Répertoire de l'orchestre d'harmonie

ensemble de compositions musicales pour l'orchestre d'harmonie

Le répertoire de l'orchestre d'harmonie regroupe l'ensemble des œuvres composées ou transcrites pour cette formation musicale.

Orchestre d'harmonie des Portes de l'Essonne lors d'un concert de gala (2023).

Le répertoire utilisé par les orchestres d'harmonie varie selon les habitudes, les pays, les choix réalisés par les éditeurs de musique nationaux, et le niveau des formations. Ce répertoire épouse tous les styles musicaux – traditionnels, jazz, variété, musique de film, musique contemporaine, emprunt ou transcription de pièces classiques, etc.

Par la suite, seule une liste non exhaustive de pièces phare d'essence anglo-saxonne essentiellement est proposée. Cette liste pourrait être généralisée par les répertoires utilisés en France[1], en Belgique[2], en Espagne[3],[4], en Italie et en Allemagne notamment.

Histoire modifier

En France modifier

Pendant l'Ancien Régime, l'orchestre de vent n'existait pas à proprement dit et les instruments à vent étaient essentiellement utilisés dans la musique militaire, l'orchestre symphonique et la musique de chambre[1]. L'orchestre d'harmonie nait avec la révolution française vers 1790 pour des besoins de puissance sonore afin de célèbrer des événements en plein air (avec des œuvres orchestrées comme La Marseillaise de Gossec[5]) ainsi que des cérémonies commémoratives et civiques, et il n'est pas militaire. Un premier répertoire est composé par des compositeurs[1] du conservatoire de Paris fondé en 1793 par Bernard Sarrette : Luigi Cherubini, François-Joseph Gossec, Louis Emmanuel Jadin, Jean-François Lesueur... On dénombre 450 hymnes composés à cette période. Le premier orchestre fondé au Conservatoire est un orchestre d’harmonie formé de 115 exécutants (professeurs et élèves)[6].

Parmi les œuvres remarquables, on citera[1] :

  • Offrandes à la liberté (1792) pour harmonie de François-Joseph Gossec, reprise d’une œuvre lyrique incluant Veillons au Salut de l’Empire (de Dalayrac), le refrain de la Marseillaise (de Rouget de Lisle) , La Carmagnole (air populaire) et le Ah ! ça ira (air populaire)[7],[5]. Cette pièce lyrique est reprise plus de cent fois jusqu'en 1799 ;
  • Ouverture en Fa Majeur (1793) d’Etienne-Nicolas Méhul[8] (1763-1817) avec une ouverture à la française , exploitant cuivres, cor et timbales ;
  • l’Hymne au Panthéon (1794) de Luigi Cherubini.

À cette époque, l'orchestre peut embarquer des contrebasses à cordes par lacune d'instruments à vent graves qui naîtront plus tard avec la frénésie des inventions du XIXe siècle (clarinette basse, saxophone baryton, euphonium, tuba basse, saxhorn...).

« La Révolution Française a joué un rôle prépondérant dans l’histoire de l’orchestre à vents »

— Francis Pieters[9]

Avec le Premier Empire et les guerres napoléoniennes, le pouvoir fera composer progressivement et durablement une musique militaire pour l'orchestre d'harmonie à l'instar de celle des fanfares[1] :

  • La Marche du Premier Consul de Giovanni Paisiello avec des tambours militaires ;
  • Marche de la Garde Consulaire à Marengo », attribuée à Guillardel, chef de musique des Grenadiers de la Garde des Consuls ;
  • diverses marches tambour comme Rigaudon d’honneur, la Grenadière, la Carabinière ;
  • quatre marches pour orchestre d’harmonie (1810) de Ferdinando Paër en l’honneur du mariage de Napoléon et de Marie-Louise ;
  • Marche pour l’entrée de Louis XVIII à Paris (1814) de François-René Gebauer[10].

