mis en garnison à Béthune en 1660. Donné, au mois d', au fils du mestre de camp, il est licencié le .

  • Régiment de Bourry cavalerie
C'est l'ancien régiment de Balthazard cavalerie, qui est renommé « régiment de Bourry cavalerie » après avoir été donné le au marquis de Bourry. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine et participe blocus de La Motte en 1644, puis il passe en Allemagne, en 1645 et assiste aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen, aux sièges d'Heillbronn et de Trèves. Il prend le nom de régiment de Gesvres cavalerie (1645-1646) après avoir été donné le à Léon Potier, duc de Gesvres.


  • Régiment de Bridieu cavalerie
Le régiment est levé le 30 mai 1650, par Louis de Bridieu et participe à la défense de Guise, où il reste en garnison. En 1655, il fournit une compagnie à l'armée de Turenne, qui forme un escadron de guerre avec une compagnie détachée du régiment de Bourlemont. Il est licencié à Guise après la campagne de 1657.


  • Régiment de Brinon cavalerie-étrangère
Le régiment est levé, le par Jean-Charles de Sennectère, comte de Brinon à partir d'une compagnie franche provenant du régiment de dragons-étrangers des Fourneaux qui forme le noyau de ce nouveau régiment. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole il participe à la prise de Commercy en 1653, aux prises de Belfort, de Clermont, et au secours d'Arras en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé, de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, à la prise de Montmédy en 1657, au siège de Gravelines en 1658 puis il passe en Champagne en 1659. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Broglio cavalerie Régiment italien
C'est l'ancien régiment Mazarin-Italien cavalerie, qui est renommé « régiment de Broglio cavalerie » le , après avoir été donné en propriété au comte de Broglio. Envoyé en Flandre, il passe en Champagne, et se trouve aux prises de Rethel et de Mouzon en 1653, à la prise de Stenay, et au secours d'Arras en 1654. Envoyé en Italie, il participe aux prises de Bersello et de Pavie en 1655, au siège de Valencia en 1656 durant lequel le comte de Broglio y est tué. Il prend le nom de régiment d'Esté cavalerie après avoir été donné, le , au prince Alméric d'Esté.

  • Régiment de dragons de Brûlon
Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par le comte de Brûlon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de Bussy-Lameth cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Batilly cavalerie, qui est renommé « régiment de Bussy-Lameth cavalerie » après avoir été donné en 1639 au baron de Bussy-Lameth. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il rejoint la Picardie et participe au siège et combat d'Arras en 1640 et passe en Catalogne en 1642. Il est incorporé au commencement de 1643 dans le régiment de Turenne cavalerie.

  • Régiment de Bussy de Vair cavalerie
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Pierre Huault de Bussy de Vair. Envoyé dans les Pyrénées, il se trouve à la prise du château d'Estagel, et au combat Sigean en 1639 puis il rejoint l'Italie, et assiste au siège de Turin en 1640. Il repart pour le Roussillon et la Catalogne, et participe aux combats de Lescouvette, de Valls, de Constantin, et de Tarragone en 1641, puis à ceux de Vilallonga, de Martorell, de Tamarite, et de Lerida en 1642 et aux sièges de Flix et de Mirambel en 1643. Le régiment est licencié le .
Sommaire :
  • Régiment de Calvisson cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Navailles cavalerie, qui est renommé « régiment de Calvisson cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis de Louët, marquis de Calvisson. Dans le cadre de la guerre des Faucheurs, il combat en Espagne et participe au siège de Gérone, au combat de Bordils en 1653, aux sièges de Villefranche, Roses et de Puycerda en 1654, et au combat du cap de Quiers en 1655[2]. Il prend le nom de régiment de Villars cavalerie après avoir été donné, le , à Louis-François de Brancas, duc de Villars.

  • Régiment de Calvo cavalerie
C'est l'ancien régiment de Villeneuve cavalerie, qui est renommé « régiment de Calvo cavalerie » après avoir été donné, en 1645, à M. de Calvo. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il se trouve en Catalogne il se trouve au siège de Lérida en 1647. Le régiment est licencié après la levée de ce siège.

  • Régiment de Canaples cavalerie
C'est l'ancien régiment de Créquy cavalerie, qui est renommé « régiment de Canaples cavalerie » après avoir été donné, en , à Alphonse de Créquy comte de Canaples. Le régiment est licencié le , sauf la compagnie de mestre de camp. Rétabli , il participe, durant la guerre de Dévolution, à la prise de Lille en 1667. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Canillac cavalerie
Le régiment est formé, le , par Guillaume de Montboisier-Beaufort, marquis de Canillac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé sur la Meuse, il bat bat un parti polonais à Ivoy. Cassé le , il est rétabli, le , par le vicomte de Canillac, avec les compagnies du vicomte de Canillac, du Ligondez, Montcarra, Maugiron, baron de Canillac, Couvet, et une compagnie d'Arzilliers-dragons. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Italie, il est envoyé au secours de Verceil en 1638, au secours de Casal, au siège de Chivasso, au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole en 1639, au siège et combat de Turin en 1640. Il passe en Roussillon en 1642, retourne en Italie de 1643 à 1648, retourne en Catalogne de 1649 à 1650 et rejoint l'Italie de 1651 jusqu'à la paix des Pyrénées. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Caramany cavalerie Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé, le , par Joseph de Caramany dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Catalogne et prend le nom de régiment de Langey cavalerie après avoir été donné, en 1653, à René de Cordouan, marquis de Langey, le héros du dernier congrès toléré en conclusion d'un procès pour cause d'impuissance[12].

Le régiment des dragons du Cardinal est le premier des six régiments de dragons que Richelieu fait organiser le par la réunion des compagnies de carabins alors sur pied dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Composé de 500 chevaux, il est cassé et il est rétabli le sous le titre de régiment des Fusiliers à cheval de Son Éminence.

  • Régiment des dragons Étrangers du Cardinal
Le régiment est levé en Allemagne à la fin de 1645. Mis sous les ordres du mestre de camp-lieutenant, François de Lopis de Montdevergues, le régiment combat en Flandre en 1648 dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Converti, le , en régiment de cavalerie, il prend le titre de régiment de Mazarin-Étranger cavalerie deuxième (1649-1651).

Ce régiment est le premier des douze que le cardinal de Richelieu organisa le dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il voulut en être le chef et il lui imposa le titre de « régiment Cardinal-Duc cavalerie » qu'il composa avec de vieilles compagnies de gendarmes et de chevau-légers. Réduit le , le régiment est rétabli le . Après la mort du cardinal de Richelieu, le , le « régiment Cardinal-Duc cavalerie » est mis, le , sous le titre de régiment Royal cavalerie.

  • Régiment Cardinal Mazarin cavalerie
Le régiment est levé le , pour Jules, cardinal Mazarin, et mis sous le commandement du mestre de camp-lieutenant, Guillaume de La Boissière de Chambors (1609-1648)[note 3].Affecté à l'armée de Picardie en 1643, il passe en Allemagne et se trouve à la bataille de Fribourg, aux prises de Philippsbourg et de Landau en 1644, aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen, aux prises d'Heillbronn et de Trèves en 1645. Passé en Flandre, il se trouve aux prises de Courtrai, de Bergues, de Mardyck et de Dunkerque en 1646, aux prises de Dixmude, de La Knoque, de Nieufdam et de L'Ecluse en 1647, au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648 durant laquelle le mestre de camp-lieutenant, Guillaume de La Boissière de Chambors (1609-1648) est tué. Il est remplacé par François Auguste, marquis de Valavoire. Pendant la Fronde, il participe au blocus de Paris, au combat de Charenton, à la prise de Brie-Comte-Robert, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, au secours de Guise, et à la bataille de Rethel en 1650. Il prend le nom de régiment de Valavoire cavalerie après avoir été donné, le , au mestre de camp lieutenant, marquis de Valavoire pendant l'exil du cardinal Mazarin. Le régiment reprend le nom de régiment Cardinal Mazarin cavalerie après avoir été repris le par le Cardinal Mazarin. Il se trouve en Roussillon en 1653 puis à Naples, à la prise de Castellamare en 1654, aux prises de Reggio et de Pavie en 1655. En 1656, avec son nouveau mestre de camp lieutenant, le comte de Belin, il passe en Picardie et participe à la prise de Montmédy en 1657, à la bataille des Dunes en 1658. Le régiment est licencié en Picardie le , le cardinal était mort le .

  • Régiment Cardinal de Sainte-Cécile cavalerie
Le régiment est levé le , pour Michel Mazarin, cardinal-archevêque de Lyon, par Charles, marquis de La Fare, dont la compagnie mestre de camp provenait du régiment de Quérrieu cavalerie. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Catalogne, participe au siège de Tortose et prend ses quartiers à Roses. Il prend le nom de régiment de La Fare cavalerie après avoir été donné, le , au marquis de La Fare.

  • Régiment de Carquot La Moussaye Étranger cavalerie
Le régiment est levé, le , par François Carquot (ou Kerko) de La Moussaye, gouverneur de Stenay dans le cadre de la guerre de Trente Ans Il rejoint la Lorraine, en 1635 puis la Meuse en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de Castelan cavalerie Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est levé en pour le service du duc de Savoie, sur le pied de 4 compagnies de cuirassiers, par Olivier de Castelan. Il est admis le à la solde de la France et, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Italie et il participe aux sièges de Valencia et de Candia en 1635, et à la bataille de Buffalora (it) en 1636. Cassé le , le régiment est rétabli le et réaffecté en Italie. Il est envoyé au secours de Brema et de Verceil en 1638, à l'attaque des retranchements de Cencio, à la prise de Chivasso et au combat de la route de Quiers en 1639. Envoyé en Catalogne en 1644, il prend le nom de régiment de Saint-Aunetz cavalerie après avoir été donné, le , à Henri de Bourcier de Barry, marquis de Saint-Aunetz.


C'est l'ancien régiment de Quinson cavalerie qui prend le nom de « régiment de Châlons cavalerie » après avoir été donné le Modèle:Date10 au marquis de Châlons. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le régiment se trouve à la bataille de Fleurus en 1690 puis il passe en Allemagne en 1691. Il prend le nom de régiment de Gouffier d'Heilly cavalerie après avoir été donné, le , à Charles-Antoine, marquis de Gouffier d'Heilly.

C'est l'ancien régiment de Saint-Pouanges cavalerie, qui est renommé « régiment de Chambonas cavalerie » après avoir été donné à N. marquis de Chambonas, en . Il prend le nom de régiment de Bongars cavalerie après avoir été donné à N. de Bongars, en 1721.


  • Régiment de Chamboy cavalerie
Le régiment est levé, le 20 juin 1649, par N. de Chamboy dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Flandre et est réformé à la fin de la campagne. Rétabli 13 février 1650 avec les 5 mêmes compagnies, sous le nom de régiment de Grancey cavalerie (1642-1645) il reprend le nom de « régiment de Chamboy cavalerie » à la fin de 1650 après avoir été rendu à N. de Chamboy. Il sert en Flandre en 1651, en Champagne en 1653, en Picardie en 1656, de nouveau en Flandre en 1657, et combat à Robecque, le 22 août 1657. Le 28 août suivant, il prend le nom de régiment de Saint-Loup cavalerie après avoir été donné à M. de Saint-Loup.

  • Régiment de Chambres cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Humes cavalerie, qui est renommé « régiment de Chambres cavalerie » après avoir été donné le à Monsieur de Chambres, frère de l'aumônier du cardinal de Richelieu. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve en Lorraine en 1643, participe à la prise de Thionville en 1643, puis il passe en Allemagne et assiste à la bataille de Tuttlingen, la même année et à la bataille de Nordlingen en 1645 durant laquelle le colonel de Chambres y est tué. Il est remplacé par Charles de Provost de Mespas au commencement de 1646 et prend alors le nom de régiment de Mespas cavalerie.


  • Régiment de Chanceaux
Le régiment est levé, le , par M. de Chanceaux. Affecté à l'armée de Flandre, le régiment est cassé pour voleries et pilleries, par arrêt du conseil d'État, en date du de la même année.


C'est l'ancien régiment de Villequier cavalerie (1644-1645), qui est renommé « régiment de Chappe cavalerie » après avoir été donné à Louis Marie Victor d'Aumont, marquis de Chappes. En 1651, il prend le nom de régiment de Villequier cavalerie après que le mestre de camp Louis Marie Victor d'Aumont, marquis de Chappes monte en grade dans sa famille et devienne marquis de Villequier, le régiment prend alors le nom de régiment de Villequier (1651-1665).

  • Régiment de Charost cavalerie (1644-1646)
C'est l'ancien régiment de Sully cavalerie, qui est renommé « régiment de Charost cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis de Béthune, comte de Charost. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il combat en Flandre, et participe au siège de Gravelines. Il prend le nom de régiment de Marsillac cavalerie après avoir été donné le à François de La Rochefoucauld, prince de Marsillac.



  • Régiment de Châteauneuf cavalerie
C'est l'ancien régiment de Beauvisé cavalerie, qui est renommé « régiment de Châteauneuf cavalerie » après avoir été donné en 1650 à M. de Châteauneuf. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il combat en Champagne et est licencié après la bataille de Rethel. Rétabli en janvier 1655, il est envoyé en Picardie. Il prend le nom de régiment d'Espinay cavalerie après avoir été donné, en 1658, à M. d'Espinay.

  • Régiment de Chaulnes cavalerie (1635-1636)
Le régiment est formé, le , par Honoré d'Albert, duc de Chaulnes dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Picardie et est cassé le .

  • Régiment de Chaulnes cavalerie (1652-1656)
C'est l'ancien régiment du Vidame d'Amiens cavalerie, qui est renommé « régiment de Chaulnes cavalerie » après avoir été donné, , â Charles d'Albert d'Ailly, chevalier de Chaulnes. Le régiment est licencié en 1656.

  • Régiment de Chémerault cavalerie (1647-1648) Régiment croate
C'est l'ancien régiment de Montbas-Bret cavalerie, qui est renommé « régiment de Chémerault cavalerie » en {{|Date|mai 1647}} après avoir été donné, au chevalier de Chémerault. Engagé dans la guerre franco-espagnole le régiment se trouve au siège de La Bassée. Il prend le nom de régiment de La Roche-Chémerault cavalerie après avoir été donné, le , à Geoffroy de Barbezières de La Roche-Chémerault, frère du précédent.

  • Régiment de Chémerault cavalerie (1649-1651)
Le régiment est levé, 8 janvier 1649, par Charles de Barbezières, comte de Chémerault dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Flandre, il est incorporé après la campagne de 1651 dans le régiment de Chémerault-Étranger cavalerie

  • Régiment de Chémerault-Étranger cavalerie (1651-1651) Régiment croate
C'est l'ancien régiment de La Roche-Chémerault cavalerie, qui est renommé « régiment de Chémerault-Étranger cavalerie » en 1651. Après avoir reçu l'incorporation du régiment de Chémerault cavalerie (1649-1651), il est engagé dans la guerre franco-espagnole, et combat en Champagne en 1651 avant de prendre le nom de régiment de Saint-Lieu cavalerie après avoir été donné, le , à René Lallier, comte de Saint-Lieu.

  • Régiment de Cimetierre dragons Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Tracy dragons qui prend le nom de « régiment du Cimetierre dragons » après avoir été donné, le et donné au lieutenant-colonel du Cimetierre. Il reprend le nom de régiment de Tracy dragons après avoir été rendu, le , au marquis de Tracy.

  • Régiment de Clérambaut cavalerie
C'est l'ancien régiment Mestre de Camp Général cavalerie, qui est renommé « régiment de Clérambaut cavalerie » le . Engagé dans la guerre franco-espagnole, il se trouve au siège de Sainte-Menehould, et à la prise de Stenay en 1654, au siège de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656 et il passe en Champagne en 1658. Il est licencié en Champagne, le .


C'est l'ancien régiment de Tresmes cavalerie qui prend le nom de « régiment de Clermont-Tonnerre cavalerie » après avoir été donné, le , à Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche le régiment se trouve en Bohême de 1741 à 1743 puis revenu sur le Rhin en 1743, il participe à la bataille de Dettingen et à la défense de l'Alsace en 1744. Envoyé en Flandre, il est présent à la bataille de Fontenoy en 1745 et reste en Flandre jusqu'à la paix. Le régiment prend le nom de régiment de Noé cavalerie après avoir été donné, en , au marquis de Noë.

  • Régiment de Clère cavalerie
Le régiment est levé, le , par Charles Martel, comte de Clère dans le cadre de la Guerre franco-espagnole. Envoyé en Flandre, il se trouve aux sièges de La Bassée et de Lens en 1647, à la prise d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Il passe en Guyenne en 1650 et assiste à la réduction de Bordeaux, puis, appelé en Champagne, il participe à la bataille de Rethel en 1650 avant de rejoindre Guyenne en 1651 pour aller au secours de Cognac. Il passe ensuite dans le Nivernais et dans le Berry. Il est licencié en Berry en 1653.

  • Régiment de Cœuvres cavalerie
Le régiment est levé, le , par François-Annibal d'Estrées, marquis de Cœuvres dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Flandre, il se trouve aux prises de Cassel, et de Mardyck en 1645, aux prises de Courtrai, et de Bergues en 1646, aux prises de Dixmude, de La Bassée, et de Lens en 1647. Il rejoint la Catalogne, et assiste au siège de Tortose en 1648. De retour en Flandre, il participe au secours de Vervins en 1651 et prend ses quartiers à Soissons. Appelé en 1652 en Bourgogne pour surveiller la garnison condéenne de Seurre. Passé en Champagne, il se trouve aux prises de Rethel, de Mouzon et de Sainte-Menehould en 1653, à la prise de Stenay, au secours d'Arras, et au siège du Quesnoy en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, aux sièges de Valenciennes et de La Capelle en 1656, aux prises de Cambrai, de Saint-Venant, d'Ardres, de La Mothe, de Mardyck en 1657 à la bataille des Dunes, aux prises de Dunkerque, de Bergues, et de Dixmude en 1658. Il est licencié en Flandre, .

Le régiment est formé le par César du Cambout duc de Coislin. Donné à Armand du Cambout, duc de Coislin le régiment devient régiment Mestre de Camp Général cavalerie, en 1665.

  • Régiment Colonel-Général cavalerie (1638-1654)
Ce régiment français organisé le appartenait à Charles d'Angoulême duc d'Angouleme, où plutôt à son fils Louis-Emmanuel d'Angoulême comte d'Alais, qui exerçait à cette époque, en survivance de son père, la charge de colonel général de la cavalerie légère et qui y incorpora sa compagnie d'ordonnance. Sous le commandement du mestre de camp-lieutenant François de Choiseul, marquis du Plessis-Praslin, le régiment est engagé dans la guerre de Trente ans, en Flandre, à Liège, à Saint-Omer, en Champagne, à la prise d'Ivoy, à Damvilliers et à Renty en 1639. En 1640, il se trouve en Picardie, au siège d'Arras, et au combat de Bapaume, aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641, à la bataille de Honnecourt en 1642, au siège de Thionville en 1643. Il passe en Italie en 1644, et participe à la prise de Santia puis en 1645 aux prises de Vigevano, de La Rocca, et au combat de La Mora en 1645. Devenu mestre de camp-lieutenant, le , Henri de Massué, marquis de Ruvigny, dirige l'unité aux prises d'Orbitello et de Piombino en 1646, au combat de Bozzolo, et au siège de Crémone en 1647. Ce régiment est désigné plusieurs fois à cette époque, et notamment dans un récit du siège de Crémone, sous le nom de « régiment de la Cornette Blanche », ce qui prouve une fois de plus que l'enseigne blanche était une exception et le privilège des colonels généraux. Le Antoine Tambonneau marquis du Vignau, est nommé mestre de camp-lieutenant et il participe à la tête du régiment à la bataille de Crémone en 1648, puis il passe en Guyenne en et se trouve au siège de Bordeaux en 1650, au siège de Cognac en 1651, et au siège de Saintes en 1652. Puis il passe en Catalogne, revient en Guyenne et est envoyé en Piémont au printemps de 1653. Louis de Lorraine-Guise, duc de Joyeuse, devient colonel général de la cavalerie légère le , à la mort de son beau-père Louis-Emmanuel d'Angoulême. La Cornette Blanche passe dans sa compagnie d'ordonnance incorporée au régiment. En 1654, le régiment est parfois désigné par le nom de son mestre de camp-lieutenant; « régiment du Vignau », et il se trouve en Italie puis en Flandre où le duc de Joyeuse meurt en 1654 devant Arras. Le régiment, qui n'est plus « Colonel-Général » continue de servir en Flandre sous le nom de régiment de Vignau cavalerie.

C'est l'ancien régiment de Turenne cavalerie (1651-1657) qui prend le nom de « régiment Colonel-Général cavalerie », le , après la nomination de Turenne en tant que colonel de la cavalerie légère. Le « régiment Colonel-Général cavalerie » a pris le sous la Révolution le 1er régiment de cavalerie avant de devenir le 1er régiment de cuirassiers sous le Consulat.

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Ce régiment est formé des compagnies du régiment des Dragons étrangers du Roi issus des carabins de Quincy et du dédoublement des compagnies du régiment des Dragons du Roi le pour participer à la guerre de Dévolution. Il participe à l'ensemble des guerres de Louis XIV et Louis XV. En 1776, il est renforcé du 1er escadron de chasseurs de la Légion Royale. Le « régiment Colonel-Général dragons » est devenu depuis la Révolution le 5e régiment de dragons.

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C'est l'ancien régiment d'Esclainvilliers cavalerie, qui est renommé « régiment du Commissaire Général cavalerie » le après que Timoléon de Séricourt, marquis d'Esclainvilliers ait été établit commissaire général de la cavalerie. Le « régiment du Commissaire Général cavalerie » est devenu sous la Révolution le 3e régiment de cavalerie avant de devenir le 3e régiment de cuirassiers sous le Consulat.

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  • Régiment du Comte d'Auvergne cavalerie
Ce régiment est levé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans par Charles d'Angoulême comte d'Auvergne. Cest le premier régiment levé sous Louis XIV. Il est licencié la même année.

  • Régiment du Comte de Provence carabiniers
  • Chevau-légers de Condé

C'est l'ancien régiment d'Enghien cavalerie (1635-1646), qui est renommé « régiment de Condé cavalerie » le . Entraîné dans la rébellion de son chef, devenu celui de la Fronde le régiment est appelé en 1649 au blocus de Paris. Le régiment qui s'était retiré dans le Berry est cassé, pour la forme, par arrêt du , mais il n'en continua pas moins à guerroyer contre les troupes royales. Il est rétabli sur les contrôles le à la suite d'un raccommodement passager du prince de Condé avec le cardinal Mazarin, il en est de nouveau rayé le suivant, et passe plusieurs années dans les rangs ennemis avec les Espagnols et les Lorrains. Après le traité des Pyrénées, le « régiment de Condé cavalerie » rentre au service du roi le et il est réformé le . Rétabli le , il est engagé dans la guerre de Dévolution. Réduit à une compagnie le , après le traité d'Aix-la-Chapelle, celle-ci fait partie de celles qui servirent de base à l'organisation définitive des régiments de cavalerie, mise en exécution le , qui reprend à cette date le nom de « régiment de Condé cavalerie ». Il est engagé dans les guerres de Hollande, des Réunions, de la Ligue d'Augsbourg, de Succession d'Espagne, de Succession de Pologne, de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Réorganisé à Lille le , il y reçoit l'incorporation du régiment de Toulouse-Lautrec cavalerie. Par ordonnance du 25 mars 1776 il est transformé en régiment de dragons devenant le régiment de Condé dragons.

C'est l'ancien régiment de Condé cavalerie, qui est renommé « régiment de Condé dragons » après avoir été transformé en régiment de dragons par ordonnance du 25 mars 1776. On versa en même temps dans ses rangs le 3e escadron de chasseurs de la légion de Lorraine. Le « régiment de Condé dragons » est devenu depuis la Révolution le 2e régiment de dragons.

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  • Régiment de Conti cavalerie (1643-1660)
Le régiment est levé le , par Armand de Bourbon, prince de Conti dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé en Picardie, il participe à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643. Engagé en Flandre, il se trouve au siège de Gravelines en 1644, aux prises de Cassel et de Mardyck en 1645, aux prises de Courtrai, de Bergues, et de Dunkerque en 1646, au siège de La Bassée en 1647, au siège d’Ypres et à la bataille de Lens en 1648 et au combat de Brie-Comte-Robert en 1649. Placé le sous les ordres d'un mestre de camp-lieutenant, Henri de Taillefer des Barrières, il passe en Lorraine et est envoyé dans le Berry. Devenu un régiment rebelle il est cassé le et suit le parti du prince de Condé. Rétabli le , il rejoint l'armée de Catalogne puis il passe en Italie 1656, et assiste au siège de Valencia. Le régiment est incorporé en 1660 dans le régiment Conti Étranger cavalerie.

  • Régiment de Conti cavalerie (1665-1666)
C'est l'ancien régiment de Conti Étranger cavalerie, qui est renommé « régiment de Conti cavalerie » après avoir été rétabli, le et mis sous les ordres du mestre de camp-lieutenant Henri de Hautfaye, marquis de Jauvelles, qui est devenu en 1674 capitaine-lieutenant des Mousquetaires noirs. Il prend le nom de régiment de Larboust cavalerie après avoir donné, en , après la mort Armand de Bourbon, prince de Conti, au vicomte de Larboust.


  • Régiment de Conti Étranger cavalerie Régiment catalan
C'est l'ancien régiment de Langey cavalerie, qui est renommé « régiment de Conti Étranger cavalerie » après avoir été donné, le , à Armand de Bourbon, prince de Conti. Il combat en Italie et reçoit l'incorporation du régiment de Conti cavalerie (1643-1660) en 1660. Il est licencié en Italie le , à l'exception de la compagnie du capitaine Henri de Hautfaye, marquis de Jauvelles, qui est devenu en 1674 capitaine-lieutenant des Mousquetaires noirs. Le régiment est rétabli, le sous le nom de régiment de Conti cavalerie (1665-1666).


  • Régiment de Coret cavalerie
C'est l'ancien régiment de Montécler cavalerie, qui, après avoir été donné, en octobre 1650, à M. de Coret, prend le nom de régiment de Coret cavalerie. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il se trouve en Champagne et à la bataille de Rethel. Il est licencié après la bataille.

  • Régiment de Corinthe
Autre nom du régiment de Retz cavalerie

  • Régiment de Cormesnil
Ce régiment est levé le 25 janvier 1649, par M. de Cormesnil, pour tenir garnison à Évreux. Il est licencié après les troubles.

  • Régiment de Coster
Ce régiment est levé le 30 mai 1650, par M. de Coster. Il sert en Champagne, participe à la bataille de Rethel, en 1650, et est licencié immédiatement après.

  • Régiment de Coudray-Montpensier cavalerie
Le régiment est levé le , par Henri d'Escoubleau, marquis du Coudray-Montpensier pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté en Flandre, il participe aux sièges de La Bassée et de Lens en 1647, à la bataille de Lens, aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Il passe en Guyenne en et assiste à la réduction de Bordeaux en 1650. Appelé en Champagne, il participe à la bataille de Rethel en 1650, au sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, à la prise de Montmédy en 1657, au siège de Dunkerque, et à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié en Flandre le .

  • Régiment de Coupet cavalerie
Le régiment est levé, le , par M. du Coupet dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Italie et prend le nom de régiment de Maucomble cavalerie après avoir été donné en 1642 à M. de Maucomble.


  • Régiment de Courvron cavalerie
Ce régiment est levé le , en Flandre, par le vicomte de Courvon, pour participer à la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, il participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639, au siège de Turin en 1640, au siège de Coni en 1641 et aux prises de Trino et d'Asti en 1643. Il est incorporé le , dans le régiment de Saint-Aunetz cavalerie.

  • Régiment de Couvonges cavalerie
Ce régiment est levé, le , par Antoine de Stainville, comte de Couvonges, pour tenir garnison à Casal. Il participe néanmoins à la prise de Trino en 1643, aux prises de Santia et du château d'Asti en 1644, à la prise de Vigevano, au combat de la Mora en 1645. Il passe en Catalogne en 1646 et est incorporé le dans le régiment de Gesvres cavalerie.

  • Régiment de Créquy-français cavalerie (1647-1648)
Ce régiment est levé, le , par François de Blanchefort, marquis de Créquy dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, il est licencié à la fin de la campagne de 1648

  • Régiment de Créquy-français cavalerie (1651-1655)
C'est l'ancien régiment de Foucauld cavalerie, qui est incorporé par ordre du , dans le « régiment de Créquy-français cavalerie », qui est rétabli pour François de Blanchefort, marquis de Créquy, Antoine de Foucauld restant mestre de camp lieutenant. Envoyé en Guyenne, il passe en Italie en 1652, revient en Guyenne en 1653 et repasse en Italie en 1655. Le , il reprend le nom de régiment de Foucauld cavalerie après avoir été donné à Antoine de Foucauld.

  • Régiment de Créquy cavalerie (1646-1660) Régiment italien
C'est l'ancien régiment de Magalotti cavalerie, qui est renommé « régiment de Créquy cavalerie » après avoir été donné, le , à Charles de Blanchefort, duc de Créquy. Affecté en Italie, il se trouve aux prises d'Orbitello et de Piombino en 1646 puis il passe en Catalogne, et assiste au siège de Lérida, et au siège d'Ager en 1647. De retour en Italie, il participe au siège de Crémone en 1648 puis il revient en Catalogne, où il se trouve au siège de Tortose. Il se trouve ensuite en Guyenne et en Champagne, où il assiste à la bataille de Rethel en 1650. Il se trouve en Flandre en 1651 et affecté à l'armée de Turenne, il participe aux batailles de Bléneau, d'Étampes, et du faubourg Saint-Antoine en 1652. Il rejoint ensuite la Guyenne et revient en Champagne, où il assiste au siège de Sainte-Menehould en 1653, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, à la prise de Montmédy en 1657, à la bataille des Dunes, aux prises de Gravelines, d'Audenarde, d'Ypres en 1658. Il prend le nom de régiment de Canaples cavalerie, après avoir été donné, en , à Alphonse de Créquy comte de Canaples, frère du précédent.

  • Régiment de Créquy cavalerie (1653-1660) Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Mespas cavalerie, qui est renommé « régiment de Créquy cavalerie » après avoir été donné en 1653 au chevalier de Créquy. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve en Flandre en 1654, participe à la bataille d'Arras en 1655, au sièges de Landrecies, de Condé, et de Saint-Ghislain en 1655, au siège et combat de Valenciennes en 1656, au siège de Dunkerque en 1658, au secours de Dunkerque en 1659. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Crussol cavalerie (1638-1639)
Le régiment est formé, le , par M. de Crussol. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine en 1638 puis en Flandre en 1639. Le régiment prend le nom de régiment de Sillery cavalerie après avoir été donné en 1639 à M. de Bruslard de Sillery.


  • Régiment de Crusy cavalerie
Le régiment est levé le 20 mars 1649 par Roger de Clermont-Tonnerre, marquis de Crusy. Il est licencié à la fin de la campagne

C'est l'ancien régiment de Villequier cavalerie (1651-1665), qui prend le nom de « régiment des Cuirassiers du Roi », le . Le , il prend le nom de régiment de Cuirassiers du Roi. Le « régiment des Cuirassiers du Roi » est devenu sous la Révolution le 8e régiment de cavalerie avant de prendre à partir du Consulat celui de 8e régiment de cuirassiers.

Sommaire :

C'est l'ancien régiment d'Egmont cavalerie qui prend le nom de « régiment de Desmarets cavalerie » après avoir été donné, en , à M. Desmarets. Le régiment combat dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Il prend le nom de régiment de Gesvres cavalerie après avoir été donné, en , à François Joachim Potier, marquis de Gesvres.

  • Régiment de Digby Régiment anglais
Le régiment est formé le 8 mai 1648, avec des émigrés anglais par George, comte Digby de Bristol. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est engagé en Flandre, et participe à la bataille de Lens, et aux prises d'Ypres et de Furnes. Licencié après cette campagne, il est rétabli 13 août 1652, il rejoint la Guyenne et se trouve, en 1653, à la réduction de Bordeaux avant de rejoindre l'Alsace et participer à la prise de Belfort puis au secours d'Arras et prise du Quesnoy en 1654. Il passe en Italie en 1655 et est licencié, en Italie, le 12 décembre 1659.

  • Régiment de Dolhross dragons Régiment allemand
Ce régiment allemand est admis à la solde du royaume de France en dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Allemagne, et est détruit à la bataille de Tuttlingen.

C'est l'ancien régiment de Souvré-Piémont cavalerie, qui est renommé « régiment du Duc d'Anjou cavalerie » après avoir été acheté le par Anne d'Autriche pour son second fils, Philippe duc d'Anjou. Engagé dans les guerres de Trente Ans et franco-espagnole, le régiment fait les campagnes de 1647 et 1648 en Italie, celle de 1649 en Catalogne et celle de 1650 en Champagne où il participe à la bataille de Rethel. En 1652, durant la Fronde, le « régiment du Duc d'Anjou » se trouve sous les ordres de Turenne aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine contre les troupes du prince de Condé. Il est ensuite envoyé en 1653 en Roussillon, et en 1654 il passe à l'armée de Catalogne. C'est à la fin de cette campagne de 1654, à Barcelone, que se fait la fusion des deux régiments de cavalerie que possédait le duc d'Anjou; Ce régiment de cavalerie et un régiment étranger qui avait appartenu au cardinal Mazarin et que celui-ci avait cédé au prince en 1651. Le régiment continua de servir en Catalogne jusqu'à la paix des Pyrénées. Le , à la mort de Gaston, frère de Louis XIII, le régiment prend le nom de régiment d'Orléans cavalerie.

C'est l'ancien régiment de Mazarin-Étranger cavalerie qui prend le nom de « régiment du Duc d'Anjou-Étranger cavalerie » après avoir été donné le , à Philippe de France, duc d'Anjou. Engagé dans la guerre franco-espagnole il se trouve en Roussillon en 1652, et en Catalogne en 1654. Il est incorporé à la fin de la campagne, à Barcelone, dans le régiment français du Duc d'Anjou, devenu régiment d'Orléans cavalerie.

  • Régiment du Duc de Valois cavalerie
Le régiment est levé le 30 août 1650, pour Jean-Gaston d'Orléans le fils de Gaston d'Orléans. Sous les ordres du mestre de camp-lieutenant Pierre Mascarel de Boisgeoffroy[16], il sert en Flandre et est licencié le 27 février 1651.

  • Régiment de Duras cavalerie (1646-1651)
C'est l'ancien régiment de Turenne cavalerie qui prend le nom de « régiment de Duras cavalerie » après avoir été donné le , à Jacques-Henri de Durfort, marquis de Duras. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Allemagne à la bataille d'Augsbourg en 1646, puis il passe en Flandre en 1647, retourne en Allemagne en 1648, revient en Flandre en . Il suit la fortune de Turenne en 1650, et participe à la bataille de Rethel, et rejoint la Flandre en 1651. Jacques-Henri de Durfort, marquis de Duras ayant choisi le camp rebelle, il est destitué et remplacé, le , par Louis de Boham, comte de Nanteuil. Il prend alors le nom de régiment de Nanteuil cavalerie.

  • Régiment de Duras cavalerie (1645-1651) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans N. de Durfort, comte de Duras, neveu de Turenne. Il combat en Allemagne, se trouve à la bataille de Mariendhal en 1645. Il prend le nom de régiment de Rauzan cavalerie après avoir été donné, le , au comte de Rauzan frère du précédent.

Sommaire :
  • Régiment de Eggenfeld cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel baron d'Eggenfeld. Engagé dans la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis rejoint la Flandre en 1638. Il prend le nom de régiment de Wittinghof cavalerie après avoir été donné cette même année au colonel de Wittinghof.

C'est l'ancien régiment de Gouffier d'Heilly cavalerie qui prend le nom de « régiment d'Egmont cavalerie » après avoir été donné, en 1699, au comte d'Egmont. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, le régiment combat en Flandre à partir de 1701. Il prend le nom de régiment de Desmarets cavalerie après avoir été donné, en , à M. Desmarets.

  • Régiment d'Elbeuf cavalerie
Le régiment est levé, le , par Charles de Lorraine, duc d'Elbeuf. Envoyé en Allemagne, il se trouve à la bataille de Nördlingen, prise de Trêves en 1645 puis il passe en Flandre, et combat aux prises de Courtrai et de Bergues en 1646, à la prise d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648. Passé dans le parti parlementaire il se trouve au siège de Brie-Comte-Robert. Le régiment est licencié, le .

C'est l'ancien régiment des dragons du Cardinal, qui, cassé , est rétabli le sous le titre de « régiment des Fusiliers à cheval de Son Éminence ». Une ordonnance du lui donne le titre de régiment des Fusiliers à cheval du roi.

  • Régiment de Son Éminence cavalerie
C'est l'ancien régiment de Mazarin-Étranger cavalerie deuxième (1649-1651), qui est rétabli, le , à la rentrée de Mazarin aux affaires sous le titre de « régiment de Son Éminence cavalerie ». Mis sous le commandement du mestre de camp-lieutenant, Balthasar de La Cardonnière, le régiment se trouve aux batailless de Bléneau, d'Étampes, et du faubourg Saint-Antoine en 1652, aux sièges de Rethel et de Mouzon en 1653, aux prises de Stenay et de Clermont-en-Argonne, au secours d'Arras, et au siège du Quesnoy en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, et au siège de Valenciennes en 1656. Le , il est donné au mestre de camp-lieutenant comte de La Feuillade qui le conduit en Italie et avec lequel il se trouve au siège d'Alexandrie. Revenu en Flandre en 1658, il se participe à la bataille des Dunes. Le régiment est licencié en Picardie, le après la mort de Jules Mazarin.

Ce régiment est l'un des douze que le cardinal de Richelieu organisa le dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Sous le titre de « régiment d'Enghien cavalerie », il eut pour chef Louis de Bourbon, duc d'Enghien, qui en confia le commandement direct à N. de Saulx chevalier de Tavannes. Après à la mort de son père, Louis de Bourbon devient le 4e prince de Condé et le le régiment prend alors le titre de régiment de Condé cavalerie.

Le régiment est levé le 17 janvier 1649, pour le parti rebelle, au nom d'Henri-Jules de Bourbon, duc d'Enghien, fils du prince de Condé. Il devient le régiment de Bourbon cavalerie en 1686 après la mort du Grand Condé.

  • Régiment d'Epernon cavalerie
Le régiment est levé le 26 juin 1650 par Bernard de Nogaret, duc d'Epernon. Il sert en Guyenne, et participe à la réduction de Bordeaux en 1650. Réformé après la campagne de 1656, il est rétabli le 24 avril 1652 en Guyenne. Envoyé en Bourgogne, il se trouve siège de Bellegarde en 1653, retourne en Guyenne, puis passe en Piémont et assiste au combat de la Bormida en 1654 et au siège d'Alexandrie en 1657. Il est licencié en Italie le 20 juillet 1660.

  • Régiment d'Erlach cavalerie Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé, le , par Jean Louis d'Erlach pour participer à la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Allemagne, il rejoint la Flandre, et se trouve à bataille de Lens en 1648. Il prend le nom de régiment d'Hollach cavalerie après avoir été donné le , à Jules, comte d'Hollach.

Le régiment est formé le par Timoléon de Séricourt, marquis d'Esclainvilliers[note 4] dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Le marquis d'Esclainvilliers ayant été établit commissaire général de la cavalerie, le , le régiment est renommé régiment du Commissaire Général cavalerie.

  • Régiment d'Espense cavalerie
C'est l'ancien régiment de régiment de Vatimont cavalerie (1650-1651), qui est renommé « régiment dd'Espense cavalerie » après avoir été donné, le , au lieutenant-colonel Louis de Beauveau d'Espense. Il combat en Champagne, puis il est engagé au secours d'Arras en 1654, et se trouve en garnison au Quesnoy de 1656 à 1658. Il participe à la bataille des Dunes en 1658 puis il est mis en garnison à Bergues en 1659. Il est licencié le .

  • Régiment d'Espiès cavalerie
C'est l'ancien régiment de Rubécourt cavalerie, qui est renommé « régiment d'Espiès cavalerie » après avoir été donné le à Charles Cossart, marquis d'Espiès[17]. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, le régiment se trouve aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, au secours de Guise et à la bataille de Rethel en 1650, au secours de Dunkerque et à la prise de Vervins en 1652, aux prises de Rethel et de Mouzon en 1653, à la prise de Stenay en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé, de Saint-Ghislain en 1655 et au siège de Valenciennes en 1656 durant lequel le mestre de camp y est tué, et le régiment est alors réformé.

  • Régiment d'Espinay cavalerie
C'est l'ancien régiment de Châteauneuf cavalerie, qui est renommé « régiment d'Espinay cavalerie » après avoir été donné en 1658, à M. d'Espinay. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il participe à la bataille des Dunes et est licencié après la campagne.

Dans le cadre des rébellions huguenotes, l'unité est engagée au Siège de Saint-Jean-d'Angély en 1621 et au combat de Riez en 1622.


  • Régiment d'Espenan-hongrois cavalerie Régiment hongrois
Ce régiment hongrois est formé, le , par Roger de Bossost, comte d'Espenan dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Picardie, il rejoint la Champagne en 1636, et participe au secours de Corbie. Il est licencié en .

  • Régiment d'Esté cavalerie Régiment italien
C'est l'ancien régiment Broglio cavalerie, qui est renommé « régiment d'Esté cavalerie » après avoir été donné, le , au prince Alméric d'Esté. Il participe au siège d'Alexandrie en 1657, et aux sièges de Valencia et de Mortara en 1658. Le régiment est licencié en Italie, .

  • Régiment d'Estrades cavalerie
Le régiment est levé, le , par Godefroy, comte d'Estrades. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il combat en Italie puis rejoint la Picardie en 1651, retourne en Italie en 1652, et passe en Catalogne en 1655. Le régiment est licencié en 1657 en Catalogne[18].


  • Carabins Étrangers de Saint-Simon
Le régiment est formé, le , avec les compagnies étrangères placées sous les ordres d'Arnaud de Corbeville, et donné à Claude de Rouvroy, duc de Saint-Simon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, il est cassé le et rétabli le avec les anciens carabins sous le nom de régiment de Saint-Simon cavalerie.

  • Régiment de dragons Étrangers du Roi également appelé Dragons Étrangers du Roi
Ce régiment de dragons est formé en Allemagne sur le pied de 4 compagnies, en vertu d'une autorisation royale du , et donné à Montecuculli dans un moment où ce célèbre général des Impériaux était résolu à passer au service du roi de France. Sous le commandement de par César Degli Oddi, ces dragons, montés sur des bidets suivant l'ancienne tradition, et d'ailleurs armés, équipés et disciplinés en tout comme une troupe d'infanterie, arrivèrent au mois de et furent vus à La Fère par le roi Louis XIV, qui voulut en être le chef titulaire, et les nomma « Dragons Étrangers du Roi ». Le , 12 compagnies du « régiment de Dragons Étrangers du Roi » forment le régiment Royal dragons et 8 compagnies forment le régiment Colonel-Général dragons.

Sommaire :
  • Régiment de Fabry cavalerie
Le régiment est levé le 20 juin 1644, par N. de Fabry. Envoyé à l'armée de Flandre, il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Feuquières cavalerie
C'est l'ancien régiment de Beauregard-Champron cavalerie qui prend le nom de « régiment de Feuquières cavalerie » après avoir été donné le , à Charles de Pas, baron de Feuquières. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il quitte la Catalogne pour la Lorraine en et se trouve à la prise de Longwy en 1646 puis il passe en Italie, et assiste au siège de Crémone en 1647, au siège et bataille de Crémone en 1648. Envoyé en Champagne, il participe à la bataille de Rethel en 1650 et passe en Lorraine en 1651. Le régiment est licencié en .


C'est l'ancien régiment de Trefski cavalerie qui prend le nom de « régiment de Flechstein cavalerie » après être devenu la propriété du colonel Flechstein le . Il est cité en 1643 à la bataille de Tuttlingen, aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen en 1645. En 1647, le « régiment de Flechstein cavalerie » est à l'armée de Flandre et il était, depuis le , complètement assimilé aux régiments français. Il retourne en Allemagne en 1648, revient en Flandre en 1649 et il prend le nom de régiment de Nimitz cavalerie après avoir été donné au colonel Nimitz en 1649.


  • Régiment de Folleville cavalerie
Le régiment est levé le 18 juillet 1650, par Guillaume Le Sens, marquis de Folleville dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Champagne, il participe à la bataille de Rethel en 1650 puis il passe, en 1651, en Guyenne et en 1652, il assiste au siège de Saintes, au combat de Pons, et au combat de Montamé où il est écrasé. Recomposé, il rejoint la Champagne en 1653, et participe au secours de Mouzon, au siège de Sainte-Menehould, puis à l'expédition de Naples en 1654, et à prise de Castellamare. Il est licencié après la campagne de 1654.


  • Régiment de Forbus cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le . Sous le commandement du colonel de Forbus, il est envoyé en Lorraine et sur le Rhin en 1636 dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il prend le nom de régiment de Rusworms cavalerie après avoir été donné au colonel Rusworms le .


Le régiment est formé, le , par Antoine de Foucauld, avec la moitié du régiment du maréchal de La Mothe-Houdancourt qui venait de passer dans le parti rebelle. Affecté à l'armée de Catalogne, il est incorporé par ordre du , dans le régiment de régiment de Créquy-français cavalerie, qui est rétabli pour François de Blanchefort, marquis de Créquy, Antoine de Foucauld restant mestre de camp lieutenant. Envoyé en Guyenne, il passe en Italie en 1652, revient en Guyenne en 1653 et repasse en Italie en 1655. Le , il reprend son nom initial après avoir été donné à Antoine de Foucauld. Envoyé en Picardie, il se trouve au siège de Valenciennes en 1656, retourne en Italie, et participe au secours de Valencia, prise de Varas et de Novi en 1657, aux sièges de Valencia et de Mortara en 1658. Le régiment est licencié en Italie le , à l'exception de la compagnie d'Antoine de Foucauld. Le régiment est rétabli le , toujours sous le nom de « régiment de Foucauld cavalerie ». Envoyé en Roussillon en 1667, il est en garnison à Rodez en 1668 et est licencié le de la même année, sauf la compagnie de mestre de camp qui figure dans la liste des 66 escadrons du . Rétabli le , avec la compagnie de Foucauld, par Jean-Raymond de Villardis, comte de Quinson dont il était capitaine-lieutenant, il prend alors le nom de régiment de Quinson cavalerie.