L'instrumentation de l'orchestre d'harmonie évolue avec la période romantique. « En 1840, le gouvernement demande à Hector Berlioz (1803-1869) qui vient d’avoir son prix de Rome d’écrire une grande fresque musicale pour l’inauguration de la colonne sur la place de la Bastille, il fallait jouer une messe, une oraison funèbre et une apothéose finale. Il s’agit d’une production très inspirée des cérémonies civiques de la période révolutionnaire. Berlioz accepte, il n’utilise pas de saxophones et de saxhorns (ces instruments ne sont pas encore au point !), mais il introduit du tuba et la clarinette-basse dans cette « Symphonie funèbre et triomphale » opus 15. Berlioz écrit la grande marche funèbre pour aller de St-Germain jusqu’à la Bastille, la déambulation ouvrant le convoi funèbre des chars portant les corps des victimes des Trois Glorieuses de 1830, dirigeant 600 musiciens, Richard Wagner (1813-1883) était sur le parcours (à l’époque, il est à Meudon où il compose « Le vaisseau fantôme »). Il juge l’œuvre « grande de la première à la dernière note »[1]. »

Dès la révolution française, on assiste en France à la création d’orchestres civils, calqués sur le modèle des orchestres militaires, par diverses associations religieuses, politiques ou culturelles et par des institutions paramilitaires, des écoles, des mines ou des usines. Ces créations étaient encouragées par les municipalités.

Après un duel mémorable le sur le Champ-de-Mars entre les Saxons et les Carafons (musique nouveau modèle qui adopte la réforme de Sax avec des saxhorns et des saxophones contre musique ancien modèle), les instruments de Sax sont adoptés par la réforme des orchestres militaires de 1845[11]. Un grand concert de musiques militaires est organisé sur l'hippodrome de l'Étoile en 1846.

Dans le reste de l'Europe modifier

L'essor de l’orchestre d'harmonie s'étend au reste de l'Europe au cours du XIXe siècle et les compositeurs nationaux écriront des œuvres pour cette formation, notamment en Italie, en Allemagne, en Espagne...


En Autriche et en Allemagne modifier

À Vienne, un mouvement appelé Harmoniemusik apparaît vers 1770, pour l'accompagnement lors des bals, des redoutes et de la table, et emploie un instrumentarium de vents qui reste limité en nombre d'instrumentistes. Ce mouvement disparaît avec les effets des guerres napoléoniennes. Richard Wagner (1813-1883), ayant voyagé à Paris, composera diverses œuvres pour orchestre d'harmonie: Marche anniversaire pour Louis II de Bavière (1864, WWV 97)[12], Marche funèbre à la mémoire de Weber... Félix Mendelssohn (1809-1847) écrit également des ouvertures et une marche funèbre pour orchestre d'harmonie.

Au XIXe siècle, Wilhelm Wieprecht (1802-1872), musicien puis directeur général des musiques des gardes à Berlin, a composé pour les diverses formations militaires existantes essentiellement basées sur le recours aux cuivres et organise des concerts de masse. En 1845, Wieprecht rédige une série d'articles destinés à encourager la normalisation de l'instrumentation. Il préconise des orchestres de vingt et une parties, doublées si nécessaire, pour obtenir un équilibre et une texture optimaux. Il regroupe ces parties en trois registres, eux-mêmes équilibrés en une "pyramide acoustique".

En Espagne modifier

En 1852, la Banda del Real Cuerpo de Guardias Alabarderos fixe à 42 le nombre de musiciens de son orchestre d'harmonie ; il joue de la musique militaire et participe également aux cérémonie de la maison royale d'Espagne[13]. Elle poursuivra ses activités jusqu'en 1927. Parallèlement, un orchestre professionnel civil, la Banda Municipal de Música de Madrid, est créé à Madrid en 1909 qui influencera grandement la vie musicale madrilène et espagnole[3].

En Italie modifier

La tradition de l'orchestre d'harmonie italien a bénéficié de la faveur de nombreux noms parmi les plus célèbres de la musique italienne du XIXe siècle, tels que Giuseppe Verdi, Amilcare Ponchielli, Pietro Mascagni et Davide Delle Cese, des auteurs qui ont été chefs d'orchestre et ont composé pour des orchestres.

Pour l'Italie, on citera comme ensemble reconnu parmi bien d'autres, le Civica Orchestra di fiati del Comune di Milano (it) fondé en 1859, et la Banda musicale del Corpo di polizia locale di Roma Capitale (it) fondé en 1870. En 1894, la bibliothèque de cet orchestre municipal milanais contenait 1672 partitions, dont 814 danses, 337 marches, 331 pièces diverses, 121 symphonies et ouvertures et 69 pot-pourri[14].

L'orchestre d'harmonie a également joué un rôle important dans l'histoire de l'opéra, surtout à partir du XIXe siècle, parfois présent sur scène (La pie voleuse) mais plus souvent employé comme second orchestre en coulisses, avec l'effet d'une musique de scène. À l'époque de Verdi, la pratique consistait à écrire les passages d'opéra pour orchestre sur deux portées, sans instrumentation. La distribution des parties était laissée à l'appréciation du chef d'orchestre.