  • Régiment de dragons-étrangers des Fourneaux
C'est l'ancien régiment de dragons-étrangers d'Arzilliers qui prend le nom de « régiment de dragons-étrangers des Fourneaux » après avoir été donné, en 1648, à Antoine de Greffain des Fourneaux. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il se trouve en Flandre et il participe aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, à la prise de Guise, et à la bataille de Rethel, où il est presque détruit en 1650. Réduit à une compagnie franche, le , celle-ci sert de noyau au régiment de Brinon cavalerie-étrangère. Rétabli, régiment se trouve à l'armée de Turenne, et participe aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652 puis il passe en Champagne, et assiste au siège de Sainte-Menehould en 1653, à la prise de Stenay, au secours d'Arras en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1657, à la bataille des Dunes, et aux prises de Dunkerque et d'Ypres en 1658, puis il est licencié en Flandre, le . La compagnie du mestre de camp, maintenue sur pied, fait partie du secours envoyé en Hongrie en 1664 et participe à la bataille de Saint-Gothard. Le , le régiment est rétabli, et, lors de la guerre de Dévolution, il est en Flandre en 1667, et assiste à la prise de Lille puis il est mis en garnison à Menin et est licencié le , à l'exception de la compagnie du mestre de camp. Le , il est rétabli à 6 compagnies et il est engagé dans la guerre de Hollande en 1672. Mis en garnison à Utrecht en 1673, il prend le nom de régiment de dragons-étrangers de Varennes le , après avoir été donné à Joseph Alexandre de Nagu, marquis de Varennes.

  • Régiment de Fresnay cavalerie
Le régiment est levé le , par M. de Fresnay dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Italie en 1641 puis en Roussillon en 1642 et prend le nom de Régiment de Léran cavalerie après avoir été donné à M. de Léran.
Sommaire :
  • Régiment de Gamaches cavalerie Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé, le , par Nicolas Joachim Rouhault, marquis de Gamaches[note 5]. Il combat en Allemagne, et est présent à la bataille de Nordlingen, et aux prises d'Heillbronn et de Trêves. Passé en Flandre, il participe à la prise de Dunkerque en 1646, à la prise de La Bassée en 1647, à la bataille de Lens, aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648. Le régiment est licencié en Flandre à la fin de la campagne de 1650.

C'est l'ancien régiment de Gesvres cavalerie qui prend le nom de « régiment de Gandelus cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis Potier de Gesvres, marquis de Gandelus. Le régiment prend le nom de régiment de Tresmes cavalerie après avoir été donné, en , au duc de Tresmes.


Ce régiment allemand est donné en 1630 par Gustave-Adolphe, roi de Suède, à Jean, comte de Gassion. Il est admis le à la solde du royaume de France, sur le pied de 14 compagnies de chevau-légers et 2 compagnies de dragons. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est affecté à l'armée de Lorraine en 1635 et participe à la prise de Charmes et de Neufchâteau en 1635, puis il passe en Bourgogne en 1636 et se trouve au siège de Dole. Il rejoint la Flandre et participe aux sièges de Landrecies et de La Capelle en 1637, au siège de Saint-Omer en 1638, au siège d'Hesdin en 1639 et à la répression des troubles de la Normandie, puis il rejoint l'armée de Picardie en 1640. En 1641, le régiment reçoit l'incorporation du régiment d'Haudicourt-étranger cavalerie, il est mis sur le pied français et fourni 6 compagnies françaises pour former le régiment d'Alais cavalerie. Cette même année il participe au siège d'Aire. Le , il prend le titre de régiment Mestre de camp général cavalerie, après la nomination de Jean de Gassion en tant Mestre de camp général de la cavalerie légère. Il reprend le nom de « régiment de Gassion cavalerie » le et participe aux sièges de Courtrai[24] et de Mardyck en 1646 et au siège de Lens en 1647 durant lequel Jean de Gassion est tué. Le régiment prend alors le nom de régiment de La Villette cavalerie après avoir été donné le à Pierre-Guillaume de La Villette[25], son lieutenant-colonel.

  • Régiment de Genlis cavalerie
C'est l'ancien régiment de La Ferté-Imbaut cavalerie, qui est renommé « régiment de Genlis cavalerie » après avoir été donné , à Florimond Bruslard, marquis de Genlis. Durant la Fronde, le régiment engagé dans les troupes royales, commandées par le vicomte de Turenne, se trouve aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652 puis il passe en Champagne et participe au siège de Sainte-Menehould en 1653. Donné le , à René Bruslard, marquis de Genlis, oncle du précédent le régiment assiste aux prises de Stenay et du Quesnoy, au secours d'Arras en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, à la prise de Cambrai et de Saint-Venant en 1657, à la bataille des Dunes, aux prises de Dunkerque, de Bergues et de Dixmude en 1658. Licencié en Flandre le la compagnie du mestre de camp est conservée sur pied. Dans le cadre de la guerre de Dévolution, le régiment est rétabli le et se trouve aux sièges de Tournai, de Douai et de Lille en 1667. Le régiment est de nouveau licencié le à l'exception de la compagnie du mestre de camp qui est maintenue sur pied et qui devient le , la compagnie des « Gendarmes d'Anjou » devenu ensuite les « Gendarmes de Monsieur ».

  • Régiment de Gesvres cavalerie (1638-1661)
Ce régiment est formé le par Louis François Potier marquis de Gesvres. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve au combat de la Bidassoa et au siège de Fontarabie en 1638. Le régiment rejoint la Flandre et participe au siège d'Hesdin en 1639, puis il passe en Picardie en 1640 et assiste aux prises d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641, à la défense de La Bassée en 1642. Passé en Lorraine, il assiste au siège de Thionville, où le mestre de camp, Louis François Potier marquis de Gesvres est tué en 1643. Remplacé le , par son frère, François Potier, marquis de Gandelu, qui prend le nom de marquis de Gesvres, le régiment participe à la prise de Sierk et rejoint la Flandre, et participe aux prises de La Capelle et de Gravelines en 1644, aux prises de Cassel, de Mardyck, de Lencke, de Bourbourg, de Menin, d'Armentières, de Béthune, de Lillers, et de Saint-Venant, en 1645. Il prend ses quartiers d'hiver à Amiens et est dirigé en Catalogne en 1646, où il se trouve au siège de Lérida durant lequel le mestre de camp, François Potier, est tué. Il est remplacé, le , par Antoine de Choiseul-Stainville, comte de Couvonges, qui y incorpore le régiment de Couvronges cavalerie, un régiment qu'il possédait déjà ainsi que le régiment de Sully cavalerie. Le comte de Couvonges ayant été tué au siège de Lérida également en 1646, le régiment est donné à Léon Potier duc de Gesvres, neveu des précédents mestres de camp, qui y incorpore également le régiment de Gesvres cavalerie (1645-1646), un régiment qu'il possédait déjà. Envoyé en Flandre, il se trouve aux sièges de Dixmude, de La Bassée et de Lens en 1647, aux sièges d'Ypres et de Furnes en 1648, au blocus de Paris, au combat de Charenton, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, au secours de Guise et à la bataille de Rethel en 1650, et au secours de Dunkerque en 1652. Envoyé en Champagne il participe aux prises de Vervins, de Mouzon et de Sainte-Menehould en 1653, au combat de Stenay, au secours d'Arras et à la prise du Quesnoy en 1654, aux prises de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, aux sièges de Valenciennes et de La Capelle en 1656, au secours d'Ardres, et aux prises de Saint-Venant, de La Mothe-aux-Bois et de Mardyck en 1657, à la bataille des Dunes et aux sièges de Dunkerque, de Bergues et de Dixmude en 1658. Il est licencié en Flandre le .

  • Régiment de Gesvres cavalerie (1645-1646)
C'est l'ancien régiment de Bourry cavalerie, qui est renommé « régiment de Gesvres cavalerie » après avoir été donné le à Léon Potier, duc de Gesvres. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Flandre française et participe aux sièges de Courtrai[24], de Bergues et de Dunkerque en 1646. Il est incorporé à la fin de la campagne dans le régiment de Gesvres cavalerie (1638-1661), un autre régiment appartenant au duc de Gesvres.

C'est l'ancien régiment de Desmarets cavalerie qui prend le nom de « régiment de Gesvres cavalerie » après avoir été donné, en , à François Joachim Potier, marquis de Gesvres. Le régiment combat dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne et lors de la guerre de la Quadruple-Alliance il se trouve en Espagne en 1719. Il prend le nom de régiment de Gandelus cavalerie après avoir été donné, le , à Louis Potier de Gesvres, marquis de Gandelus frère du précédent, marquis de Gandelus.


  • Régiment de Goësbriant dragons Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé, le , par Jean-Baptiste Budes, comte de Goesbriant dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé en Allemagne, il se trouve à la Combat de Wolfenbüttel en 1641, à la prise d'Ordingen, à la bataille de Kampen (en) en 1642, au siège de Rhothweil en 1643 durant lequel le mestre de camp y est tué. Il prend le nom de régiment de Tracy dragons après avoir été donné, , à Alexandre de Prouville, marquis de Tracy.

  • Régiment de Goësbriant cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Muller cavalerie, qui est renommé « régiment de Goësbriant cavalerie » le , après avoir été donné à Jean-Baptiste Budes, comte de Goësbriant. Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve à la prise d'Ordingen et à la bataille de Kampen (en) en 1642, au siège de Thionville en 1643, puis au siège de Rothweil, durant lequel Goësbriant y est tué. Le régiment prend alors le nom de régiment de Rosen nouveau après avoir été donné à Jean de Rosen, le colonel ayant déjà un autre régiment de son nom (régiment de Rosen ancien).

  • Régiment de Gonzagues cavalerie
C'est l'ancien régiment de Bougy cavalerie, qui prend le nom de « régiment de Gonzagues cavalerie » après avoir été donné après avoir été donné le , au marquis de Gonzagues. Le régiment est licencié en Catalogne la même année.

C'est l'ancien régiment de Châlons cavalerie qui prend le nom de « régiment de Gouffier d'Heilly cavalerie » après avoir été donné, le , à Charles-Antoine, marquis de Gouffier d'Heilly. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le régiment reste sur le Rhin jusqu'à la paix de Ryswick. Il prend le nom de régiment d'Egmont cavalerie après avoir été donné, en 1699, au comte d'Egmont.

  • Régiment de Gramont cavalerie
C'est l'ancien régiment de Guiche cavalerie, qui est renommé « régiment de Gramont cavalerie » le , après que le comte de Guiche ait pris le titre de duc de Gramont. Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve en Flandre de 1646 à 1648, et participe à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris en 1649, retourne en Flandre et est envoyé au secours de Mouzon et de Rethel en 1650. En 1651, il repasse en Flandre et rejoint la Guyenne puis il passe en Lorraine en 1654, participe à la prise de Clermont-en-Argonne[26] et secours d'Arras en 1654, au siège de Landrecies en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, il passe en Flandre en 1657, assiste à la bataille des Dunes en 1658. Dans ses mémoires, Roger de Bussy-Rabutin témoigne que c'était un des plus braves régiments qu'il ait vus. Le régiment est licencié le .

Régiment de Grancey cavalerie (1642-1645)
Le régiment est levé le , par Jacques, comte de Grancey dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Lorraine, il passe en Picardie, et participe à la bataille de Rocroi, aux sièges d'Émery, de Barlemont, de Maubeuge, de Thionville, et de Sierk en 1643. Passé en Flandre, il se trouve au siège de Gravelines en 1644. Il prend le nom de régiment de Beaujeu cavalerie après avoir été donné, le , à Claude-Paul de Villiers, comte de Beaujeu.

Régiment de Grancey cavalerie (1642-1645)
C'est l'ancien régiment de Chamboy cavalerie, qui est renommé « régiment de Grancey cavalerie » après avoir été rétabli, le 13 février 1650, avec les 5 mêmes compagnies, par Jacques, comte de Grancey dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Normandie et reprend le nom de régiment de Chamboy cavalerie après avoir été rendu à N. de Chamboy à la fin de 1650.

Régiment de Granpré cavalerie
Le régiment est levé le 9 juillet 1648, par Charles François de Joyeuse, comte de Grandpré. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Flandre, et se trouve à la prise de Furnes. Cassé 20 janvier 1650, pour rébellion du mestre de camp, le régiment est rétabli 26 février, par Jean-Armand de Joyeuse, chevalier de Grandpré, frère du précédent, qui prend le nom de comte de Joyeuse, et le régiment devient le régiment de Joyeuse cavalerie

  • Régiment de Gritti cavalerie Régiment italien
Ce régiment italien est levé le par N. Gritti pour participer à la guerre de Trente Ans. Envoyé en Allemagne, il se trouve à la bataille de Fribourg et à la prise de Philisbourg en 1644. Il prend le nom de régiment de Bentivoglio cavalerie après avoir été donné, le , à Cornelio, marquis Bentivoglio.

  • Régiment de Guiche cavalerie
Le régiment est formé, le , par Antoine de Gramont, comte de Guiche dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé sur le Rhin, il est cassé . Rétabli le , il est envoyé en Flandre, et participe au siège de Saint-Omer. Il se trouve en Flandre et sur la Meuse en 1639, rejoint la Picardie en 1640, et se trouve à la prise d'Arras, au combat de Bapaume en 1640, au siège de Bapaume en 1641, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643. Il passe en Allemagne en 1644, et assiste à la bataille de Fribourg en 1644 et à la bataille de Nordlingen en 1645. Le régiment prend le nom de régiment de Gramont cavalerie après que le comte de Guiche ait pris le titre de duc de Gramont, le .


  • Régiment de Guise cavalerie
C'est l'ancien régiment de Bissy cavalerie, qui est renommé « régiment de Guise cavalerie » après avoir été donné à Louis, duc de Guise à la fin de l'année 1667. Engagé dans la guerre de Dévolution, il participe à la conquête de la Franche-Comté en 1668 puis il est licencié le , après le traité d'Aix-la-Chapelle, à l'exception de la compagnie qu'avait conservée le marquis de Bissy, et qui figure dans la liste du . Cette compagnie a probablement servi de noyau à l'un des régiments créé le , mais elle avait sans doute changé de propriétaire, et il est impossible de la suivre.

Sommaire :

  • Régiment de Halluyn cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Nassau cavalerie, qui est renommé « régiment de Halluyn cavalerie » le , après avoir été donné à Charles de Schomberg, duc d'Halluyn. Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment est envoyé en Catalogne en 1642, et il est licencié en .

  • Régiment d'Harcourt cavalerie (1641-1660)
Le régiment est levé, le , par Henri de Lorraine, comte d'Harcourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, il participe aux sièges d'Ivrée, de Chivasso, de Ceva, en 1641, puis il passe en Roussillon où il concourt aux prises de Collioure, de Perpignan, et de Salces 1642. Il rejoint la Picardie, prend part à la bataille de Rocroi, aux prises de Thionville et de Sierk en 1643. Il se trouve en Lorraine en 1644, en Flandre en 1645 où il est aux prises de Cassel et de Mardyck. Passé en Catalogne, il concourt aux prises d'Agramont, à la bataille de Llorens[27], en 1645 puis au siège de Lérida, et rejoint la Flandre où il participe aux prises de Courtrai, de Bergues en 1646, à la prise de Dixmude en 1647, à la bataille de Lens, aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648, au blocus de Paris, au siège de Brie-Comte-Robert, aux prises de Cambrai et de Condé en 1649, aux prises de Guise, de Mouzon, et à la bataille de Rethel en 1650. Il se trouve en Guyenne en 1651, en Berry en 1652, où il participe au siège de Montrond, à la bataille du faubourg Saint-Antoine. Passé en Roussillon en 1653, il est battu en 1654 par la garnison de Puigcerdà, il se trouve en Catalogne en 1655 et retourné en Picardie, il assiste au siège de Valenciennes en 1656, à la bataille des Dunes, et aux sièges de Dunkerque, de Menin et d'Ypres en 1658. Le régiment est licencié en Flandre le .

  • Régiment d'Harcourt cavalerie (1648-1648)
Le régiment est levé, le 9 juillet 1648, par le chevalier d'Harcourt dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Flandre, il participe au siège de Furnes et est licencié après la campagne.


  • Régiment d'Haudicourt-étranger cavalerie
Ce régiment étranger est levé, le , par N. de Haucourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé sur le Rhin, il participe à la bataille de Vaudrevange en 1635, puis passe sur la Meuse en 1636, participe au secours de Corbie, rejoint la Lorraine en 1637, la Flandre en 1638, assiste au siège de Saint-Omer en 1638, et au siège d'Hesdin en 1639. Il est incorporé le dans le régiment de Gassion cavalerie.

  • Régiment d'Haussonville cavalerie Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par le comte d'Haussonville, pour combattre dans la guerre de Trente Ans. Il se trouve en Allemagne en 1641, en Lorraine en 1642, en Allemagne en 1643 et il participe à la bataille de Nordlingen en 1645, où il semble avoir été détruit

  • Régiment d'Heudicourt cavalerie (1641-1648)
Ce régiment de cavalerie est levé le par Michel Sublet d'Heudicourt dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Roussillon, il participe aux prises de Collioure, et de Perpignan en 1642. Il passe en Picardie et se trouve à la bataille de Rocroi en 1643 puis il est mis en garnison à Landrecies de 1644 à 1648 où il participe à la défense de cette ville. Il est réformé après la prise de la place.

Ce régiment de cavalerie est levé le par N. marquis d'Heudicourt dans le cadre de la guerre de Hollande. Réformé à la paix de Nimègue, sauf une compagnie qui est incorporée dans le régiment de Vivans cavalerie, il est remis sur pied en 1682 sous le nom de régiment de Praslin cavalerie, du nom de son mestre de camp Jean-Baptiste Gaston de Choiseul-Praslin.

  • Régiment d'Hocquincourt cavalerie[28]
Le régiment est levé le 30 mai 1650, par Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il sert en Champagne et il participe à la bataille de Rethel en 1650, puis il passe en Flandre en 1651. En 1652, il se trouve aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine. Le 26 mai 1653, le régiment est donné, au frère du précédent et il sert en Picardie, puis Catalogne. Il se trouve en Italie en 1656, en Champagne en 1658, et est licencié en 1659.

  • Régiment d'Hollach cavalerie Régiment allemand
C'est l'ancien régiment d'Erlach cavalerie, qui est renommé « régiment d'Hollach cavalerie » après avoir été donné le , à Jules, comte d'Hollach. Il suit le prince de Condé pendant La Fronde et est cassé. Rétabli, le , il se trouve en Lorraine en 1651. Il retourne au parti du prince de Condé en 1653 et rentre au service du roi, le . Il est licencié, le .

  • Régiment de Humes cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Humes. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis il passe en Flandre en 1638. Il participe au siège de Saint-Omer, et au combat de Polincove en 1638 et au siège et combat d'Arras en 1640. Il prend le nom de régiment de Chambres cavalerie après avoir été donné le à Monsieur de Chambres, frère de l'aumônier du cardinal de Richelieu.
Sommaire :

Ce régiment catalan est levé, le , par Joseph d'Ardenne d'Aragon, comte d'Ille dans le cadre de la guerre des faucheurs. Il prend le nom de régiment de Lançon cavalerie après son achat par Jacques de Pouilly de Lançon le .

Sommaire :
Régiment de Joyeuse cavalerie[28]
C'est l'ancien régiment de Granpré cavalerie, qui est renommé « régiment de Joyeuse cavalerie » le 26 février 1650 après avoir été donné à Jean-Armand de Joyeuse, chevalier de Grandpré frère du précédent mestre de camp Charles François de Joyeuse, comte de Grandpré qui avait été démis de son commandement le 20 janvier 1650, pour rébellion. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il rejoint la Champagne, et participe à la prise de Guise et à la bataille de Rethel en 1650. En 1653, il se trouve aux prises de Rethel et de Mouzon, en 1654 aux prises de Liège, de Virton, de Stenay, et de Clermont-en-Argonne, en 1655, il assiste aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain. En 1656, il se trouve au siège de Valenciennes, en 1657 à la prise de Montmédy, en 1658, il bat à Sillery la garnison de Rocroi surprise dans une course puis il se trouve au siège de Dunkerque et à la bataille des Dunes. Licencié en Flandre le 18 avril 1661, excepté la compagnie mestre de camp, le régiment est rétabli 7 décembre 1665. Engagé dans la guerre de Dévolution, il se trouve en 1667 aux prises de Tournai, de Douai et de Lille. Il est une nouvelle fois réformé, le 18 décembre 1667, à l'exception de la compagnie du mestre de camp, qui est complétée à 100 hommes, le 26 mai 1668, et qui fait partie des 66 escadrons réservés pour la formation de nouveaux régiments. Le régiment est rétabli le 9 août 1671 et rejoint, dans le cadre de la guerre de Hollande, l'armée de Turenne en 1672 avec laquelle il participe aux prises de Rees, d'Arnheim, de Skenke, de Nimègue, de Grave, et de Bommel et en 1673 à la prise d'Unna. Il prend le nom de régiment de Locmaria cavalerie après avoir été donné, en 1674, à Louis François du Parc, marquis de Locmaria.

Sommaire :
  • Régiment de Kanofski cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Bouillon cavalerie, qui est renommé « régiment de Kanofski cavalerie » après avoir été donné en 1643 à Frédéric Louis Kanofski. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et à la bataille de Nördlingen en 1645. Kanofski meurt à Strasbourg le ; son tombeau est au temple Saint-Thomas. Le régiment prend le nom de régiment de Turenne cavalerie (1646-1650) après avoir été donné, le , au maréchal de Turenne.
Sommaire :
  • Régiment de La Bloquerie cavalerie Régiment liégeois
Le régiment liégeois est admis à la solde de la France le , sous les ordres du colonel de La Bloquerie dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Bourgogne, il est donné, le , à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin qui l'incorpore dans le régiment de Marchin cavalerie.

  • Régiment de La Chapelle-Baloue cavalerie
Le régiment est formé le , par Jean de Tiercelin de Rancé de La Chapelle-Baloue[29] dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, il se trouve au siège et au combat de Saint-Omer en 1638, puis il passe en Champagne où il assiste à la bataille de Thionville en 1639. En 1640, il rejoint le siège de Turin en Italie puis il passe en Roussillon en 1642 et participe aux prises de Collioure et de Perpignan. En 1643, il se trouve en Catalogne. En 1644, il prend le nom de régiment du Saussay cavalerie après avoir été donné à M. du Saussay.

  • Régiment de La Châtre cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Toiras cavalerie qui prend le nom de « régiment de La Châtre cavalerie » après avoir été donné le , à M. de La Châtre. Il sert en Flandre jusqu'à son licenciement le à l'exception d'une compagnie qui est versée dans le régiment d'Orléans cavalerie .

  • Régiment de La Clavière cavalerie
Ce régiment est levé le par Etienne Chamborant de La Clavière dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre puis en Champagne, il participe au siège et à la bataille de Thionville en 1639. Passé en Picardie, il se trouve au siège et au combat d'Arras en 1640, aux prises d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641. Il passe en Roussillon, et assiste aux prises de Collioure et de Perpignan en 1642 avant de retourner en Picardie, où il collabore à bataille de Rocroi, et à la prise de Thionville en 1643. Passé en Allemagne, il se trouve à la bataille de Fribourg, aux prises de Philisbourg, de Mayence, de Worms, de Spire, de Germersheim, et de Landau en 1644, à la bataille de Nordlingen, aux prises d'Heilbronn et de Trèves en 1645 et il est mis en garnison à Philippsburg en 1646. Il prend le nom de régiment de Meille cavalerie, après avoir été donné, le , à Henri de Foix, vicomte de Meille, à l'exception de la compagnie de La Clavière qui demeure compagnie franche, en garnison à Philippsburg.

  • Régiment de La Fare cavalerie
C'est l'ancien régiment de Sainte-Cécile cavalerie, qui est renommé « régiment de La Fare cavalerie » après avoir été vendu le à son commandant Charles, marquis de La Fare. Il participe à la guerre franco-espagnole en Catalogne. Mis en garnison de Barcelone en 1652, il est réduit à 3 compagnies en 1653. Mis en garnison de Gérone, il participe au siège de Villefranche en 1654. Après la mort de son mestre de camp, survenue à Barcelone le , le régiment, composé de trois compagnies, est réformé à l'exception de la compagnie mestre de camp qui est versée dans le régiment de Toiras cavalerie.

  • Régiment de La Ferté-Imbaut cavalerie
Le régiment est formé le , par Jacques d'Estampes, marquis de La Ferté-Imbault, sur le pied, comme tous les autres de la même date, de 6 compagnies de chevau-légers et 1 compagnie de mousquetaires, à 100 hommes chaque. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Flandre et se trouve à la prise du Câtelet, puis il passe en Champagne, et participe aux prises de Mouzon et d'Ivoy en 1639 et se trouve en garnison à Gravelines en 1641. Il rejoint la Picardie en 1642, assiste au siège de Thionville en 1643, puis il retourne en garnison à Gravelines en 1644. Envoyé en partie en Catalogne en 1645, la partie demeurée en Flandre sert aux sièges de Cambrai, de Furnes et de Dunkerque en 1645 et 1646, aux prises de de Dixmude et de Lens en 1647 où il est donné au fils du mestre de camp François d'Étampes. Le régiment réuni en entier se trouve en Flandre en 1648, où il participe au siège d'Ypres et à la bataille de Lens, puis au combat de Charenton en 1649 où il est repris par Jacques d'Estampes, marquis de La Ferté-Imbault. Le régiment se trouve en Bourgogne et Champagne en 1650, où il assiste à la bataille de Rethel, puis revient en Flandre en 1651. Il prend le nom de régiment de Genlis cavalerie après avoir été donné le , à Florimond Bruslard, marquis de Genlis.

  • Régiment de La Ferté-Sennectère cavalerie
Le régiment est formé le , par Henri, marquis de la Ferté-Sennectère dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, il se trouve au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras, et à la prise de Chimay en 1640, aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641. Il est à Calais en 1642 et participe à la bataille de Rocroi, aux prises de Thionville et de Sierk en 1643. Il est à Nancy en 1644 et 1645 et se trouve à la prise de Longwy en 1646. Il stationne à Courtrai en 1647 et participe à la prise d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648. Envoyé en Lorraine en 1649, il assiste au combat de Ligny en 1650, aux prises de Rethel, de Mouzon et de Sainte- Menehould en 1653, aux prises de Clermont-en-Argonne et de Belfort en 1654. De retour en Flandre, il participe aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655 puis il passe en Champagne en 1656 et collabore à la prise de Montmédy en 1657. Il est licencié à Pont-à-Mousson, .


  • Régiment de La Feuillade cavalerie
C'est l'ancien régiment de Linars cavalerie, qui est renommé « régiment de La Feuillade cavalerie » après avoir été donné le , à Léon d'Aubusson, comte de La Feuillade. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, le régiment participe aux batailles d'Honnecourt en 1642, de Gravelines en 1644 aux prises de Cassel, de Mardyck, ... en 1645, aux prises de Courtrai, de Bergues, ... en 1646, aux sièges de La Bassée et de Lens en 1647 durant lequel son mestre de camp est tué le . Il n'est alors plus question du régiment.

  • Régiment de La Force cavalerie
Le régiment est levé, le par Armand Nompar de Caumont, duc de La Force dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de La Luzerne cavalerie
Le régiment est formé le , par Henri de Briqueville, marquis de La Luzerne. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Lorraine et se trouve aux prises de Lunéville et de Brisach. Envoyé en Italie, il participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639, au secours de Casal et au siège de Turin en 1640. Il retourne en Lorraine, et assiste aux prises de Bar-le-Duc, de Pont-à-Mousson, de Saint-Mihiel, et d'Épinal en 1641. Il passe ensuite en Catalogne et participe à la bataille de Lérida en 1642 durant lequel le mestre de camp y est tué. Le régiment est alors réformé.

  • Régiment de La Marcousse cavalerie
C'est l'ancien régiment de Saint-Aunetz cavalerie, qui est renommé « régiment de La Marcousse cavalerie » après avoir été donné, en , à Pierre de Chissé de La Marcousse. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il participe au siège de Barcelone en 1652, puis il est envoyé en Italie en 1653, et se trouve à la bataille de Bormida en 1654 puis s'étant révolté contre son mestre de camp, le régiment est cassé. Il est rétabli en 1655 après épuration par le marquis de Saint-Aunetz. Affecté à l'armée de Catalogne, il est donné i656 au frère de Pierre de Chissé de La Marcousse, avec lequel il combat en Italie en 1658. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de La Meilleraye cavalerie également appelé régiment du Grand Maître cavalerie
Ce régiment est formé, le , par Charles de La Porte, marquis de La Meilleraye. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est envoyé aux Pays-Bas en 1635 et participe à la bataille des Avins, et aux prises de Tirlemont, de Diest, d'Aerschot et de Louvain en 1635. Cassé le , il est rétabli, le , pour le fils du marquis, Armand-Charles de La Porte, duc de La Meilleraye et il souvent désigné sous le nom de « régiment du Grand Maître », à cause de la charge de Grand maître de l'artillerie dont était pourvu son mestre de camp. Toujours dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Lorraine de 1638 à 1640, puis il rejoint la Picardie de 1641 à 1643, la Flandre de 1644 à 1650 où il assiste au siège de Gravelines et à la bataille de Lens en 1645 et 1648. Il est affecté à l'armée de Lorraine en 1651 et 1652, puis il est envoyé en Guyenne en 1653, puis en Flandre en 1654 et 1655 où il participe au siège de Landrecies. Le régiment est incorporé en 1656 avec le régiment de La Meilleraye-hongrois cavalerie, régiment hongrois que possédait en même temps le duc de La Meilleraye. Il se trouve en Flandre en 1657, où il participe à la bataille des Dunes en 1658. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de La Meilleraye cavalerie Régiment hongrois
Ce régiment hongrois est formé, le , par Charles de La Porte, marquis de La Meilleraye dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Bourgogne, il participe au siège de Dole en 1636, passe en Flandre en 1637, assiste aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle, rejoint la Lorraine en 1639, la Picardie en 1640 et se trouve aux sièges de Gravelines en 1644, au siège de La Mothe-aux-Bois en 1645, aux sièges de Courtrai[24], de Bergues et de Dunkerque en 1646. Donné, le , à Armand-Charles de La Porte, duc de La Meilleraye, il passe en Flandre, et se trouve à la bataille de Lens puis au blocus de Paris en 1649, retourne en Flandre en 1650, en Lorraine en 1651, en Guyenne en 1653, et en Picardie en 1654. Il est incorporé, en 1656, avec le régiment de La Meilleraye cavalerie également appelé régiment du Grand Maître cavalerie que possédait en même temps le duc de La Meilleraye. .

Le régiment est levé, en Flandre, le , par Philippe de La Mothe-Houdancourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, et participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639. Il passe en Roussillon en 1640 et est donné, le , à un autre membre de la famille de La Mothe-Houdancourt. Il rejoint la Catalogne, et se trouve aux prises de Constantin, de Tarragone et d'Almenas en 1641, aux combats de Flix, de Mirabel, et de Cap de Quiers[2] en 1643, au siège de Lérida en 1644, aux prises de Llorens et de Balaguer en 1645, au siège de Lérida en 1646 puis au nouveau siège de Lérida et à la prise d'Ager[30] en 1647, et à la prise de Tortose en 1648. Le maréchal de La Mothe-Houdancourt qui venant de passer dans le parti rebelle, le régiment est cassé le et ses compagnies servent à former deux régiments nouveaux, le régiment de Foucauld cavalerie et le régiment de Bissy cavalerie .

C'est l'ancien régiment de La Reine-Mère cavalerie qui, après la mort de la reine mère Anne d'Autriche le , prend le titre de « régiment de La Reine cavalerie » après avoir donné à la reine Marie-Thérèse. Le « régiment de La Reine cavalerie » devient sous la Révolution le 4e régiment de cavalerie et depuis le Premier Empire le 4e régiment de cuirassiers.

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Ce régiment est levé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans pour Anne d'Autriche. Il prend le titre de régiment de La Reine cavalerie en 1666 après la mort de la reine mère.


  • Régiment de La Roche-Chémerault cavalerie Régiment croate
C'est l'ancien régiment de Chémerault cavalerie, qui est renommé « régiment de La Roche-Chémerault cavalerie » le après avoir été donné, à Geoffroy de Barbezières de La Roche-Chémerault. Engagé dans la guerre franco-espagnole le régiment se trouve à la prise d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648, aux prises de Cambrai et de Condé en 1649, il se porte au secours de Mouzon, et la bataille de Rethel en 1650 et combat en Champagne en 1651 et il prend le nom de régiment de Chémerault-Étranger cavalerie.


  • Régiment de La Rocheguyon cavalerie
C'est l'ancien régiment de Lantillac cavalerie, qui est renommé « régiment de La Rocheguyon cavalerie » après avoir été donné, le , à Henri Roger du Plessis, comte de La Rocheguyon. Il est licencié en Flandre à la fin de la campagne de 1648.


  • Régiment de La Trémouille
Le régiment est levé le 8 mai 1650, par Louis marquis de La Trémouille. Il sert en Champagne, participe au secours de Guise et à la bataille de Rethel en 1650 et en 1651 au secours de Vervins. Il est licencié le 22 décembre 1651.

  • Régiment de La Valette cavalerie
Le régiment est levé, le par Louis de Nogaret, cardinal de La Valette dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat sur le Rhin en 1636. Cassé le il est rétabli le et formé en avril, avec la compagnie du cardinal, celles de Bligny, marquis de La Valette, Flaucourt, Bussy, Poyanne, Xaintes, Bonanne, et une compagnie de mousquetaires nouvelle. Il est envoyé en Italie, au secours de Verceil en 1638 et au combat et à la prise de Quiers en 1639. Il prend le nom de régiment de Turenne cavalerie après avoir été donné le , à Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne.

  • Régiment de La Vieuville cavalerie
Le régiment est levé, le 20 juin 1649, par N. de La Vieuville dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Flandre et est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment de Gassion cavalerie, qui est renommé « régiment de La Villette cavalerie » après avoir été donné le à Pierre-Guillaume de La Villette[25]. Il prend ses quartiers à Courtrai et rejoint l'armée de Flandre en 1648. Durant la Fronde, il participe au blocus de Paris, à la prise de Brie-Comte-Robert, retourne en Flandre et envoyé au mois de novembre 1649 en Guyenne. Il rejoint les armées de Flandre et de Paris en 1650, les armées de Flandre et de Guyenne en 1651 et il rallie les troupes de Turenne et participe à la bataille du faubourg Saint-Antoine, en 1652, passe à l'armée de Bourgogne en 1653 avec laquelle il est engagé au siège de Bellegarde-sur-Saône[33],[34], rejoint la Flandre et attaque des lignes d'Arras en 1654, retourne en Flandre en 1655, en Picardie en 1656, en Flandre en 1657, et se trouve à la bataille de Rossbach la même année et à la bataille des Dunes en 1658. Après la paix, le régiment prend ses quartiers à Audenarde et il est licencié le .

  • Régiment du Lac cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Schack cavalerie, qui est renommé « régiment du Lac cavalerie » après avoir été donné le à Pierre de Villacomblay du Lac. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il combat en Catalogne et participe à la défense de Barcelone en 1651. Il prend le nom de régiment de Marsilly cavalerie après avoir été donné le à Antoine Deschamps marquis de Marsilly.


  • Régiment de Lameth cavalerie (1647-1648) Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Margraf cavalerie, qui est renommé « régiment de Lameth cavalerie » après avoir été donné en 1647, à François, vicomte de Lameth. Engagé dans la guerre de Trente Ans il combat en Flandre. Il prend le nom de régiment de Schütz cavalerie après avoir été donné, en 1648, au colonel Schütz.

  • Régiment de Lameth cavalerie (1647-1648)
Le régiment est levé le 3 mars 1650, par François vicomte de Lameth. Il sert en Champagne et est licencié le 2 janvier 1653, à l'exception de la compagnie du mestre de camp.

C'est l'ancien régiment d'Ille cavalerie, qui est renommé « régiment de Lançon cavalerie » après avoir été acheté, par Jacques de Pouilly de Lançon le . Il prend le nom de régiment de Bezons cavalerie après avoir été donné à Jacques Bazin, marquis de Bezons, le .

  • Régiment de Langey cavalerie Régiment catalan
C'est l'ancien régiment de Caramany cavalerie, qui est renommé « régiment de Langey cavalerie » après avoir été donné, en 1653, à René de Cordouan, marquis de Langey, le héros du dernier congrès toléré en conclusion d'un procès pour cause d'impuissance[12]. Durant la guerre de Trente Ans, il se trouve au siège de Villefranche-de-Conflent en 1654. Il prend le titre de régiment de Conti Étranger cavalerie après avoir été donné, le , à Armand de Bourbon, prince de Conti.


  • Régiment de Lantillac cavalerie
Le régiment est levé, le , par M. de Lantillac pour participer à la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, il prend le nom de régiment de La Rocheguyon cavalerie après avoir été donné, le , à Henri Roger du Plessis, comte de La Rocheguyon.

  • Régiment de Larboust cavalerie
C'est l'ancien régiment de Conti cavalerie, qui est renommé « régiment de Larboust cavalerie » après avoir donné, en , après la mort Armand de Bourbon, prince de Conti, au vicomte de Larboust. Le régiment combat en Flandre en 1667. Il est licencié à Bergues le , la compagnie du mestre de camp est conservée car elle figure dans la liste de 1670. Par contre on ignore dans quelle formation cette compagnie est entrée en 1671

  • Régiment de Laurière cavalerie
Le régiment est levé, le 20 janvier 1649, par Charles Élie de Pompadour de Laurière. Il sert en Limousin et est licencié la même année, après les troubles.


  • Régiment de Le Ferron cavalerie (1635-1636)-----
Le régiment est formé, le , par Charles-Claude Le Ferron dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté sur le Rhin, il rejoint l'Italie en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de Le Ferron cavalerie (1644-1657)
C'est l'ancien régiment de Treillis cavalerie, qui est renommé « régiment de Le Ferron cavalerie » après avoir été donné le , à Charles-Claude Le Ferron[35]. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Catalogne en 1645, participe au siège de Roses et au combat de Llorens (ca) en 1645, à la prise de Balaguer et au premier siège de Lérida en 1646, au second siège de Lérida en 1647, il passe en Italie, en Catalogne en 1649, en Bourgogne en 1650, puis en Flandre et en Champagne, et participe à la bataille de Rethel en 1650. Il retourne en Catalogne en 1651 et 1652, rejoint l'Italie en 1653, et participe au combat de la Rochetta et prise de Carpignano en 1653, au secours de Reggio en 1654, à la prise de Pavie en 1655, au siège de Valencia en 1656, au secours de Valencia et au siège d'Alexandrie en 1657. Le régiment est licencié à la fin de cette campagne.

  • Régiment de Léchelle cavalerie Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est admis à la solde de la France le , sous les ordres du colonel de Léchelle dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Bourgogne, il y reste jusqu'en 1638, et passe en Champagne en 1639 et en 1640. Il est envoyé en Picardie en 1641, participe à la bataille de Rocroi en 1643, puis il passe en Allemagne, et se trouve à la bataille de Tuttlingen la même année. Il est engagé dans la bataille de Fribourg en 1644 durant laquelle le colonel Léchelle y est tué. Son régiment est alors donné à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin qui l'incorpore dans le régiment de Marchin cavalerie.

  • Régiment de Lee cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Lee. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine, participe aux prises de Saverne, de Blamont et de Rambervilliers en 1636, passe en Flandre en 1638, se trouve au siège de Saint-Omer et au combat de Polincove, en 1638, rejoint l'Allemagne en 1639 et assiste au siège de Thann en 1639. Il prend le nom de régiment de Betz cavalerie après avoir été donné cette même année à Philippe de Betz.

  • Régiment de Léran cavalerie (1642-1643)
C'est l'ancien régiment de Fresnay cavalerie, qui est renommé « régiment de Léran cavalerie » après avoir été donné à M. de Léran en 1642. Engagé dans les combats en Italie en 1643, le régiment est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Léran cavalerie (1653-1653)
C'est l'ancien régiment d'Alais cavalerie, qui est renommé « régiment de Léran cavalerie » après avoir été donné à M. de Léran en . Engagé en Guyenne, le régiment est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Léry-Girardin cavalerie
C'est l'ancien régiment de Resnel cavalerie, qui est renommé « régiment de Léry-Girardin cavalerie » après avoir été donné le 1er janvier 1675, à Claude-François de Vauvray, comte de Léry-Girardin. Dans le cadre de la guerre de Hollande, le régiment combat en Alsace, et se trouve aux batailles d'Altenheim, Haguenau, Saverne. Le régiment est réformé le 8 août 1679, excepté la compagnie mestre de camp, il est rétabli le 15 janvier 1684 et licencié le 26 septembre 1684.


  • Régiment de Lévis cavalerie
Le régiment est levé le 27 juillet 1650 par Charles-Roger marquis de Lévis, pour la pacification du Bourbonnais. Il sert quelque temps dans le parti rebelle et il est licencié le 24 octobre 1651.

  • Régiment de Libremont cavalerie
Ce régiment parlementaire est levé dans les premiers jours de janvier 1649, pour le Parlement de Paris, par M. de Libremont, dans le cadre de la Fronde parlementaire. Le régiment est licencié le 3 avril suivant.


  • Régiment du régiment de Lillebonne cavalerie
C'est l'ancien régiment du Saussay cavalerie, qui est renommé « régiment de Lillebonne cavalerie » après que les débris du corps aient été donné le à François-Marie de Lorraine comte de Lillebonne qui le rétablit. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe en Catalogne, au siège de Lérida, puis il passe en Flandre et se trouve au siège de Dixmude en 1647, à la bataille de Lens et à la prise de Furnes en 1648. En 1649, dans le parti parlementaire, il se trouve aux combats de Charenton à la de Brie-Comte-Robert puis il retourne en Flandre et participe aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, et à la bataille de Rethel en 1650. Passé en Guyenne, il est au secours de Cognac et au siège des tours de La Rochelle, en 1651, au siège de Saintes en 1652, aux réductions de Bourg, de Libourne et de Bordeaux en 1653. Le régiment passe ensuite en Roussillon, puis en Flandre et se trouve au secours d'Arras, et du Quesnoy en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au sièges de Valenciennes et de La Capelle en 1656, aux prises de Cambrai, de Saint-Venant, d'Ardres, de Waters, de Bourbourg, et de Mardyck en 1657, aux sièges de Dunkerque, de Bergues, et de Furnes en 1658. Le régiment est licencié en Flandre le .

  • Régiment de Linars cavalerie
Ce régiment est formé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par le baron de Linars. En 1638 il est envoyé en Flandre puis il rejoint la Picardie en 1640 et il participe aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641. Il prend le nom de régiment de La Feuillade cavalerie après avoir été donné le , à Léon d'Aubusson, comte de La Feuillade.

Régiment de Locmaria cavalerie
C'est l'ancien régiment de Joyeuse cavalerie, qui est renommé « régiment de Locmaria cavalerie » après avoir été donné, en 1674, à Louis François du Parc, marquis de Locmaria. Dans le cadre de la guerre de Hollande, le régiment est envoyé en Allemagne et sur la Meuse. En 1675, il participe aux prises de Dinant, de Huy, et de Limbourg, en 1676 il se trouve à la bataille de Kokersberg, en 1677, il assiste aux sièges de Valenciennes et de Saint-Omer et à la bataille de Cassel. En 1678, il est engagé aux sièges de Gand et d'Ypres, et à la bataille de Saint-Denis. Réformé le 8 août 1679, la compagnie du mestre de camp est incorporée dans les cuirassiers du Roi. Rétabli le 15 janvier 1684, lors de la guerre des Réunions, il participe au siège de Luxembourg et y reste en garnison après la prise de la ville. En 1686 il est au camp de Flandre et en 1689, lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve en Flandre et participe à la bataille de Walcourt, en 1690. En 1691, il se trouve sur la Moselle et participe au siège de Mons et au combat de Leuze, en 1692 il est au siège de Namur et à la bataille de Steinkerque. Le mestre de camp se démet 30 mars 1693. Il n'a pas été possible de déterminer le nom de son successeur, et par suite, la destinée finale de ce corps, qui est certainement continué par l'un des régiments qui font leur apparition dans l'année 1693 et suivantes.

Sommaire :
  • Régiment de Magalotti Régiment italien
Ce régiment italien est levé le par Pierre Magalotti. Affecté en Italie, dans le cadre de la Guerre de Trente Ans, il se trouve à l'attaque des retranchements de Cencio, au secours de Casal, au siège de Chivasso, au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole, en 1639, au siège de Turin en 1640, aux prises de Chivasso, de Ceva, de Pianezza, de Mondovi, et de Coni en 1641. Envoyé en Catalogne, il participe à la bataille de Lérida en 1642 avant de retourner en Italie,où il assiste aux prises de Trino et d'Asti en 1643. Envoyé en Flandre, il se trouve au siège de Gravelines en 1644 et siège de La Mothe-aux-Bois en 1645 durant lequel le mestre de camp y est mortellement blessé en . Il prend le nom de régiment de Créquy cavalerie après avoir été donné, le , à Charles de Blanchefort, duc de Créquy.

  • Régiment de Mahé dragons
Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par le M. de Mahé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de Maineville cavalerie
Le régiment est levé, le , par Michel de Roncherolles, marquis de Maineville dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Picardie, il se trouve à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643, et à la prise de Gravelines en 1644. Il prend le nom de régiment de Roncherolles cavalerie après avoir été donné, le , à Pierre, marquis de Roncherolles, cousin du précédent.