Le mérite incontesté de la lente transformation des orchestres italiens revient à Alessandro Vessella (it), directeur de l'orchestre municipal de Rome de 1885 à 1921, auteur d'un texte très important sur l'instrumentation et ingénieux innovateur de l'ensemble orchestral. En 1901, le maestro a procédé, à Rome, à une réforme qui a été accueillie favorablement à l'étranger et qui prévoyait une partition unique divisée en groupes : anches, cuivres légers, cuivres graves et percussions.

L'évolution des orchestres d'harmonie et des harmonies-fanfares a également été déterminée par les auteurs qui ont consacré leurs talents artistiques principalement à l'écriture pour ces formations, tels que Rocco Cristiano (it), dont les compositions sont encore interprétées par de nombreuses fanfares italiennes ; Massimo Boario (it), auteur de 580 œuvres.

Entre autres compositeurs italiens, on notera Giuseppe Piantoni (it), Giovanni Orsomando (it), Salvatore Pucci (it), Giovanni Ligasacchi (it), Carlo Pirola (it), Lorenzo Della Fonte (it), Piero Vidale (it), Gastone Lottieri, Pietro Lanzilotta (it), Amedeo Vella (it), Nicola Corbascio (it), Nunzio Ortolano (it), Lorenzo Pusceddu (nl).

En Belgique modifier

Dans sa Nomenclature des Sociétés Musicales de Belgique (Anvers, 1851), Édouard Jacops mentionne 333 orchestres d’harmonie et 93 fanfares, fondés entre 1800 et 1850 en Belgique[9]. « La Société Royale de la Grande Harmonie est créée le au café La Bourse d'Amsterdam rue du Marché Aux Poulets à Bruxelles. Les premiers statuts sont rédigés le 2 janvier 1813 et le premier article stipule que l’harmonie est composée de 12 clarinettes, 2 flûtes, 4 cors, 4 bassons, 2 trompettes, 2 trombones, 2 serpents, 1 grosse caisse, 2 tambours, 2 paires de cymbales, 2 chapeaux chinois et 2 triangles[15]. »

En Angleterre modifier

Absents au XIXe siècle, de grands compositeurs anglais comme Gustav Holst (1874-1934), Ralph Vaughan Williams (1872-1958), Percy Aldridge Grainger (1882-1961) ont composé pour orchestre d'harmonie au début du XXe siècle[16].

L'Angleterre et pays affiliés ont parallèlement développé une pratique populaire de Brass Band dit britannique très codifié (28 musiciens ; uniquement des cuivres coniques, sauf les trombones ; pas de cor).

Aux États-Unis modifier

Aux États-Unis, les étudiants ont une pratique collective d'harmonie-fanfare lors de leur cursus scolaire du type high school[17] avec des parades en plein-air dans des stades qui limitent le répertoire exploitable (voir en anglais : Category:High school marching bands from the United States (en)) ; cette pratique scolaire ne se retrouve pas en Europe.

Au Japon modifier

Il existe une tradition de l'orchestre d'harmonie au Japon qui possède un des rares orchestres d'harmonie professionnels non militaires, l'Orchestre harmonique Kosei de Tokyo. Certaines écoles au Japon possèdent également un orchestre d'harmonie.

Perspectives modifier

Au cours des XIXe et XXe siècles, le répertoire joué par les orchestres d'harmonie s'est écarté de l'esprit des compositions d'origine d'une « musique symphonique pour orchestre d'harmonie ». Le répertoire joué s'est limité principalement à une musique militaire et au recours massif à des transcriptions, la plupart des chefs d'orchestre professionnels étant militaires (par exemple, création en Belgique de la musique de la Musique des Guides de la Garde impériale (1852), création à Paris d'une fanfare militaire (1848) transformée en orchestre d'harmonie dite Musique de la Garde de Paris (1856) puis renommée Musique de la Garde républicaine (1871)...).

« Le manque de lieu de prestation musicale, à l’époque, a enfermé l’orchestre d’harmonie dans un certain répertoire, une instrumentation qui privilégiait les cuivres, les saxophones et les clarinettes en grand nombre. »

— Dominique Eldin[18]

Le kiosque à musique apparaît à partir du milieu du XIXe siècle en musique classique et donne un lieu de concert assis aux musiciens pour les concerts en extérieur.