  • Régiment de Marchin cavalerie Régiment liégeois
C'est l'ancien régiment de Moullard-liégeois cavalerie, qui est renommé « régiment de Marchin cavalerie » le après avoir été donné à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin (ou Marsin). Engagé dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Bourgogne, et participe à la prise de Saint-Amour, de Bletterans et de Lons-le-Saulnier en 1637, puis il rejoint la Lorraine en 1638, et se trouve aux prises de Blamont, de Lunéville et de Neu-Brisach. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de La Bloquerie-liégeois cavalerie. Il passe en Italie en 1639, et assiste au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole, et à la prise de Quiers en 1639, au siège et combat de Turin en 1640. Il passe en Catalogne en 1642, en Italie en 1643, en Allemagne en 1644, et prend part à la bataille de Nordlingen en 1645. En 1644, il reçoit l'incorporation du régiment de Léchelle-liégeois cavalerie. Il passe en Flandre en 1646, en Catalogne en 1647, assiste au siège de Lérida en 1647, au siège de Tortose en 1648 et il se trouve en garnison à Barcelone en 1649. Durant la Fronde, Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin ayant rejoint le parti des rebelles, le régiment lui est retiré le , et partagé en 2 régiments, qui sont donnés l'un au premier capitaine Miche, devenant le régiment de Miche cavalerie et l'autre au lieutenant-colonel de Montbéliard, devenant le régiment de Montbéliard cavalerie . Le régiment de Miche, après avoir combattu à Rethel, est restitué au comte de Marchin, 14 février i65i, et il disparaît. Le comte de Marchin a probablement cherché fortune hors du service du roi.

  • Régiment de Marey cavalerie
Ce régiment est levé le 27 janvier 1649, par Guillaume Rouxel de Médavy, comte de Marey. Engagé dans la Fronde, il participe à la combat de Brie-Comte-Robert puis il passe en Flandre ou il se trouve à la bataille de Condé en 1649. En 1650 dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il sert en Bourgogne, puis participe au secours de Mouzon et à la bataille de Rethel et il est licencié après cette bataille.

  • Régiment de Margarit cavalerie Régiment catalan
C'est l'autre nom du régiment d'Aguilar cavalerie

  • Régiment de Margraf cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Nothafft cavalerie, qui est renommé « régiment de Margraf cavalerie » après avoir été donné en 1644, au colonel Margraf. Engagé dans la guerre de Trente Ans il participe à la bataille de Nordlingen en 1645. Il prend le nom de régiment de Lameth cavalerie après avoir été donné, en 1647, à François, vicomte de Lameth.

  • Régiment de Marins cavalerie (1647-1652)
Le régiment est levé, le , par Michel-François du Bouzet, marquis de Marins. Envoyé en Catalogne, il participe au siège de Lérida, à la prise d'Ager en 1647 et au siège de Tortose en 1648. Réduit à une compagnie franche à la fin de cette campagne elle entre, le , mestre de camp, dans le régiment de La Clavière dont le marquis de Marins obtient le commandement.

  • Régiment de Marins cavalerie (1652-1668)
C'est l'ancien régiment de Meille cavalerie (1646-1652), qui est renommé « régiment de Marins cavalerie » après avoir été donné, le , à Michel-François du Bouzet, marquis de Marins. Engagé dans la Fronde, il est conduit en Guyenne et assiste au siège de Bordeaux en 1653, puis il passe en Picardie en 1655. Le régiment est licencié en Picardie le , sauf la compagnie de mestre de camp qui est maintenue sur pied. Le régiment est rétabli le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il combat en Flandre en 1667 et il est licencié le .

  • Régiment de Marolles cavalerie
Le régiment est levé le , par Joachim de Lénoncourt, marquis de Marolles. Engagé dans la guerre de Trente Ans il est envoyé en Picardie, et participe à la bataille de Rocroi, et à la prise de Thionville. Il est licencié en .

  • Régiment de Marsillac cavalerie
C'est l'ancien régiment de Charost cavalerie (1644-1646), qui est renommé « régiment de Marsillac cavalerie » après avoir été donné, le à François de La Rochefoucauld, prince de Marsillac. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve au siège d'Ypres en 1648. Il passe au parti parlementaire en 1649, il se trouve au combat de Brie-Comte-Robert. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Marsilly cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment du Lac cavalerie, qui est renommé « régiment de Marsilly cavalerie » après avoir été donné le à Antoine Deschamps marquis de Marsilly. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il combat en Catalogne, puis il est mis en garnison à Barcelone en 1652. Il participe au siège de Gérone et au secours de Roses en 1653, aux prises de Villefranche et de Puycerda en 1654, passe en Picardie en 1655, et participe aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain, rejoint l'Italie en 1656, assiste au siège de Valencia en 1656, au secours de Valencia et au prise de Novi en 1657, au siège de Mortare en 1658. Il reste en Italie jusqu'à son licenciement le .

  • Régiment de Matignon cavalerie (1635-1636)
Le régiment est formé, le , par Charles de Goyon, comte de Matignon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Picardie, il est cassé le .

  • Régiment de Matignon cavalerie (1649-1653)
Ce régiment est levé le 25 janvier 1649, par par François de Goyon, comte de Matignon. Engagé dans la Fronde, il sert en Normandie et est licencié après les troubles, en 1653.

  • Régiment de Maucomble cavalerie
C'est l'ancien régiment de Coupet cavalerie, qui est renommé « régiment de Maucomble cavalerie » après avoir été donné, en 1642 à M. de Maucomble. Le régiment est licencié en Italie à la fin de 1645.

  • Régiment de Maulevrier cavalerie
Le régiment est levé le 7 avril 1649, par Jean du Fay, comte de Maulévrier[36]. Il est licencié après les troubles de Paris.


Le régiment est levé, le , pour le cardinal Mazarin, par Artus Gouffier, duc de Roannez, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, il participe au siège de Gravelines en 1644, à la bataille de Lens, et à la prise de Furnes en 1648, au blocus de Paris, et aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Donné, le , à Philippe de France, duc d'Anjou, le régiment est alors mis sous le nom de régiment du Duc d'Anjou-Étranger.

  • Régiment de Mazarin-Étranger cavalerie deuxième (1649-1651)
C'est l'ancien régiment des dragons Étrangers du Cardinal, qui est renommé « régiment régiment de Mazarin-Étranger cavalerie deuxième » après avoir été converti, le , en régiment de cavalerie. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il participe aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Après la fuite de Mazarin, François de Lopis de Montdevergues devient mestre de camp en pied, le . Le régiment est rétabli, le , à la rentrée de Mazarin aux affaires, sous le titre de régiment de Son Éminence cavalerie.

  • Régiment de Mazarin-Français cavalerie
Le régiment est levé le , pour le cardinal Mazarin, par Antoine de Brouilly, marquis de Piennes dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Allemagne, il participe à la bataille de Fribourg, à la prise de Philippsbourg en 1644 et à la bataille de Nordlingen en 1645 durant laquelle le marquis de Piennes y est blessé. Il se trouve ensuite aux prises de Dunkespiel, d'Heillbronn et de Trêves, puis il passe en Lorraine, et assiste à la prise de Longwy en 1646 et rejoint la Champagne en 1647. Mis en garnison à Ardres de 1648 à 1650, il participe à la bataille de Rethel en 1650. Il prend le nom de régiment de Piennes cavalerie après avoir été donné le , à Antoine de Brouilly, marquis de Piennes.

  • Régiment de Mazarin-Italien cavalerie Régiment italien
Ce régiment italien est levé le , pour le cardinal Mazarin, par François-Marie, comte de Broglio dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Ce régiment qui était armé de carabines est envoyé en Catalogne, et participe aux prises de Roses et de Balaguer, et au combat de Llorens en 1645, au siège et combat de Lérida en 1646, au siège de Lérida, combats d'Ager et de Constantin en 1647, au siège de Tortose en 1648, au blocus de Paris, au combat de Charenton,et aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Le , Carlo, comte de Broglio devient mestre de camp-lieutenant du régiment. Il passe en Guyenne, et participe à la réduction de Bordeaux. Envoyé en Champagne, il se trouve à la bataille de Rethel en 1650. Il prend le nom de régiment de Broglio cavalerie le , après avoir été donné en propriété au comte de Broglio.

  • Régiment de Meille cavalerie (1646-1652)
C'est l'ancien régiment de La Clavière cavalerie, qui est renommé « régiment de Meille cavalerie » après avoir été donné, le , à Henri de Foix, vicomte de Meille. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il rejoint la Catalogne et assiste au siège de Lérida en 1647, puis il est envoyé en Flandre en 1648. En 1650, il incorpore l'autre régiment de Meille cavalerie (1649-1650). Il prend le nom de régiment de Marins cavalerie après avoir été donné, le , à Michel-François du Bouzet, marquis de Marins.

  • Régiment de Meille cavalerie (1649-1650)
Le régiment est levé le 20 juin 1649, par Henri de Foix, vicomte de Meille. Il est incorporé après les troubles, en 1650, dans l'autre régiment de Meille cavalerie (1646-1652).

  • Régiment de Mercœur cavalerie
Ce régiment est levé le 7 avril 1649, par Louis de Vendôme, duc de Mercœur dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Le régiment est envoyé en Catalogne pour prendre garnison à Barcelone. En 1650, il participe à la défense de Barcelone, et à la reprise de Castelléon. Il est toujours à Barcelone en 1651 puis il est envoyé à la pacification de la Guyenne en 1652, rejoint l'Italie en 1654, et se trouve à la prise de Valencia, puis il passe en Provence en 1657. Le régiment est licencié en Provence en 1659.

  • Régiment de Merinville cavalerie[37]
Ce régiment est formé, le , par François de Montiers, comte de Mérinville. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Roussillon et assiste à la prise de Salses, et au combat de Sigean en 1639 à la levée du siège d'Ille par les Espagnols en 1640, puis il passe en Catalogne, et se trouve blocus de Tarragone en 1641, au combat de Vals en 1642, au siège de Lérida en 1644 aux prises de Roses, Llorens et Balaguer en 1645, au siège de Lérida en 1646, aux sièges de Lérida et d'Ager[30] en 1647, au siège de Tortose en 1648. Cette même année il passe en Italie et revient en Catalogne en 1649 et il participe à la reprise de Castelléon en 1650. Il se trouve en Guyenne et en Roussillon en 1653, puis de retour en Catalogne, il participe aux sièges de Villefranche, Roses et de Puycerda en 1654, et à la prise du cap de Quiers en 1655[2]. Le régiment est licencié en Catalogne .

  • Régiment de Mespas cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Chambres cavalerie, qui est renommé « régiment de Mespas cavalerie » après avoir été donné au commencement de 1646 à Charles de Provost de Mespas. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve en Allemagne en 1646, passe en Flandre en 1649, rejoint l'armée de Turenne en 1652, avec laquelle il participe à la bataille de Bléneau, et passe en Guyenne en 1653 et prend le nom de régiment de Créqui cavalerie après avoir été donné au chevalier de Créqui cette même année.

C'est l'ancien régiment de Gassion cavalerie, qui est renommé « régiment de Mestre de Camp Général cavalerie » le après la nomination de Jean de Gassion en tant Mestre de camp général de la cavalerie légère. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est affecté à l'armée de Picardie en 1642 et participe à la bataille de Rocroi en 1643, au siège de ThionvilleJean de Gassion, mestre de camp du régiment, est blessé, à la prise de Sierk. Il rejoint l'armée de Flandre en 1644, avec laquelle il participe aux sièges de Furnes et de Gravelines, et aux prises de Cassel et de Mardyck, en 1645. Il reprend le nom de régiment de Gassion cavalerie le .

Le « régiment Mestre de Camp Général cavalerie » est devenu sous la Révolution le 23e régiment de cavalerie puis il est licencié 1er vendémiaire an XII ().


C'est l'ancien régiment de Palluau cavalerie, qui est renommé « régiment de Mestre de Camp Général cavalerie » le après la nomination de Philippe de Clérambault, comte de Palluau en tant Mestre de camp général de la cavalerie légère. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il combat en Flandre, et se trouve au siège de Courtrai en 1646, aux prises de Dixmude, de La Knoque, de Nieufdam, et de l'Écluse en 1647, à la prise d'Ypres, à la bataille de Lens en 1648, à la prise de Guise, et à la bataille de Rethel en 1650, aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652. Le régiment cesse de porter le titre de « régiment de Mestre de Camp Général cavalerie », le , prend le nom de régiment de Clérambaut cavalerie.


  • Régiment de Miche cavalerie Régiment liégeois
C'est l'ancien régiment de Marchin cavalerie, qui est renommé « régiment de Miche cavalerie » le après avoir été retiré à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin, celui-ci ayant rejoint le parti des rebelles durant la Fronde. Le régiment est alors partagé en 2 régiments, qui sont donnés l'un au premier capitaine Miche, devenant le « régiment de Miche cavalerie » et l'autre au lieutenant-colonel de Montbéliard, devenant le régiment de Montbéliard cavalerie. Le « régiment de Miche », après avoir combattu à Rethel en 1650, est restitué au comte de Marchin, le puis le régiment disparaît, le comte de Marchin ayant probablement cherché fortune hors du service du roi de France.


  • Régiment de Montbas-Bret cavalerie (1646-1647) Régiment croate
C'est l'ancien régiment de Raab cavalerie, qui est renommé « régiment de Montbas-Bret cavalerie » le après avoir été donné, à Jean de Barthon, baron de Montbas-Bret[38]. Engagé dans la guerre franco-espagnole le régiment se trouve aux prises de Courtrai, de Bergues, et de Dunkerque. Il prend le nom de régiment de Chémerault cavalerie en {{|Date|mai 1647}}, après avoir été donné au chevalier de Chémerault.

  • Régiment de Montbas-Bret cavalerie (1651-1654)
C'est l'ancien régiment de Ravenel cavalerie, qui est renommé « régiment de Montbas-Bret cavalerie » après avoir été donné le 1er décembre 1651, à Jean de Barthon, baron de Montbas-Bret[38].

Engagé dans la guerre franco-espagnole et la Fronde, il participe à la bataille du faubourg Saint-Antoine en 1652. Le mestre de camp cède le régiment à un de ses neveux, 30 juillet suivant. Envoyé en Flandre, il est licencié en 1654.


  • Régiment de Montbéliard cavalerie Régiment liégeois
C'est l'ancien régiment de Marchin cavalerie, qui est renommé « régiment de Montbéliard cavalerie » le après avoir été retiré à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin, celui-ci ayant rejoint le parti des rebelles durant la Fronde. Le régiment est alors partagé en 2 régiments, qui sont donnés l'un au premier capitaine Miche, devenant le régiment de Miche cavalerie et l'autre au lieutenant-colonel David de Marchault de Montbéliard, devenant le « régiment de Montbéliard cavalerie ». Il sert en Flandre, et assiste à la bataille de Rethel en 1650, puis à la bataille du faubourg Saint-Antoine en 1652. Il passe ensuite en Alsace, et participe au siège de Belfort en 1653 et au secours d'Arras en 1654. Il prend le nom de régiment de Raab cavalerie après avoir été donné, en 1655, au colonel Raab.

  • Régiment de Montcavrel cavalerie
C'est l'ancien régiment de Romainville cavalerie, qui est renommé « régiment de Montcavrel cavalerie » après avoir été donné, le , à Jean-Baptiste de Monchy, marquis de Montcavrel. Durant la Fronde, il se trouve aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652, puis aux prises de Vervins, de Rethel, de Mouzon, et de Sainte-Menehould en 1653. Il passe ensuite en Alsace, et participe aux prises de Thann et de Brisach, rejoint la Picardie en 1654, participe au secours d'Arras, et au Siège du Quesnoy en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, aux prises de Saint-Venant, d'Ardres, et de La Mothe en 1657, à la bataille des Dunes, et aux prises de Dunkerque, de Bergues, et de Gravelines en 1658. Le régiment est licencié en Flandre le , sauf la compagnie du mestre de camp. Rétabli le , il rejoint l'Alsace en 1666 dans l'armée de Monsieur. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Montécler cavalerie
Ce régiment est levé, le 13 février 1648, par Louis chevalier de Montécler dans le cadre de la Guerre franco-espagnole. Mis en garnison à Doullens, il prend le nom de régiment de Coret cavalerie, après avoir été donné, en octobre 1650, à M. de Coret.

  • Régiment de Monti Régiment italien
Ce régiment italien est levé le par le marquis de Monti. Il combat en Italie en 1641, rejoint la Catalogne en 1642, et retourne en Italie en 1643 et il est licencié après la campagne.


  • Régiment de Moret cavalerie
C'est l'ancien régiment d'Amilly cavalerie, qui est renommé « régiment de Moret cavalerie » le 16 février 1649 après avoir été cédé à Antoine du Bec-Crespin, comte de Moret. Engagé dans la guerre franco-espagnole, le régiment est envoyé en Flandre et participe aux siège de Condé, puis en 1650 à la prise de Guise et à la bataille de Rethel. Passé en Catalogne en 1651, il retourne en Flandre et assiste aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, puis en 1656 au siège de Valenciennes. Mis en garnison à Mardyck en 1657, il participe, en 1658, à la bataille des Dunes, et aux sièges de Dunkerque et de Gravelines durant lequel le mestre de camp est tué le 13 août 1658, et le régiment est licencié .

  • Régiment de Moulinet
Le régiment est levé, le , par M. de Moulinet dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté en Flandre on, le trouve à la bataille de Thionville en 1639. Il est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Moullard-liégeois cavalerie Régiment liégeois
Le régiment est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel Ditrich Moullard de Canferbeck dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé aux Pays-Bas, il rejoint la Picardie en 1636, participe au secours de Corbie. Il prend le nom de régiment de Marchin cavalerie après avoir été donné, le , à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin (ou Marsin).

  • Régiment de Moustaros cavalerie Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé, le , par M. de Moustaros. Engagé en Catalogne, dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il prend le nom de régiment de Roussillon cavalerie après avoir été donné, en 1649, au comte de Roussillon.

  • Régiment de Muller cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel Muller. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine, puis sur le Rhin en 1636. Le il prend le nom de régiment de Goësbriant cavalerie après avoir été donné à Jean-Baptiste Budes, comte de Goësbriant.
Sommaire :
  • Régiment de Nanteuil cavalerie (1635-1636)
Le régiment est formé, le , par Louis de Boham, comte de Nanteuil dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté en Bourgogne, il participe au siège de Dole en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de Nanteuil cavalerie
C'est l'ancien régiment de Duras cavalerie qui prend le nom de « régiment de Nanteuil cavalerie » après avoir été donné le , à Louis de Boham, comte de Nanteuil. Engagé dans la Fronde et la guerre franco-espagnole, il se trouve en Berry et Nivernais en 1652, puis il combat à Bléneau, à Étampes, et au faubourg Saint-Antoine toujours en 1652, passe en Champagne en 1653 et 1654, en Picardie en 1655, en Flandre en 1657, et, jusqu'à la paix, en garnison à Bergues. Le régiment est licencié le , sauf la compagnie du mestre de camp. Rétabli le , il sert, en 1667 et 1668, à l'armée de Monsieur. Il est licencié le .

  • Régiment de Nassau cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel comte de Nassau-Saarbrück. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine, sur le Rhin en 1638 et retourne en Lorraine en 1640. Le il prend le nom de régiment de Halluyn cavalerie après avoir été donné à Charles de Schomberg, duc d'Halluyn.

  • Régiment de Navailles cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Beintz cavalerie, qui est renommé « régiment de Navailles cavalerie » après avoir été donné le à Philippe de Montaut-Besnac, marquis de Navailles. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Flandre en 1651. Il rejoint l'armée de Turenne en 1652 avec laquelle il participe à la bataille du faubourg Saint-Antoine puis il passe en Roussillon en 1653. Il prend le nom de régiment de Calvisson cavalerie après avoir été donné, le , à Louis de Louët, marquis de Calvisson.

C'est l'ancien régiment de Flechstein cavalerie qui prend le nom de « régiment de Nimitz cavalerie » après avoir été donné au colonel Nimitz en 1649. Pendant les troubles de la Fronde, le régiment est appelé en Picardie. Le le régiment devenu la propriété du maréchal de Turenne, il prend le nom de régiment de Turenne cavalerie.

  • Régiment de Noailles cavalerie (1643-1652)
Ce régiment est levé, le , par Anne, comte de Noailles dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Licencié la même année, il est rétabli le , pour participer à la guerre franco-espagnole et participe à la réduction de Bordeaux en 1650, puis il passe en Catalogne, où il est licencié à la fin de 1652.



C'est l'ancien régiment de Clermont-Tonnerre cavalerie qui prend le nom de « régiment de Noé cavalerie » après avoir été donné, en , au marquis de Noë. Le régiment est incorporé le dans le régiment Bourbon-cavalerie. Ce régiment avait des étendards citron, présentant sur une face le soleil et la devise du roi ; sur l'autre un lion regardant le soleil et cette devise: « Ardet et audet »; brodés et frangés d'or. Son costume consistait en : habit et manteau gris blanc, parements et doublure rouges, boutons d'étain des deux côtés jusqu'à la poche, patte rouge pour supporter la bandoulière, buffle bordé de blanc à boutons de cuivre, bandoulière et culotte de peau jaune, chapeau bordé d'argent. En 1760, on avait ajouté des revers rouges. L'équipage rouge était bordé d'un galon ronge à chaînette bleue.

  • Régiment de Noirlieu cavalerie
C'est l'ancien régiment de Vatimont cavalerie (1638-1646), qui est renommé « régiment de Noirlieu cavalerie » après avoir été donné en , à M. de Noirlieu. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il rejoint la Flandre, et participe à l'expédition sur Anvers. Il se trouve aux sièges de La Bassée et de Lens en 1647, aux sièges d'Ypres et de Furnes, et à la bataille de Lens en 1648. Il prend le nom de Régiment de Rubécourt cavalerie après avoir été donné au début de 1649 au marquis de Rubécourt.


  • Régiment de Noirmoutier cavalerie
Ce régiment parlementaire est levé dans les premiers jours de janvier 1649, pour le Parlement de Paris, par Claude de La Trémouille, marquis de Noirmoutiers. Dans le cadre de la Fronde parlementaire, le régiment participe au combat de Brie-Comte-Robert et est licencié le 3 avril suivant.

  • Régiment de Nothafft cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Vaubecourt cavalerie, qui est renommé « régiment de Nothafft cavalerie » après avoir été donné en 1639, au colonel Nothafft. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Picardie en 1640, participe au siège d'Aire-sur-la-Lys en 1641, rejoint l'Allemagne en 1643 où il se trouve à la bataille de Tuttlingen. Il prend le nom de régiment de Margraf cavalerie après avoir été donné, en 1644, au colonel Margraf.
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  • Régiment d'Oehm cavalerie Régiment allemand
Ce régiment allemand est admis à la solde du royaume de France en dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Allemagne, à la bataille de Tuttlingen en 1643, au batailles de Mariendhal, et de Nördlingen en 1645. Il passe en Flandre en 1647, revient en Allemagne en 1648 et repasse en Flandre en 1649. En 1650, il suit la fortune de Turenne et participe à la bataille de Rethel. Il est licencié le .

C'est l'ancien régiment du Duc d'Anjou cavalerie, qui est renommé « régiment d'Orléans cavalerie » le , à la mort de Gaston, frère de Louis XIII. Il est licencié le , à l'exception de la compagnie qui appartenait au duc d'Orléans et qui entre dans la composition du corps quand il est rétabli le . La compagnie colonelle du régiment de La Châtre cavalerie entre également dans la composition du régiment. Le régiment est engagé dans les guerres de Dévolution, de Hollande, des Réunions, de la Ligue d'Augsbourg, de Succession d'Espagne, de la Quadruple-Alliance, de Succession de Pologne, de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Le « régiment d'Orléans cavalerie » devient sous la Révolution le 13e régiment de cavalerie et depuis le Premier Empire le 22e régiment de dragons.