« Il faudra attendre le début du 20e siècle et la création en 1902 de la Confédération Musicale de France (C.M.F.) pour avoir un véritable développement de l’orchestre d’harmonie dans le pays. Durant une grande partie du 20e siècle, l’orchestre d’harmonie a perpétué son répertoire sur la référence des grands orchestres militaires et avant tout sur le modèle de la Garde Républicaine. Actuellement certains orchestres changent leur image dans le but entre autres de faire une nouvelle identité de l’harmonie. (Abandon de l’uniforme militaire, création d’un nouveau répertoire spécifique à l’orchestre d’harmonie, changement du nom de l’ensemble,... »

— Dominique Eldin[6]

Dans le monde, des développements importants dans la manière de concevoir la composition musicale pour orchestre d'harmonie ont eu lieu au cours de la seconde moitié du XXe siècle, grâce à l'arrivée d'un nouveau répertoire édité par certains éditeurs hollandais et américains. En effet, la plupart des compositeurs contemporains de pièces originales pour orchestre d'harmonie sont originaires de ces deux pays, ainsi que de Belgique et Italie. Les principaux sont ou ont été Alfred Reed (en), Johan de Meij, Jan Van der Roost, Hardy Mertens (it), Roland Kernen, Henk van Lijnschooten (en), Philip Sparke (en), Bert Appermont, Jacob de Haan, André Waignein, Thierry Deleruyelle[19], Otto M. Schwarz. La contribution de l'Espagne est également importante, car il existe une tradition très riche dans ce domaine. Ce pays compte également de nombreux compositeurs, dont l'un, de renommée mondiale, est le valencien Ferrer Ferran (es). En France, des compositeurs[20] comme Serge Lancen, Jérôme Naulais, Andy Emler, Alex Grillo, Marc Steckar pour en citer quelques-uns ont enrichi le répertoire avec des créations pour orchestres d’harmonie ou fanfares.

À partir du XXIe siècle, une nouvelle génération de compositeurs crée des œuvres spécifiques, souvent stéréotypées (instrumentation de musique de film américaine), pour cette formation.

Œuvres originales modifier

Il s'agit d'une liste exhaustive des œuvres reconnues et acceptées, écrites spécifiquement pour l'orchestre d'harmonie (ou ensemble d'instruments à vent).

Œuvres de référence modifier

Symphonie funèbre et triomphale de Berlioz (1840).

Les œuvres suivantes sont quelques-unes des pierres angulaires les plus universellement respectées et établies du répertoire de l'orchestre d'harmonie. Toutes ont résisté à l'épreuve du temps pendant des décennies d'exécution régulière, et nombre d'entre elles, soit par une utilisation novatrice du médium, soit par la renommée de leur compositeur, ont contribué à faire de l'orchestre d'harmonie un ensemble légitime et sérieux se démarquant de son passé militaire.