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Régiment de Palluau cavalerie
Le régiment est levé, le , par Philippe de Clérambault, comte de Palluau. Le il prend le titre de régiment Mestre de camp général cavalerie, après la nomination de Philippe de Clérambault, comte de Palluau en tant Mestre de camp général de la cavalerie légère.

  • Régiment de Paloiseau cavalerie
C'est l'ancien régiment de Renneville cavalerie qui prend le nom de « régiment de Paloiseau cavalerie » après avoir été donné novembre 1652 à M. de Paloiseau, après la mort du précédent mestre de camp. Licencié après la

campagne de 1653, le régiment est rétabli à 6 compagnies en 1655. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il combat en Picardie et est licencié après la campagne de 1656.


Régiment de Pardaillan cavalerie
Le régiment est levé, le 22 janvier 1649, par Alexandre de Beaudéan de Parabère, comte de Pardaillan, pour, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Après avoir tenu garnison à Barcelone, il passe en Guyenne en 1650, puis en Champagne ou il participe à la bataille de Rethel et il retourne en Guyenne en 1652. Il est licencié à la fin de 1654.


C'est l'ancien régiment de Toulouse cavalerie qui prend le nom de « régiment de Penthièvre cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre. Le régiment est engagé dans les guerres de Succession de Pologne, de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Par ordonnance du 25 mars 1776, il est transformé en régiment de dragons et prend le nom de régiment de Penthièvre dragons.

C'est l'ancien régiment de Penthièvre cavalerie qui prend le nom de « régiment de Penthièvre dragons » après avoir été transformé en régiment de dragons par l'ordonnance du 25 mars 1776. Lors de cette réorganisation, il est augmenté d'un escadron par l'incorporation du 2e escadron de chasseurs de la légion de Condé, et il prit le n° 14 dans l'arme des dragons. Le « régiment de Penthièvre dragons » est devenu depuis la Révolution le 8e régiment de dragons.

  • Régiment de Persan cavalerie
C'est l'ancien régiment de Rouanette cavalerie, qui est renommé « régiment de Persan cavalerie » après avoir été donné, en 1648, à François de Vaudétar, marquis de Persan[40]. Il participe à la guerre franco-espagnole et il est réformé le , le mestre de camp étant passé dans le parti du prince de Condé avec une faible partie de ses soldats, qui combattent à Rethel en 1650. Les autres défendent la ville de Montrond en Berry, et sont licenciés le .


  • Régiment de Pinos cavalerie Régiment italien
C'est l'ancien régiment de Bentivoglio cavalerie, qui est renommé « régiment de Pinos cavalerie » après avoir été donné le , à Joseph de Pinos. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il participe à la défense de Barcelone et y reste en garnison en 1650 et 1651. Le régiment est réformé à la fin de 1651.

  • Régiment de Pionsac cavalerie
Le régiment est levé le 27 juillet 1650, par Gilbert de Chabannes, marquis de Pionsac[41], pour la pacification du Bourbonnais. Il sert en Berry en 1652 et, durant le siège de Montrond le mestre de camp y est tué. Le régiment est alors donné 18 août 1652 à son fils Gilbert de Chabannes, comte de Pionsac[41] et il est licencié après la campagne.


  • Régiment de Pomare cavalerie Régiment italien
Ce régiment italien est levé, le , par Prosper de Gonzague, marquis de Pomare dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En Italie, il se trouve au siège d'Orbitello en 1646 puis il part combattre en Catalogne et revient en Italie, où il assiste au siège de Crémone en 1647. Le régiment est licencié en 1648.

  • Régiment de Pompadour cavalerie
Le régiment est levé, le 20 janvier 1649, par Jean marquis de Pompadour. Il sert en Limousin et est licencié la même année, après les troubles.


  • Régiment de Pont de Gaut cavalerie Régiment italien
Ce régiment italien est levé, le , par Pierre, chevalier du Pont de Gaut dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, il se trouve aux prises de Cassel, et de Mardyck en 1645 et passe en Catalogne en et participe lors de la guerre des faucheurs, au siège de Lérida en 1646, au siège de Lérida, et au combat d'Àger en 1647 et au siège de Tortose en 1648. Il prend le nom de régiment de Saint-Germain-Apchon après avoir été donné, le , à Louis, marquis de Saint-Germain-Apchon.

  • Régiment de Praslin cavalerie (1638-1668)
Le régiment est formé le , par Roger de Choiseul, marquis de Praslin, mestre de camp général de la cavalerie légère. Le régiment n'a pas eu officiellement le titre de « régiment Mestre de camp général ». Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Flandre et assiste au siège et combat de Saint-Omer en 1639 puis il passe en Champagne participe à la bataille de Thionville la même année. Il se trouve en Picardie en 1640, où il prend part au siège d'Arras, puis en 1643 à la bataille de la Marfée durant laquelle Roger de Choiseul, marquis de Praslin est tué. Le il est remplacé François de Choiseul, marquis du Plessis-Praslin qui commande déjà le régiment Colonel-Général cavalerie (1635-1654). Le régiment assiste à la bataille de Honnecourt en 1642 puis il passe en Italie où il concourt aux prises de Trino et d'Asti en 1643, aux prises de Santia et du château d'Asti en 1644, à la prise de Vigevano, combats de la Rocca et de la Mora en 1645, à la prise de Piombino en 1646, au siège de Crémone en 1647, à la bataille de Crémone en 1648. Durant la Fronde, il se trouve au blocus de Paris, au combat de Brie-Comte-Robert, puis il passe en Flandre, et assiste aux sièges de Cambrai, de Condé et de Maubeuge en 1649. Réduit en compagnies de garnison en 1650, il est rétabli le , par Alexandre de Choiseul, comte du Plessis-Praslin qui mène le régiment aux prises de Tournai, de Douai, et de Lille en 1667. Affecté à l'armée de Monsieur en 1668, le régiment est licencié à Alveringem le .

C'est l'ancien régiment d'Heudicourt cavalerie (1674-1682) qui prend le nom de « régiment de Praslin cavalerie » du nom de son mestre de camp Jean-Baptiste Gaston de Choiseul-Praslin après avoir été remis sur pied en 1682. Engagé dans la guerre des Réunions, il prend le nom de régiment de Toulouse cavalerie le après être devenu la propriété de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse.

  • Régiment de Piennes cavalerie
C'est l'ancien régiment de Mazarin-Français cavalerie qui prend le nom de « régiment de Piennes cavalerie » après avoir été donné le , à Antoine de Brouilly, marquis de Piennes. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole il est envoyé à Pignerol pour y tenir garnison. Donné le , à un frère du marquis de Piennes, celui-ci en reprend le commandement le . Le régiment est licencié à Pignerol, le .

  • Régiment des Portes cochères
Autre nom du régiment de Retz cavalerie

C'est l'ancien régiment d'Aumont cavalerie, qui est renommé « régiment du Prince Camille cavalerie » après avoir été donné à Camille Louis de Lorraine, prince Camille, le . Il prend le nom de régiment de Vienne cavalerie après avoir été donné à N. comte de Vienne, le .

  • Régiment du Prince Maurice cavalerie Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est levé, le , par Maurice de Savoie. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il combat en Italie, et participe aux prises de Vigevano et de La Rocca, et au combat de la Mora. Licencié en , il passe au service du prince de Condé en Guyenne.

Sommaire :

  • Régiment de Quérrieu cavalerie
Le régiment est levé, le , par François Gaudechard, marquis de Quérrieu, sur le pied de 4 compagnies. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il combat en Italie, en Catalogne et de nouveau en Italie en 1647. Il est licencié, le , en Catalogne, à l'exception de la compagnie mestre de camp qui est donnée à Michel Mazarin cardinal de Sainte-Cécile, frère de Mazarin pour former le régiment Cardinal de Sainte-Cécile cavalerie.

  • Régiment de Quincé cavalerie
Le régiment est levé, le 10 février 1649, par Joachim comte de Quincé dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Flandre, participe au siège de Condé en 1649 et est licencié à la fin de 1650.

  • Carabins de Quincy
C'est l'ancien Carabins de Vaubrun qui prend le nom de « Carabins de Quincy » après avoir été donné en , à Louis comte de Quincy. Réduit à deux compagnies , ces 2 compagnies sont réunies aux 20 compagnies du Régiment du Roi dragons, et forment, le , 2 régiments de dragons de 6 escadrons chacun, qui ont vécu jusqu'à la Révolution sous les titres de régiment Colonel général des dragons et régiment Royal dragons.

C'est l'ancien régiment de Foucauld cavalerie qui est rétabli le , avec la compagnie de Foucauld, par Jean-Raymond de Villardis, comte de Quinson dont il était capitaine-lieutenant, il prend alors le nom de régiment de Quinson cavalerie. Durant la guerre de Hollande, le régiment se trouve en Hollande en 1672 en Alsace en 1674 et il participe aux combats de Sinsheim, d'Ensheim et de Mulhausen aux combats de Turckheim et d'Altenheim, aux prises d'Haguenau et de Saverne en 1675, à la bataille de Kokersberg en 1676, aux combats de Rheinfelden, de Seckingen, de Kelh et de Lichtemberg en 1678. Lors de la guerre des Réunions, il se trouve au siège de Luxembourg en 1684. Il se trouve au camp de la Saône en 1686 et 1688 puis, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il passe en Flandre en 1689, et participe à la batailles de Walcourt. Il prend le nom de régiment de Châlons cavalerie après avoir été donné le au marquis de Châlons.
Sommaire :
  • Régiment de Raab cavalerie (1641-1646) Régiment croate
Ce régiment croate est admis à la solde de la France, le pour participer à la guerre franco-espagnole. Envoyé en Allemagne en 1641, il se trouve en Picardie en 1642, à la bataille de Rocroi, aux prises de Thionville et Sierk en 1643, passe en Flandre, et assiste à la prise de Gravelines en 1644, et aux prises de Cassel, et de Mardyck, en 1645. Il prend le nom de régiment de Montbas-Bret cavalerie (1646-1647) après avoir été donné, le , à Jean de Barthon, baron de Montbas-Bret[38].

  • Régiment de Raab cavalerie (1655-1666) Régiment liégeois
C'est l'ancien régiment de Montbéliard cavalerie, qui est renommé « régiment de Raab cavalerie » en 1655 après avoir été donné au colonel Raab. Le régiment est licencié en Picardie en 1666.

  • Régiment de Rauzan cavalerie Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Duras cavalerie qui prend le nom de « régiment de Rauzan cavalerie » après avoir été donné, le , au comte de Rauzan. Envoyé en Flandre en 1647 il rejoint l'Allemagne en 1648.Il est quelquefois désigné sous le nom de « régiment de Turenne dragons ». Rentré en France en , il est licencié et incorporé la même année dans le régiment de Turenne cavalerie (1646-1650).

  • Régiment de Ravenel cavalerie
Le régiment est levé le 13 février 1648, par Edmond Gaston de Ravenel, marquis de La Sablonnière, dans le cadre de guerre franco-espagnole. Envoyé en Flandre, il participe secours de Mouzon en 1650. Il prend le nom de régiment de Montbas-Bret cavalerie (1651-1654), après avoir été donné le 1er décembre 1651, à Jean de Barthon, baron de Montbas-Bret[38].

  • Régiment de dragons-étrangers de Rennepont
C'est l'ancien régiment de dragons-étrangers de Robin qui prend le nom de « régiment de dragons-étrangers de Rennepont » après avoir été donné, le , à Pierre de Pont, comte de Rennepont. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est conduit en Allemagne, puis il passe en Italie en 1696. Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il se trouve de nouveau en Italie et il participe aux batailles de Carpi et de Chiari en 1701, à la défense de Mantoue en 1702, à la bataille de Luzzara, au combat de Borgoforte, à l'expédition du Trentin, aux batailles de Santa-Vittoria, de San-Benedetto, et aux prises d'Ivrée et de Verrue en 1703. Le régiment est donné, le , au fils du mestre de camp avec lequel il se trouve à la bataille de Cassano en 1705, à la bataille de Calcinato en 1706 durant laquelle le mestre de camp y est tué. Le régiment est alors donné, le , à son frère, Claude Alexandre de Pont, marquis de Rennepont[note 6]. Il se trouve en Dauphiné en 1707, puis il passe sur le Rhin et participe aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Réformé le , le régiment est incorporé dans le régiment Royal-Cravates cavalerie.

  • Régiment de Renneville cavalerie
Le régiment est levé le 16 janvier 1649, par Joachim Godet de Renneville. Dans le cadre de la Fronde, le régiment se trouve aux actions du blocus de Paris en 1649, puis il est envoyé en Flandre et en Champagne, ou il participe à la bataille de Rethel en 1650 avant de retourner en Flandre en 1651. En 1652, il se trouve aux batailles d'Étampes, du faubourg-Saint-Antoine et de Vitry[42]. Le mestre de camp ayant été tué en novembre 1652, il prend le nom de régiment de Paloiseau cavalerie après avoir été donné à M. de Paloiseau.

  • Régiment de Resnel cavalerie
Le régiment est levé le 1er mars 1651, par Clériadus de Clermont-d'Amboise, marquis de Resnel, sur le pied de 4 compagnies. Envoyé en Guyenne, il arrive en novembre 1651 dans le Nivernais. Attaché à l'armée de Turenne, il participe à la bataille du faubourg Saint-Antoine en 1652, aux secours de Rethel et de Mouzon, et au siège de Sainte-Menehould en 1653, à la prise de Stenay, au secours d'Arras en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé, et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656 durant lequel le mestre de camp, Clériadus de Clermont-d'Amboise, marquis de Resnel est tué et remplacé, le 1er août, par son frère Louis de Clermont-d'Amboise, marquis de Resnel. Le régiment se trouve ensuite à la prise de Montmédy en 1657, et au siège de Gravelines en 1658. Licencié en Flandre le 18 avril 1661, excepté la compagnie mestre de camp, celle-ci fait partie, en 1664, des 10 compagnies de cavalerie que Louis XIV envoie en Hongrie au secours de l'Empereur et participe à la bataille de Saint-Gothard. Rétabli à 4 compagnies 7 décembre 1665, il se trouve aux sièges de Charleroi, d'Ath, de Tournai, de Douai, et de Lille en 1667. Le régiment est licencié le 26 mai 1668, sauf la compagnie de mestre de camp qui figure dans la liste des 66 escadrons du 26 février 1670. Il est rétabli le 9 août 1671, sur le pied de 6 compagnies pour participer à la guerre de Hollande et combat en Hollande en 1672, sur le Rhin en 1673 et à la bataille de Seneffe en 1674. Il prend le nom de régiment de Léry-Girardin cavalerie après avoir été donné le 1er janvier 1675, à Claude-François de Vauvray, comte de Léry-Girardin.

  • Régiment de Retz cavalerie
Ce régiment parlementaire est levé dans les premiers jours de janvier 1649, pour le Parlement de Paris, par Jean-François Paul de Gondi, abbé de Retz, coadjuteur de Paris, évêque in partibus de Corinthe, et sous le commandement du mestre de camp-lieutenant Renaud, chevalier de Sévigné, beau-frère de la marquise. Ce régiment est désigné plaisamment sous le nom de « régiment de Corinthe », et aussi sous celui de « régiment des Portes cochères », parce que chaque hôtel de Paris devait fournir un cavalier. Ce corps fait, le 28 janvier 1649, du côté de Longjumeau, une de ces sorties si chères aux Parisiens, et est battu à plates coutures par le prince de Condé, qui appela ce combat : « La première aux Corinthiens ». Le régiment ne rechercha pas l'occasion de recevoir une seconde épître, et est licencié 3 avril suivant.

  • Régiment de Richelieu cavalerie
Le régiment est levé le 18 juillet 1650, sur pied de 3 compagnies, par Jean-Baptiste Amador de Vignerod marquis de Richelieu dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé dans le Nivernais en novembre 1651, il participe aux batailles de Gergeau, d'Etampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652, puis en 1653 il passe en Champagne et se trouve aux sièges de Vervins, de Rethel, de Mouzon et de Sainte-Menehould, en 1654 au siège de Stenay et au secours d'Arras, en 1655 aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain, en 1656 à celui de Valenciennes, en 1657 aux prises de Montmédy et de Saint-Venant, et en 1658 à la bataille des Dunes et à la prise de Dunkerque. Le régiment est licencié en Flandre le 20 juillet 1660. C'est peut-être avec les débris de ce régiment que Latréaumont a formé en 1664, sous le nom de cuirassés de Richelieu et pour le service de l'Empereur, un régiment qui s'est distingué en Hongrie contre les Turcs et qui pourrait avoir laissé des traces dans la cavalerie autrichienne.

  • Régiment de Rieux cavalerie
Ce régiment parlementaire est levé dans les premiers jours de janvier 1649, pour le Parlement de Paris, par le comte de Rieux. Dans le cadre de la Fronde parlementaire, le régiment participe au combat de Brie-Comte-Robert et est licencié le 3 avril suivant.

  • Régiment de Roannez cavalerie ou régiment de Roannais cavalerie
Le régiment est levé le 12 janvier 1649, par Artus de Gouffier, duc de Roannez. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Flandre, et participe au sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Il rejoint ensuite la Guyenne et se il trouve réduction de Bordeaux en 1651 puis il sert en Poitou en 1652 et 1653 et y est licencié fin de 1653.

  • Régiment de dragons-étrangers de Robin
C'est l'ancien régiment de dragons-étrangers de Varennes qui prend le nom de « régiment de dragons-étrangers de Robin » après avoir été donné, le , à M. du Robin. Il prend le nom de régiment de dragons-étrangers de Rennepont le , après avoir été donné à Pierre de Pont, comte de Rennepont.

C'est l'ancien régiment des Fusiliers à cheval du Roi, qui, transformé en régiment de cavalerie ordinaire le prend le titre de « régiment du Roi cavalerie ». Le régiment d'Archiac cavalerie est incorporé en 1761, et le « régiment du Roi cavalerie » est réorganisé le 14 avril 1763, conformément à la nouvelle ordonnance. Le « régiment du Roi cavalerie » devient sous la Révolution le 6e régiment de cavalerie et depuis le Premier Empire le 6e régiment de cuirassiers.

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C'est l'ancien régiment des Fusiliers à cheval de Son Éminence, qui, par ordonnance du lui donne le titre de « régiment des Fusiliers à cheval du roi ». Le , le « régiment des Fusiliers à cheval du Roi » est transformé en régiment de cavalerie ordinaire et il s'appela désormais régiment du Roi cavalerie.


  • Régiment de Romainville cavalerie
Le régiment est levé, le , par M. de Romainville, pour participer à la guerre franco-espagnole. Engagé en Italie, il rejoint la Bourgogne en 1650 puis la Champagne, etse trouve à la bataille de Rethel en 1650, et passe en Picardie en 1651. Il prend le nom de régiment de Montcavrel cavalerie après avoir été donné, le , à Jean-Baptiste de Monchy, marquis de Montcavrel.

  • Régiment de Roncherolles cavalerie
C'est l'ancien régiment de Maineville cavalerie, qui prend le nom de « régiment de Roncherolles cavalerie », après avoir été donné, le , à Pierre, marquis de Roncherolles. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Allemagne puis passe en Flandre pour le siège de la Mothe-aux-Bois en 1645, et retourne en Allemagne et revient en Flandre en 1646. Il est de nouveau en Allemagne en 1647 et combat en Allemagne et en Italie en 1648. De retour en Flandre en 1649, le mestre de camp se démet, le , en faveur de François de Courseulles, marquis de Rouvray. Le régiment prend alors le nom de régiment de Rouvray cavalerie.

  • Régiment de Roquelaure cavalerie
Ce régiment est levé, le , par Gaston Jean-Baptiste, marquis de Roquelaure dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé dans les Pyrénées, il rejoint le Roussillon, il se trouve au siège de Salces en 1639, puis il rejoint l'Italie, participe au secours de Casal, et au siège et combat de Turin en 1640 avant de rejoindre la Picardie, où il participe au siège de Bapaume, et à la bataille de la Marfée en 1641, à la bataille de Honnecourt en 1642, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643, à la prise de Gravelines en 1644, aux prises de Béthune, de Bourbourg en 1645, à la prise de Courtrai en 1646, aux prises de La Bassée, de Lens et de Dixmude en 1647, aux prises d'Ypres et de Furnes, et à la bataille de Lens en 1648, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Il rejoint ensuite la Guyenne et la Catalogne en 1650 puis il revient en Guyenne en 1651, participe au siège de Bordeaux en 1653 et retourne en Catalogne en 1655. Le régiment est licencié le , en Catalogne.

  • Régiment de Roquépine cavalerie
Ce régiment est levé, le 2 janvier 1651, par Louis Gilles du Bouzet, marquis de Roquépine dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Flandre puis en Champagne, et participe au siège de Sainte-Menehould en 1653, à la prise de Stenay, et au secours d'Arras en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé, de Saint-Ghislain en 1655, et au siège de Valenciennes en 1656. Mis en garnison à La Capelle en 1657, il se trouve à prise de Montmédy, puis en 1658 il assiste à la bataille des Dunes puis aux sièges de Dunkerque et de Gravelines. Il est licencié le 18 avril 1661, en Flandre.

  • Régiment de Rosen dragons Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé, le , par Jean de Rosen dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé en Allemagne, le régiment combat sur le Weser et à la bataille de Wolfenbüttel en 1641, au prise d'Ordingen, à la bataille de Kampen (en), aux prises de Neuss, de Leichnick, de Brunswick, secours de Leipzig en 1642, à la bataille de Tuttlingen en 1643, à la bataille de Fribourg, aux prises de Philisbourg, de Mayence et de Landau en 1644, à la prise de Guermesheim, aux batailles de Mariendal et de Nordlingen, prise d'Heillbronn et de Trêves en 1645 et il fait des courses en Franconie et en Souabe en 1646. Il se trouve en Flandre en 1649, assiste au siège de Cambrai puis il estmis en garnison à Condé. Il se trouve en Champagne en 1650 et il est entièrement détruit à la bataille de Rethel.

  • Régiment de Rosen cavalerie (1643-1645) également appelé régiment de Rosen nouveau cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Goësbriant cavalerie, qui est renommé « régiment de Rosen nouveau cavalerie » en 1643, après avoir été donné à Jean de Rosen, le colonel qui avait déjà un autre régiment de son nom (régiment de Rosen vieux cavalerie). Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve à la bataille de Nördlingen en 1645. À la fin de la campagne, le « Régiment de Rosen nouveau cavalerie » et le régiment de Rosen vieux cavalerie sont fondus en un seul régiment dénommé régiment de Rosen (1635-1749).

Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Jean de Rosen. Il était fort de 1 000 chevaux à la bataille de Lutzen en 1632, où fut tué Gustave-Adolphe. En 1643, il participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et est alors désigné sous le nom de « régiment de Rosen vieux cavalerie », à cause d'un autre régiment appartenant au même colonel (régiment de Rosen nouveau cavalerie). Le régiment se trouve à la bataille de Nördlingen en 1645, et à la fin de la campagne, le « Régiment de Rosen nouveau cavalerie » et le régiment de Rosen vieux cavalerie sont fondus en un seul régiment dénommé « régiment de Rosen » qui reste en Allemagne jusqu'en , puis il est envoyé en Flandre en , en Champagne en 1650, et participe à la bataille de Rethel, où Jean de Rosen est tué. Il est alors donné, le , à Reynold de Rosen, neveu du précédent. Le régiment est licencié en 1653, sauf la compagnie colonelle, qui demeure franche, et qui sert de noyau, le à un régiment mis sur pied par Reynold de Rosen, et cédé, le suivant, à Conrad, marquis de Rosen. Le régiment occupe Dunkerque, Bergues et Hesdin et il est licencié le , sauf la compagnie mestre de camp. Le régiment est rétabli, le , par Conrad de Rosen, sur le pied de 3 compagnies pour participer à la guerre de Hollande. Il rejoint la Hollande en 1672 et participe aux prises de Maeseyck, de Saint-Trond, de Tongres, de Burick[43], de Rées, d'Arnheim, de Schenk et de Nimègue en 1672 puis au siège de Maastricht en 1673, à la bataille de Seneffe, et à la prise d'Audenarde en 1674, à la prise de Limbourg en 1675, aux prises de Condé, de Bouchain, et d'Aire, et à la levée du siège de Maastricht en 1676, aux prises de Valenciennes et de Cambrai, où Conrad de Rosen est blessé, en 1677, aux prises de Gand, d'Ypres, et à la bataille de Saint-Denis, en 1678. Il se trouve sur le Rhin en 1679, et participe à la bataille de Minden, et au passage du Weser en 1679. Il prend le nom de régiment de Rottembourg cavalerie après avoir été donné, le , à Frédéric Nicolas, comte de Rottembourg, gendre de Conrad de Rosen. Il reprend le nom de « régiment de Rosen cavalerie » après avoir été donné, le , à Reynold Charles, comte de Rosen, beau-frère de Rottembourg. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il se trouve au siège d'Ath en 1697, puis il rejoint le camp de Compiègne en 1698, après le traité de Ryswick. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est envoyé en Flandre en 1701, participe au siège de Nimègue en 1702, et à la bataille d'Ekeren en 1703. Il rejoint la Moselle en 1704, la Flandre en 1705, à la bataille de Ramillies en 1706, à la bataille d'Audenarde en 1708. Il reprend le nom de régiment de Rottembourg cavalerie après avoir été donné, le , à Conrad-Alexandre, comte de Rottemhourg, neveu de Reynold Charles, comte de Rosen. Il reprend le nom de « régiment de Rosen cavalerie » après avoir été donné, le , à Anne-Armand, marquis de Rosen. Il se trouve au camp de la Saône en 1732 et participe à guerre de Succession de Pologne en Italie de 1733 à 1736. Il est en garnison à Dole en 1738, à Givet en 1741, et passe en Westphalie. Il participe au ravitaillement de Braunau en 1742, à la bataille de Rheinviller en 1743, aux batailles de Weissembourg et d'Augenheim, au siège de Fribourg en 1744, à la bataille de Fontenoy en 1745, à la bataille de Raucoux en 1746, à la bataille de Lauffeld et au siège de Berg-op-Zoom en 1747, au siège de Maastricht en 1748. Il prend le nom de régiment de Wurtemberg cavalerie après avoir été donné, le , à Louis-Eugène, prince de Wurtemberg.

C'est l'ancien régiment de Rosen cavalerie (1635-1749) qui prend le titre de « régiment Rottembourg cavalerie » après avoir été donné, le , à Frédéric Nicolas, comte de Rottembourg, gendre de Conrad de Rosen. Engagé dans la guerre des Réunions, il participe aux prises de Courtrai, de Dixmude, au bombardement d'Audenarde en 1683 et au siège de Luxembourg en 1684. Reformé le , après la trêve de Ratisbonne, il est rétabli le pour participer à la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il est envoyé en Flandre en 1689, et assiste à la bataille de Fleurus en 1690, au siège de Mons, à la bataille de Leuze en 1691, aux sièges de Namur et de Charleroi, à la bataille de Steinkerque en 1692, aux sièges d'Huy et de Charleroi, et à la bataille de Neerwinden en 1693, au bombardement de Bruxelles en 1695. Il reprend le nom de régiment de Rosen cavalerie après avoir été donné, le , à Reynold Charles, comte de Rosen, beau-frère de Rottembourg. Il reprend le nom de régiment de Rottembourg cavalerie après avoir été donné, le , à Conrad-Alexandre, comte de Rottemhourg, neveu de Reynold Charles, comte de Rosen. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il se trouve à la bataille de Malplaquet, et reste en Flandre jusqu'à la paix. Engagé dans la guerre de la Quadruple-Alliance, il se trouve en Espagne en 1719. Il prend le nom de régiment d'Helmstad cavalerie après avoir été donné, en , à N. d'Helmstad, beau-frère du précédent.

  • Régiment de Rouanette cavalerie
Le régiment est levé, le , par Gaspard de Michal de Rouanette pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté dans la Flandre, il se trouve aux sièges de La Bassée et de Lens. Il prend le nom de régiment de Persan cavalerie après avoir été donné, en 1648, à François de Vaudétar, marquis de Persan[40].

  • Régiment de Roussillon cavalerie (1649-1652) Régiment catalan
C'est l'ancien régiment de Moustaros cavalerie, qui prend le nom de « régiment de Roussillon cavalerie », après avoir été donné, en 1649, au comte de Roussillon. Il combat en Guyenne en 1652 et est licencié à la fin de la campagne.


  • Régiment de Rouvray cavalerie
C'est l'ancien régiment de Roncherolles cavalerie, qui prend le nom de « régiment de Rouvray cavalerie », après avoir été donné, le , à François de Courseulles, marquis de Rouvray[44]. Engagé dans la guerre franco-espagnole il se trouve aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, et au secours de Mouzon en 1650. En 1652, le régiment passe à un frère du marquis de Rouvray puis il est repris en 1654 par le premier Rouvray[44]. Il combat en Picardie en 1655, puis il est envoyé en Flandre en 1657 et il participe au siège de Dunkerque et à la bataille des Dunes en 1658. Le régiment est licencié en Flandre le , à l'exception de la compagnie mestre de camp. Rétabli le , par François de Courseulles, marquis de Rouvray[44], il est engagé dans la guerre de Dévolution et participe aux prises de Bergues, de Furnes, de Courtrai, et d'Audenarde en 1667. Le régiment est licencié le , sauf la compagnie du mestre de camp. Il fait partie des 66 escadrons de 1669, destinés à fournir des régiments. Rétabli le par le marquis de Rouvray[44], le régiment est engagé, en 1672, dans la guerre de Hollande. En le mestre de camp se démet une seconde fois en faveur de son frère. Le régiment se trouve aux prises de Dinant, de Huy, de Limbourg, de Trèves, et à la bataille de Consarbrück en 1675, puis aux sièges de Condé et de Bouchain en 1676. Le régiment est réformé le .

Le , le régiment reçoit l'incorporation du régiment de Wurtemberg cavalerie.

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C'est l'ancien régiment Cardinal-Duc cavalerie qui prend le titre de « régiment Royal cavalerie » le après la mort du cardinal de Richelieu. Le régiment est engagé dans les guerres de Dévolution, de Hollande, des Réunions, de la Ligue d'Augsbourg, de Succession d'Espagne, de la Quadruple-Alliance, de Succession de Pologne, de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Le « régiment Royal cavalerie » devient sous la Révolution le 2e régiment de cavalerie et depuis le Premier Empire le 2e régiment de cuirassiers.

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Ce régiment est formé le , avec 12 compagnies du régiment des Dragons Étrangers du Roi. Il participe à l'ensemble des guerres de Louis XIV et Louis XV. En 1678, il reçoit l'incorporation du régiment de Languedoc dragons qui avait été réformé. En 1776, il est renforcé du 3e escadron de chasseurs de la Légion Royale. Le « régiment Royal dragons » est devenu depuis la Révolution le 1er régiment de dragons.

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C'est l'ancien régiment de Balthazard cavalerie, qui est renommé « régiment Royal-Cravates cavalerie », par le roi Louis XIV, en 1667. Le « régiment Royal-Cravates cavalerie » devient sous la Révolution le 10e régiment de cavalerie et depuis le Premier Empire le 10e régiment de cuirassiers.

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C'est l'ancien régiment de Vienne cavalerie, qui, par ordonnance du prend le titre de « régiment Royal-Navarre cavalerie ». Par ordonnance du on lui donne le titre de Régiment Royal-Navarre cavalerie avec le 16e rang dans la cavalerie. Le « régiment Royal-Navarre cavalerie » devient sous la Révolution le 22e régiment de cavalerie et en 1803 le régiment est licencié, une partie est alors versée dans les 9e et 12e régiments de cuirassiers[45].

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  • Régiment de Rubécourt cavalerie
C'est l'ancien régiment de Noirlieu cavalerie, qui est renommé « régiment de Rubécourt cavalerie » après avoir été donné au début de 1649 au marquis de Rubécourt. Le régiment est engagé dans le blocus de Paris et au combat de Charenton. Il prend le nom de Régiment d'Espiès cavalerie après avoir été donné le à Charles Cossart, marquis d'Espiès[17].


  • Régiment de Rusworms cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Forbus cavalerie qui prend le nom de « régiment de Rusworms cavalerie » après avoir été donné le , au colonel de Rusworms, que l'on trouve parfois écrit Wunsworth. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et aux batailles de Mariendal et de Nordlingen en 1645. Le régiment disparait probablement après cette dernière bataille.

  • Régiment de Ruvigny cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Tupalden cavalerie qui prend le nom de « régiment de Ruvigny cavalerie » après avoir été donné le , à Henri de Massué, marquis de Ruvigny. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il sert en Flandre en 1648, assiste aux sièges d'Ypres, de Furnes et à la bataille de Lens la même année, aux prises de Cambrai et de Condé en 1649, à la bataille de Rethel en 1650 sert en Flandre en 1651 et rejoint l'armée de Turenne en 1652. Il prend le nom de régiment de Toiras cavalerie après avoir été donné le , à Louis de Bermont du Caylar, marquis de Toiras.
Sommaire :

  • Régiment de Saint-Aignan cavalerie
Ce régiment est formé le , par François de Beauvilliers, duc de Saint-Aignan. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve en Flandre, au siège de Saint-Omer, en Champagne à la bataille de Thionville en 1639, en Picardie en 1640 et au siège d'Aire en 1641. Le régiment est licencié en Lorraine à la fin de 1643.

  • Régiment de Saint-André-Montbrun cavalerie
Le régiment est formé, le , par Alexandre du Puy, marquis de Saint-André-Montbrun. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Italie, et participe secours de Verceil en 1638, au combat de Cencio, à la prise de Chivasso, au combat et prise de Quiers en 1639, s'illustre au secours de Casal et au siège de Turin en 1640, au siège de Coni en 1641 aux prises de Nice et de Tortone en 1642, à la prise de Trino en 1643, aux prises de Santia et du château d'Asti en 1644, à la prise de Vigevano, au combat de la Mora en 1645, et à la prise d'Orbitello en 1646. Il passe en Catalogne en 1646 puis il revient en Italie en 1647, et se trouve engagé au siège de Crémone, puis aux prises du fort Saint-Philippe, d'Orbitello et de Salerne en 1648. Il passe en Provence en 1649, puis en Guyenne en 1650, et, appelé en Champagne, il assiste à la bataille de Rethel en 1650. Il revient en Italie en 1651, passe en Espagne et secours de Barcelone en 1652 passe en Guyenne en 1653, en Piémont puis Guyenne en 1654, retourne en Italie en 1655, participe au secours de Brescello et de Reggio, au siège de Pavie en 1655, au siège de Valencia en 1656, et au siège d'Alexandrie en 1657. Le régiment est licencié en Italie le .

  • Régiment de Saint-Aunetz cavalerie
C'est l'ancien régiment de Castelan cavalerie, qui est renommé « régiment de Saint-Aunetz cavalerie » après avoir été donné, le , à Henri de Bourcier de Barry, marquis de Saint-Aunetz. Après avoir incorporé le régiment de Courvron cavalerie, il est engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Italie en 1646, et participe à l'expédition des présides de Toscane, à la prise d'Orbitello et de Piombino en 1646. Envoyé en Catalogne en 1650, il prend le nom de régiment de La Marcousse cavalerie après avoir été donné en juin de la même année à Pierre de Chissé de La Marcousse.


  • Régiment de Saint-Géran cavalerie
Le régiment est levé, le 27 juillet 1650, par Claude Maximilien de la Guiche, comte de Saint-Géran, pour la pacification du Bourbonnais. Passé dans le parti rebelle, il disparaît après la campagne.

  • Régiment de Saint-Germain-Apchon cavalerie Régiment italien
C'est l'ancien régiment de Pont de Gaut cavalerie, qui est renommé « régiment de Saint-Germain-Apchon cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis, marquis de Saint-Germain-Apchon. Envoyé en Flandre, il rejoint la Champagne en 1653, et participe au siège de Sainte-Menehould. Il est licencié en Champagne, le .

  • Régiment de Saint-Lieu cavalerie Régiment croate
C'est l'ancien régiment de Chémerault-Étranger cavalerie, qui est renommé « régiment de Saint-Lieu cavalerie » en 1651. Engagé dans la guerre franco-espagnole le régiment se trouve à la bataille du faubourg Saint-Antoine en 1652, aux prises de Vervins, de Rethel, de Mouzon, et de Sainte-Menehould en 1653, à la prise de Stenay, et au secours d'Arras en 1654, aux prises de Condé, de Landrecies, et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, à la prise de Montmédy en 1657, au siège de Dunkerque, et à la bataille des Dunes en 1658. Le régiment est licencié en Flandre, , à l'exception de la compagnie de mestre de camp.

  • Régiment de Saint-Loup cavalerie
C'est l'ancien régiment de Chamboy cavalerie, qui est renommé « régiment de Saint-Loup cavalerie » après avoir été donné à M. de Saint-Loup le 28 août 1657. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il participe à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié en 1659, à l'exception de la compagnie du mestre de camp.

C'est l'ancien régiment d'Auneuil cavalerie, qui est renommé « régiment de Saint-Pouanges cavalerie » après avoir été donné à François Gilbert Colbert, marquis de Saint-Pouanges, le . Il prend le nom de régiment de Chambonas cavalerie après avoir été donné à N. marquis de Chambonas, en .

  • Régiment de Saint-Remèze cavalerie
C'est l'ancien régiment du Roure cavalerie, qui est renommé « régiment de Saint-Remèze cavalerie » après avoir été donné, en à M. de Saint-Remèze. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il participe à la prise d'Ivrée, au siège de Chivasso, aux prises de Ceva, de Pianezza, de Mondovi... puis il passe en Catalogne en 1642, et assiste aux prises de Villalongua, de Martorell, et à la bataille de Lérida. En 1643 il passe en Italie, et se trouve à la prise de Trino. Le régiment est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Saint-Rémy dragons
Le régiment est levé, le , sur le pied de 500 chevaux, sur la frontière du Luxembourg, par le marquis de Saint-Rémy dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le . Les compagnies étrangères du régiment, forment le régiment de dragons-étrangers d'Arzilliers et les compagnies françaises sont en même temps réparties dans les régiments de cavalerie, à raison d'une par régiment.


  • Carabins Saint-Simon cavalerie
C'est l'ancien Carabins Étrangers de Saint-Simon, qui, cassé le est rétabli le avec les anciens carabins sous le nom de « régiment de Saint-Simon cavalerie » toujours sous les ordres de Claude de Rouvroy, duc de Saint-Simon. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Espagne, où il participe au siège de Fontarabie en 1638. Il est envoyé en Italie en 1639, et se trouve à la prise de Saluces, rejoint le Roussillon en 1641, la Catalogne en 1642 où il assiste à la bataille de Lérida, passe en Flandre en 1647 puis il retourne en Catalogne en 1650, y sert jusqu'en 1654. Envoyé en Picardie en 1655, il participe à la bataille des Dunes en 1658. Le régiment est licencié le après le traité des Pyrénées[48].

  • Régiment de Sainte-Cécile cavalerie
Ce régiment est levé le , par Michel Mazarin cardinal de Sainte-Cécile, frère de Jules Mazarin, et commandé par Charles, marquis de La Fare. Le régiment prend le nom de régiment de La Fare cavalerie après avoir été vendu à son commandant Charles, marquis de La Fare le .

  • Régiment de Saarbrück cavalerie Régiment de Nassau-Sarrebruck
Ce régiment allemand de la principauté de Nassau-Sarrebruck est levé le 13 février 1648 dans le cadre de la guerre franco-espagnole par le comte de Nassau-Saarbrück. Engagé en Flandre il participe à la bataille de Lens. Son colonel ayant été tué durant la bataille, il est donné au colonel Bambach et prend alors le nom de régiment de Bambach cavalerie.

  • Régiment du Saussay cavalerie
C'est l'ancien régiment de La Chapelle-Baloue cavalerie, qui est renommé « régiment du Saussay cavalerie » après avoir été donné en 1644 à M. du Saussay. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe aux combats en Catalogne, durant lesquels il est décimé. Il prend le nom de régiment de Lillebonne cavalerie après que les débris du corps aient été donné le à François-Marie de Lorraine comte de Lillebonne qui le rétablit.

  • Régiment de Sauveboeuf cavalerie
Ce régiment est levé le , par Antoine-Charles de Ferrières, marquis de Sauvebœuf dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé sur la Meuse, il rejoint l'Italie en 1636 et est cassé le .

  • Régiment de Schack cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Wittinghof cavalerie, qui est renommé « régiment de Schack cavalerie » après avoir été donné le au comte de Schack. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il combat au siège de Tortose en Catalogne. Il prend le nom de régiment du Lac cavalerie après avoir été donné le à Pierre de Villacomblay du Lac.

  • Régiment de Scherpfengel cavalerie Régiment allemand
Ce régiment allemand est admis à la solde du royaume de France en dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Allemagne, et est détruit à la bataille de Tuttlingen .


  • Régiment de Schütz cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Lameth cavalerie, qui est renommé « régiment de Schütz cavalerie » après avoir été donné en 1648, au colonel Schütz. Engagé dans la guerre de Trente Ans il combat en Allemagne et est licencié la même année après la paix


  • Régiment de Seyron cavalerie
Le régiment est levé, le , par Jean de Seyron. Envoyé en Italie, il participe aux sièges de Casalmaggiore et de Crémone en 1647, et à la bataille de Crémone en 1648. Il rentre en France en 1649, et son nom disparaît durant les troubles de la Fronde.

  • Régiment de Sillery cavalerie
C'est l'ancien régiment de Crussol cavalerie, qui est renommé « régiment de Sillery cavalerie » après avoir été donné en 1639 à M. de Bruslard de Sillery. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Picardie et participe au siège d'Arras en 1640. Il prend le nom de régiment de Balthazard cavalerie après avoir été donné en 1641 à Jean de Balthazard.

  • Régiment de Sirot-hongrois cavalerie Régiment hongrois
Le régiment est formé, le , par Claude d'Eltouf de Pradines, baron de Sirot[49] dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté sur le Rhin, il est participe au secours de Mayence, à la bataille de Vaudrevange en 1635, aux sièges d'Haguenau et de Saverne en 1636. Cassé le , il est rétabli le et envoyé en Flandre, au siège de Saint-Omer, en 1638, puis il passe en Champagne en 1639, en Picardie en 1640, participe à la bataille de Rocroi en 1643 puis il passe en Allemagne où il est écrasé à la bataille de Tuttlingen le . Ses débris servent en Flandre en 1644 et sont licenciés à la fin de la campagne.

  • Régiment de Sirot cavalerie Régiment allemand.
C'est l'ancien régiment de Bonickhausen cavalerie, qui est renommé « régiment de Sirot cavalerie » après avoir été donné le , à Claude d'Eltouf de Pradines, baron de Sirot. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il passe en Flandre et participe au siège de Lens en 1647, et à la bataille de Lens en 1648. Il est licencié en .

  • Régiment de Souastre cavalerie[11]
Ce régiment est cité sur les listes officielles en 1691, et il y est cité jusqu'à l'année 1698, où il a dû être réformé.

  • Régiment de Sourdis cavalerie[47]
Ce régiment est formé, le , par Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis, mestre de camp général de la cavalerie légère, avec la compagnie de chevau-légers du régiment de Mestre de Camp Général cavalerie et d'autres. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il rejoint l'armée du Rhin en 1635, avec laquelle il participe au siège de Spire. Le régiment est cassé le .

Ce régiment piémontais est levé en 1630 par Jacques de Souvré, pour le service du duc de Savoie, et passe à la solde du royaume de France, . Engagé dans la guerre franco-espagnole, il se fait remarquer au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole, et il continua de servir en Italie. Le , Anne d'Autriche acheta ce régiment pour son second fils, Philippe duc d'Anjou et le régiment prend alors le nom de régiment du Duc d'Anjou cavalerie.

  • Régiment de Streef cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Jean de Streef, qui était colonel général de la cavalerie weymarienne jusqu'en 1638. Il sert en Bourgogne et Lorraine en 1635, retourne en Bourgogne en 1636, passe en Flandre en 1638, et participe au siège de Landrecies, rejoint la Champagne en 1639, assiste à la bataille de Thionville, en 1639, et prend garnison à Metz de 1640 à 1644, passe en Flandre en 1645, à Béthune en 1646, en Flandre de 1647 à 1653, en Alsace en 1654. Il est réduit en compagnies franches en 1654.

  • Régiment de Sully cavalerie
Le régiment est levé, le , par le marquis de Sully dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Picardie, il se trouve à la bataille de Rocroi. Il prend le nom de régiment de Charost cavalerie (1644-1646) après avoir été donné, le , à Louis de Béthune, comte de Charost.
Sommaire :

  • Régiment de Tarente cavalerie
Le régiment est levé le 18 juillet 1650, par Henri de La Trémoille, prince de Tarente dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Engagé en Champagne, il se trouve à la bataille de Rethel et est licencié en Flandre après la campagne de 1651.

  • Régiment de Toiras cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Ruvigny cavalerie qui prend le nom de « régiment de Toiras cavalerie » après avoir été donné le , à Louis de Bermont du Caylar, marquis de Toiras. Durant la Fronde, il est engagé à la bataille du faubourg Saint-Antoine puis il sert en Champagne, et participe au siège de Sainte-Ménehould en 1653, rejoint la Flandre, assiste aux prises de Stenay et d'Arras en 1654, aux prises de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, puis au siège de Valenciennes en 1656. Il prend le nom de régiment de La Châtre cavalerie après avoir été donné le , à M. de La Châtre.

  • Régiment du Tort cavalerie
Le régiment est levé, le , par M. du Tort. Engagé dans la guerre franco-espagnole il combat en Catalogne. Il est licencié en 1649.

  • Régiment du Tot cavalerie
Ce régiment est levé, le 18 janvier 1649 par Charles-Henri du Tot. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Flandre et participe, aux sièges de Cambrai, de Condé et de Maubeuge et est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment de Praslin cavalerie qui prend le nom de « régiment de Toulouse cavalerie » le après être devenu la propriété de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse. Engagé dans les guerres de la Ligue d'Augsbourg, de Succession d'Espagne, de la Quadruple-Alliance et de Succession de Pologne, le régiment prend le nom de régiment de Penthièvre cavalerie après avoir été donné, le , Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre.


  • Régiment de Tracy cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Watronville cavalerie qui prend le nom de « régiment de Tracy cavalerie » après avoir été donné, le , à Charles Henri de Prouville, marquis de Tracy. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il participe au siège de Thionville et à la bataille de Tuttlingen en 1643, à la bataille de Fribourg, aux prises de Philisbourg, de Bingen, de Kreutznach et de Landau en 1644, à la bataille de Mariendhal, à la prise de Wimpfen, à la bataille de Nördlingen, et aux sièges d'Heillbronn et de Trêves en 1645, au siège d'Augsbourg en 1646, à la bataille de Tübingen en 1647, à la bataille de Zusmarshausen en 1648 et passe en Flandre en 1649. Le régiment est réformé le et ses débris sont versés dans le régiment des dragons allemands de Tracy, un autre régiment appartenant au marquis de Tracy.

  • Régiment de Tracy dragons Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Goësbriant dragons qui prend le nom de « régiment de Tracy dragons » après avoir été donné, le , à Charles Henri de Prouville, marquis de Tracy. On trouve le régiment à la bataille de Fribourg, aux prises de Philippsbourg, de Worms, de Mayence, de Manheim, de Landau en 1644, aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen, et aux prises de Wimpfeh, d'Heillbronn et de Trêves en 1645, au siège d'Augsbourg en 1646, à la bataille de Tubingen en 1647 et à celle de Zusmarhausen en 1648. Pendant qu'il se trouve Flandre, le régiment reçoit l'incorporation des débris du régiment de Tracy cavalerie le . Le marquis de Tracy ayant choisi le camp rebelle, il est destitué et le régiment est donné, le , au lieutenant-colonel du Cimetierre. Il prend alors le nom de régiment de Cimetierre dragons. Le , après avoir été rendu au marquis de Tracy, le régiment reprend le nom de « régiment de Tracy dragons » et il est envoyé dans le Nivernais et le Berry. Affecté à l'armée de Turenne, il participe aux batailles de Bléneau, d'Étampes, et du faubourg Saint-Antoine en 1652, puis envoyé en Champagne, il se trouve aux prises de Vervins, de Rethel, de Mouzon et de Sainte-Menehould en 1653, avant de rejoindre la Flandre pour participer au secours d'Arras en 1654 et au siège de Landrecies en 1655 durant lequel le marquis de Tracy y est tué le d'un coup de mousquet. Après sa mort le régiment est licencié.

Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France dans le cadre de la Guerre de Trente Ans. Sous le commandement du colonel de Trefski, le régiment est à l'armée de Lorraine en 1636. Les années suivantes il est sur le Rhin, et en 1640, il occupe Pont-à-Mousson, et retourne en Allemagne en 1641. Le il prend le nom de régiment de Flechstein cavalerie après être devenu la propriété du colonel Flechstein.

  • Régiment de Treillis cavalerie
Le régiment est formé, le , par le chevalier de Treillis dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Lorraine et en Franche-Comté en 1635, puis en Bourgogne en 1636. Cassé le , il est rétabli le . Il participe aux combats en Bourgogne, passe en Lorraine en 1639, en Franche-Comté en 1641, en Lorraine en 1642 et 1643 et en Italie en 1644. Il prend le nom de régiment de Le Ferron cavalerie (1644-1657) après avoir été donné, le , à Charles-Claude Le Ferron[35].

C'est l'ancien régiment de Gandelus cavalerie qui prend le nom de « régiment de Tresmes cavalerie » après avoir été donné, en , au duc de Tresmes. Le régiment se trouve au camp de la Moselle en 1727 puis au camp de la Sambre en 1730. Dans le cadre de la guerre de Succession de Pologne il se trouve sur le Rhin et participe au siège de Kelh et au combat des lignes d'Ettlingen en 1733, au siège de Philippsbourg en 1734 au combat de Klausen en 1735 puis il est mis en garnison à Béthune en 1738. Le régiment prend le nom de régiment de Clermont-Tonnerre cavalerie après avoir été donné, le , à Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre.

  • Régiment de Tupalden cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment est l'un des 16 régiments weymariens que le cardinal de Richelieu avait fait entrer au service de France et admis à la solde de la France le . Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il sert en Lorraine puis sur le Rhin en 1636. Il est donné, le , à Georges-Christophe de Tupalden, fils du précédent avec lequel il est engagé aux sièges de Thionville, de Rothweil et à la bataille de Tuttlingen en 1643, puis à la bataille de Nordlingen en 1645. Il sert en Flandre en 1646 et Allemagne en 1647. Il prend le nom de régiment de Ruvigny cavalerie donné le , à Henri de Massué, marquis de Ruvigny.

  • Régiment de Turenne cavalerie (1639-1646)
C'est l'ancien régiment de La Valette cavalerie qui prend le nom de « régiment de Turenne cavalerie » après avoir été donné le , à Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Italie et participe à la Prise de Revel, secours de Casal en 1639, au siège de Turin en 1640, à la prise d'Ivrée, secours de Chivasso, aux prises de Ceva, de Piannezza, de Mondovi, de Coni, de Revel et de Démont en 1641. Il passe en Roussillon en 1642, et se trouve aux prises de Collioure, de Perpignan et de Salses puis il retourne en Italie en 1643, où il reçoit l'incorporation du régiment de Bussy-Lameth cavalerie. Il assiste aux prises de Trino et d'Asti en 1643, puis il passe en Allemagne où il participe à la bataille de Fribourg en 1644, et aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen en 1645. Il prend son quartier d'hiver à Bingen et prend le nom de régiment de Duras cavalerie après avoir été donné, le , à Jacques-Henri de Durfort, marquis de Duras, neveu du maréchal.

  • Régiment de Turenne cavalerie (1646-1650) Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Kanofski cavalerie, qui est renommé « régiment de Turenne cavalerie » après avoir été donné, le , au maréchal de Turenne. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe au siège d'Augsbourg en 1646, aux prises de Tubingen, d'Aschaffenbourg et de Darmstadt en 1647, repasse le Rhin, assiste à la prise de Montmédy, passe en Flandre la même année, rejoint l'Allemagne en 1648, et est envoyé secours de Worms, et à la bataille de Zusmarshausen en 1648, et repasse en Flandre en et reçoit l'incorporation du régiment de Rauzan cavalerie. En 1650, il suit la fortune de Turenne et est complètement détruit à la bataille de Rethel le .

  • Régiment de Turenne dragons
C'est l'autre nom du régiment de Rauzan cavalerie.

C'est l'ancien régiment de Nimitz cavalerie qui prend le nom de « régiment de Turenne cavalerie » après être devenu la propriété du maréchal de Turenne. Pendant la guerre franco-espagnole, le régiment est appelé en Lorraine et assista à la prise de Chasté en 1651. En 1652, la guerre civile l'appelle sur la Loire, et on le trouve à Gergeau, à Bléneau, à Étampes, à la bataille du faubourg Saint-Antoine et à la poursuite des Lorrains. En 1653, il contribue aux prises de Rethel, de Mouzon et de Sainte-Ménehould. En 1654, il est en Flandre, aux sièges de Stenay, d'Arras, du Quesnoy et de Binche, en 1655 au ravitaillement du Quesnoy, de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain, et en 1656 devant Valenciennes et La Capelle. Turenne ayant été déclaré colonel de la cavalerie légère, son régiment prit le titre de régiment Colonel-Général cavalerie en 1657.
Sommaire :
  • Régiment de Valavoire
C'est l'ancien régiment Cardinal Mazarin cavalerie qui prend le nom de « régiment de Valavoire » après avoir été donné, le , au mestre de camp lieutenant, François Auguste, marquis de Valavoire, pendant l'exil du cardinal Mazarin. Le régiment reprend le nom de régiment Cardinal Mazarin cavalerie après avoir été repris le par le Cardinal Mazarin.

  • Carabins de Vandy
C'est l'ancien Carabins d'Arnaud qui prend le nom de « Carabins de Vandy » après avoir été donné, le , à Claude-Absalon-Jean-Baptiste d’Aspremont, marquis de Vandy, avec la charge de mestre de camp général des carabins. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il combat en Flandre et en Picardie en 1655, en Flandre en 1657 et 1658. Il prend le nom de carabins de Vaubrun après avoir été donné le , à Nicolas de Beautru, marquis de Vaubrun.

  • Régiment de dragons-étrangers de Varennes
C'est l'ancien régiment de dragons-étrangers des Fourneaux qui prend le nom de « régiment de dragons-étrangers de Varennes » après avoir été donné, le , à Joseph Alexandre de Nagu, marquis de Varennes. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Flandre et il participe à la bataille de Saint-Denis en 1678. Réformé le , sauf la compagnie mestre de camp, le régiment est rétabli le et envoyé en Flandre. Il prend le nom de régiment de dragons-étrangers de Robin le , après avoir été donné à M. du Robin.

  • Régiment de Vatimont cavalerie (1638-1646)
Le régiment est formé le , par Samuel de Beauveau de Vatimont. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est engagé en Flandre, et participe au siège et combat de Saint-Omer en 1638, au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras en 1640, aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641 à la bataille de Rocroi, et aux prises de Thionville et de Sierck en 1643. Envoyé en Allemagne, il participe, à la bataille de Fribourg, aux prises de Philisbourg, de Worms, de Mayence, de Landau, de Manheim, de Neustadt, et de Kreutznach en 1644, aux batailles de Mariendal et de Nordlingen, et aux prises d'Heillbronn et de Trèves en 1645. Il prend le nom de Régiment de Noirlieu cavalerie après avoir été donné en , à M. de Noirlieu.

  • Régiment de Vatimont cavalerie (1650-1651)
C'est l'ancien régiment de régiment de Beauveau-croates cavalerie, qui est renommé « régiment de Vatimonts cavalerie » après avoir été donné au lieutenant-colonel Samuel de Beauveau de Vatimont le . Engagé dans la guerre franco-espagnole, il participe à la bataille de Rethel. Il prend le nom de régiment d'Espense cavalerie, après avoir été donné, le , au lieutenant-colonel Louis de Beauveau d'Espense frère du précédent.

  • Régiment de Vaubecourt cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel comte de Vaubecourt. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis en Flandre en 1638 où il participe au siège de Landrecies. Il prend le nom de régiment de Nothafft cavalerie après avoir été donné, en 1639, au colonel Nothafft.

  • Carabins de Vaubrun
C'est l'ancien Carabins de Vandy qui prend le nom de « Carabins de Vaubrun » après avoir été donné le , à Nicolas de Beautru, marquis de Vaubrun. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il combat en Flandre en 1659. Il prend le nom de carabins de Quincy après avoir été donné en , à Louis comte de Quincy.

  • Régiment de Vendôme cavalerie Parti rebelle
Le régiment est levé, 17 janvier 1649, pour le parti rebelle, par César, duc de Vendôme. Il est licencié la même année.

  • Régiment du Vidame d'Amiens cavalerie
Le régiment est levé, le , par Henri Louis d'Albert d'Ailly, vidame d'Amiens. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole il se trouve en Flandre, et participe aux sièges de La Bassée et de Lens en 1647, à la bataille de Lens, aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648, et à la bataille de Rethel en 1650. Il passe en Lorraine en 1651 et en Picardie en 1652. Il prend le nom de régiment de Chaulnes cavalerie (1652-1656) après avoir été donné, , â Charles d'Albert d'Ailly, chevalier de Chaulnes, frère du précédent.

C'est l'ancien régiment du Prince Camille cavalerie, qui est renommé « régiment de Vienne cavalerie » après avoir été donné à N. comte de Vienne, le . Par ordonnance du on lui donne le titre de Régiment Royal-Navarre cavalerie.

  • Régiment de Vieux-Maisons cavalerie
Ce régiment est levé le 22 janvier 1649, par Philippe de Vieux-Maisons de Sainte Colombe. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il se trouve en Champagne et est licencié même année.

  • Régiment de Vignau cavalerie
C'est l'ancien régiment Colonel-Général cavalerie (1635-1654), qui est renommé « régiment de Vignau cavalerie » du nom de son mestre de camp-lieutenant, après la mort de Louis de Lorraine-Guise, duc de Joyeuse colonel général de la cavalerie légère en 1654. Le régiment est envoyé en Italie, où il est licencié, en 1656.

  • Régiment de Villars cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Calvisson cavalerie, qui est renommé « régiment de Villars cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis-François de Brancas, duc de Villars. Engagé dans la guerre des Faucheurs, il combat en Catalogne et est licencié en 1656.

  • Régiment de Villeneuve cavalerie
Ce régiment est formé, le , par Claude de Murat de Villeneuve, avec sa compagnie de chevau-légers, et les compagnies de Mellon, de Le Féron, d'Auriac, de Sainte-Aulaire, de Montgaillard, de Valavoire et une compagnie de mousquetaires provenant du régiment de dragons-étrangers d'Arzilliers. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il rejoint l'Italie, et participe au secours de Verceil en 1638, à l'attaque des retranchements de Cencio, au secours de Casal, au siège de Chivasso et au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole en 1639, au siège et combat de Turin en 1640, à la prise d'Ivrée, au secours de Chivasso, aux sièges de Ceva, de Pianezza, de Mondovi, et de Coni en 1641. Il rejoint ensuite la Catalogne, et se trouve aux combats de Villalongua, de Martorell, de Tamarit et de Lérida en 1642, au sièges de Flix, de Mirambel et de Cap de Quiers[2] en 1643, et au Combat de Lérida en 1644. Il prend le nom de régiment de Calvo cavalerie après avoir été donné à M. de Calvo en 1645.

C'est l'ancien régiment d'Aumont cavalerie (1638-1644), qui est renommé « régiment de Villequier cavalerie », en 1644, après avoir été donné à Antoine d'Aumont de Rochebaron marquis de Villequier, après la mort de son frère Charles, marquis d'Aumont. En 1645, il prend le nom de régiment de Chappe cavalerie après que le mestre de camp cède le régiment à son neveu Louis Marie Victor d'Aumont, marquis de Chappes.

C'est l'ancien régiment de Chappe cavalerie, qui est renommé « régiment de Villequier cavalerie », en 1651, après que le mestre de camp Louis Marie Victor d'Aumont, marquis de Chappes monte en grade dans sa famille et devienne marquis de Villequier. Le , il prend le nom de régiment de Cuirassiers du Roi.

Sommaire :
  • Régiment de Watronville cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel de Watronville. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis sur le Rhin en 1639. En 1640, il prend ses quartiers à Verdun et rejoint l'Allemagne. Il prend le nom de régiment de Tracy cavalerie après avoir été donné, le , à Alexandre de Prouville, marquis de Tracy.


  • Régiment de Wittgenstein cavalerie Régiment allemand
Ce régiment allemand est admis à la solde du royaume de France en dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Allemagne, participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et en 1645 à la bataille de Nordlingen durant laquelle il est détruit.

  • Régiment de Wittinghof cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment d'Eggenfeld cavalerie, qui est renommé « régiment de Wittinghof cavalerie » en 1638 après avoir été donné au colonel de Wittinghof. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il rejoint la Picardie en 1640, participe au siège d'Aire en 1641 et passe en Catalogne en 1643. Il prend le nom de régiment de Schack cavalerie après avoir été donné le au comte de Schack.

  • Régiment de Wümberg-croates cavalerie Régiment croate
Ce régiment dont le recrutement était fait exclusivement avec des Croates est admis à la solde du royaume de France le dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Picardie, il participe à la bataille de Rocroi et est licencié à la fin de la campagne.

C'est l'ancien régiment de Rosen cavalerie (1635-1749) qui prend le titre de « régiment Wurtemberg cavalerie » après avoir été donné le , à Louis-Eugène, prince de Wurtemberg. Le le régiment est incorporé dans le régiment Royal-Allemand cavalerie. Les étendards du régiment étaient jaunes; au droit, soleil et devise du roi, un trophée d'armes aux quatre coins et le pourtour brodé d'argent; au revers, le symbole royal était remplacé par un rosier fleuri broché en soie, avec ces mots : Floresco in armis. Le tout brodé et frangé en or, sauf la bordure du carré. La tenue comportait : habit, manteau et boutons gris blanc, parements et revers rouges, fort larges; buffle, bandoulière et culotte de peau jaune; chapeau bordé d'un large galon d'argent, et plus tard, vers 1745, bonnet de peau d'ours noir; équipage jaune bordé de noir. Cet équipage, sous les Rottembourg, était rouge. Sous le prince de Wurtemberg, il fut jaune avec un galon à carreaux verts et violets.
Sommaire :
  • Régiment de Zillard cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Zillard. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis en Flandre en 1638, en Picardie en 1640, participe à la bataille de Rocroi en 1643, passe en Allemagne, assiste à la bataille de Tuttlingen, retourne en Flandre en 1645, prend garnison à Armentières en 1646, puis à Courtrai en 1647. Il prend le nom de régiment de Beintz cavalerie après avoir été donné en 1648 à Georges Beintz.
Sommaire :

Notes et références

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  1. Alais : ancienne orthographe d'Alès
  2. Les 36 régiments organisé en 1638 sont :
    * Régiment Colonel-Général cavalerie (1638-1654)
    *Régiment de Praslin cavalerie
    * Régiment d'Aumont cavalerie
    * Régiment de Saint-André-Montbrun
    * Régiment de Mérinville cavalerie
    * Régiment de Saint-Aignan cavalerie
    * Régiment du Roure cavalerie
    * Régiment de Saint-Preuil cavalerie
    * Régiment de Gesvres cavalerie
    * Régiment du Terrail cavalerie
    * Régiment de Boissac cavalerie
    * Régiment de Lénoncourt cavalerie
    * Régiment de Lignon cavalerie
    * Régiment des Roches-Baritaut cavalerie
    * Régiment de Harembures cavalerie
    * Régiment de Crussol cavalerie
    * Régiment de Vatimont cavalerie
    * Régiment de Coislin cavalerie
    * Régiment de La Ferté-Imbaut cavalerie
    * Régiment de La Luzerne cavalerie
    * Régiment de La Chapelle-Balou
    * Régiment de Linars cavalerie
    * Régiment de La Ferté-Sennectère cavalerie
    * Régiment d'Aubais cavalerie
    * Régiment de Villeneuve cavalerie
    * Régiment de Beauregard-Champron cavalerie
    * Dragons étrangers d'Arzilliers
    * Régiment de Roquelaure cavalerie
    * Régiment de La Clavière cavalerie
    * Régiment de Bussy de Vair cavalerie
    * Régiment de Courvon cavalerie
    * Régiment de La Mothe-Houdancourt cavalerie
    * Cavalerie de Chanceaux cavalerie
    * Régiment de Moulinet cavalerie
    * Carabins de Belmont
    * Régiment de Magalotti cavalerie

  3. Guillaume de La Boissière de Chambors est le grand-père de Guillaume de La Boissière de Chambors (1666-1742)
  4. Il fut propriétaire du château de Folleville
  5. fils de Nicolas Rouault, chevalier, marquis de Gamaches, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et de Françoise Mangot, Nicolas Joachim Rouhault, marquis de Gamaches est né en 1621, il est mort le à Beauchamps. Il était 2e marquis de Gamaches, comte de Saint-Valery, baron d'Héricourt, de Longroy et d'Hinseville, seigneur de Mareuil, de Beauchamps, de Bouillancourt-en-Séry, de Bouttencourt et de Cayeux. Il se marie le , avec Antoinette de Loménie (1624-1704), demoiselle d'honneur d'Anne d'Autriche
  6. Claude Alexandre de Pont, né en mort le à Amnéville, marié à Anne Dorothée de Bettainvillers le
  7. Parfois orthographié régiment Royal-Cravattes

Références

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  1. France Militaire, histoire des armées Françaises par Abel Hugo 1833
  2. a b c d e f et g Plan de la Ville de Cap de Quiers en Catalogne, assiégé et pris par les Armées du Roy très chrétien Louis XIV.
  3. de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 2, p. 341.
  4. Il s'agit de Isaac Arnaud de Corbeville né le fils de Isaac Arnaud de Corbeville (né vers 1566-1567 et décédé le ) et de Marie Perrin de Saint-Valiez (née vers 1576, décédée vers 1610)
  5. a b c d e f g h i j et k Castello della Rotta, la forteresse la plus hantée d'Italie
  6. de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 2, p. 453.
  7. a b c d e f g h i j et k de Gosnac et Pontal, Mémoires du marquis de Sourches, tome 6, 1886, p. 99.
  8. de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 2, p. 287.
  9. de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 1, p. 437.
  10. de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 2, p. 285.
  11. a b c d e f et g de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886, p. 30.
  12. a et b Élise Éberlin et Antoine Follain : Du droit féminin au plaisir et de l’impuissance d’un mari. Le Tribunal de l’impuissance dans le village de Clairegoutte dans le pays de Montbéliard au XVIIIe siècle
  13. a b c et d Jean-Louis Vial, « France Cavalerie », Rosen Cavalerie 1738-1744 ; Pignatelli-Egmont Cavalerie 1744-1757 ; Charost Cavalerie 1757-1761 (consulté le ).
  14. Louis Susane : Histoire de l'ancienne infanterie française, tome 8, page 285 no 1211.
  15. Également appelé, plus simplement régiment Colonel-Général
  16. Xavier de Mascarel : Pierre de Mascarel, baron de Boisgeoffroy : L'impôt du sang
  17. a et b Charles de Cossart marquis d'Espiès
  18. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 2, p. 447.
  19. a et b de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 212.
  20. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 166.
  21. a b et c de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886, p. 19.
  22. a et b de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 2, p. 437.
  23. Dumoulin, Recueil des campagnes de divers maréchaux de France : Mr. de Marsin à Mr. de Chamillart, à Ausbourg, le 15 avril 1704., Marc Micher Rey, (lire en ligne), p. 159.
  24. a b et c Plan de la bataille de Courtrai en 1646
  25. a et b N. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 6, page 329
  26. Origine et forteresse de Clermont-en-Argonne
  27. Bataille de Llorens, Espagne, 1645
  28. a et b de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 442.
  29. La Chapelle Baloue
  30. a et b Conqueste d'Ager (1647) - Aquarelles représentant les tableaux de la Galerie des Batailles de Chantilly
  31. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 211.
  32. de Philippe de Torcy, marquis de La Tour
  33. Seurre, ses origines et son histoire
  34. Plan de Seurre avec les atacques faite aux bastions // du Roy et de guize Asiegee le 8.me may 1653 par l'armée // du Roy comendée par S. A. Despernon et Réduite à // lobeisance de S. M. le 8.me juin suivant
  35. a et b M Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 4, page 167 et suivantes
  36. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois : Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 7, page 825
  37. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 485.
  38. a b c et d Jean Barton de Montbas
  39. de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886, p. 150.
  40. a et b François de Vaudétar sur geneawiki.com
  41. a et b Dictionnaire généalogique, héraldique, historique et chronologique, tome 4 ou 1 vol. du supplément, page 411
  42. Combat de Vitry
  43. Vue de la ville de Burick en 1672
  44. a b c et d François de Courseulle, chevalier, marquis de Rouvray, mestre de camp d'un régiment de cavalerie et lieutenant général des armées
  45. Régiment Royal-Navarre cavalerie
  46. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 206.
  47. a et b de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 2, p. 219.
  48. de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 2, p. 285.
  49. né en 1600, mort en 1652
  50. de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886, p. 168.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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