Kenneth J. Alford (en) (Fred J. Ricketts)
Colonel Bogey March (1914)
Samuel Barber
Commando March (1943)
Robert Russell Bennett
Suite of Old American Dances (en) (1949)
Chansons symphoniques pour orchestre d'harmonie (1957)
Hector Berlioz
Grande symphonie funèbre et triomphale, Op. 15 (1840)
Arthur Bird
Suite en majeur, op. 29 (1889)
John Barnes Chance (en)
Elegy (1972)
Incantation and Dance (en) (1960)
Symphonie no 2 (1972)
Variations on a Korean Folk Song (en) (1966)
Aaron Copland
Emblems (1964)
Variations on a Shaker Melody (1944/1958)
Ingolf Dahl (en)
Concerto pour saxophone (1948)
Sinfonietta (1961)
Antonín Dvořák
Sérénade en ré mineur, op. 44 (1878)
Henry Fillmore (en)
Americans We (1929)
The Footlifter (1935)
His Honor (1933)
Morton Gould
American Salute (1943)
Symphonie no 4 (West Point) (1952)
Claudio Grafulla (en)
Washington Grays (1861)
Percy Grainger
Air irlandais du comté de Derry (1918)
Lincolnshire Posy (en) (1937)
Country Gardens (en) (1928)
Howard Hanson
Chorale and Alleluia (1954)
Paul Hindemith
Symphonie en si bémol (en) (1951)
Gustav Holst
Hammersmith : Prélude et Scherzo, Op. 52 (1930)
Première suite en mi bémol majeur, op. 28/1 (en) (1909)
Deuxième suite en fa majeur, op. 28/2 (en) (1911)
Karel Husa
Musique pour Prague 1968 (en) (1968)
Apothéose de cette terre (1971)
Gordon Jacob
An Original Suite (1928)
Suite de William Byrd (1923)
Joseph Willcox Jenkins (en)
Ouverture américaine pour orchestre, op. 13 (1956)
David Maslanka (en)
Le jardin des rêves d'un enfant (1981)
Peter Mennin
Canzona (1951)
Darius Milhaud
Suite Française (1944)
Camillo de Nardis (it)
Le Jugement universel (1878)
Ron Nelson (en)
Rocky Point Holiday (en) (1966)
W. Francis McBeth
Masque (1968)
Felix Mendelssohn
Ouverture en do majeur pour orchestre d'harmonie (Ouvertüre für Harmoniemusik) Op. 24 (1824)
Vincent Persichetti
Divertimento, op. 42 (1950)
Psaume pour orchestre d'harmonie, Op. 53 (1953)
Symphonie no 6, opus 69 (1956)
Walter Piston
Tunbridge Fair (1950)
Sergueï Prokofiev
Marche en si bémol, Op. 99 (1944)
Alfred Reed (en)
Danses arméniennes (Partie I) (en) (1972)
Danses arméniennes (Partie II) (en) (1976)
Musique de Noël russe (1968)
H. Owen Reed (en)
La Fiesta Mexicana (1949)
Gioachino Rossini
Scherzo (1863)
Camille Saint-Saëns
Orient et Occident, Op. 25 (1869)
Arnold Schoenberg
Thème et variations, op. 43a (1943)
William Schuman
Pont George Washington (1950)
Joseph Schwantner
...and the mountains rising nowhere (1977).
John Philip Sousa
Semper Fidelis (en) (1888)
Le premier jour de l'année :Stars and Stripes Forever (en) (1896)
L'histoire de l'art :The Washington Post (1889)
Richard Strauss
Sonatine no 1 en fa majeur (Aus der Werkstatt eines Invaliden) (1943)
Igor Stravinsky
Concerto pour piano et instruments à vent (1924)
Symphonies d'instruments à vent (1920/rév. 1947)
Carl Teike (en)
Les vieux camarades (Alte Kameraden) (1889)
Jaume Teixidor Dalmau
Amparito Roca (1925)
Clifton Williams (en)
Suite symphonique (1957)
Fanfare et Allegro (1956)
Danse symphonique no 3 : Fiesta (1967)
Ralph Vaughan Williams
Suite de chansons folkloriques anglaises (1923)
Flourish pour orchestre d'harmonie (1939)
Toccata Marziale (1924)

Œuvres reconnues modifier

Ces pièces ne sont pas nécessairement aussi universellement reconnues que la liste proposée ci-dessus, mais elles occupent néanmoins une place extrêmement importante dans le répertoire. Comme les œuvres précédentes, elles ont fait leurs preuves lors de nombreuses représentations, la plupart sur plusieurs décennies pour le moins au niveau du monde anglo-saxon.

David Amram (en)
King Lear Variations (1966)
James Barnes
Ouverture symphonique (1991)
Symphonie no 2
Troisième symphonie "Le Tragique" (1994)
Fantaisie et variations sur un thème de Nicolo Paganini (1994)
Ouverture Alvamar (1981)
Charles Lloyd Barnhouse (en)
La bataille de Shiloh (1888)
Leslie Bassett
Concerto Grosso (1982)
Dessins, images et textures (1965)
Lullaby for Kirsten (1985)
Sons, formes et symboles (1977)
David Bedford
Sun Paints Rainbows over the Vast Waves (1982)
Frank Bencriscutto (en)
Latina (1964)
Let the Light Shine (1978)
Richard Rodney Bennett
Morning Music (1986)
Warren Benson (en)
Concertino pour saxophone alto et orchestre (1954)
The Leaves Are Falling (1963)
The Passing Bell (1974)
Recuerdo (1966)
The Solitary Dancer (1966)
Symphonie pour tambours et orchestre à vent (1963)
Symphonie no 2, "Lost Songs" (1983)
Wings (1984)
Jerry Bilik (en)
Block M (1955)
Giouse Bonelli
Marche de concert symphonique (1968) <!-la date de composition est 1915 ou antérieure (Leonard Falcone)
Eugène Bozza
Ouverture pour enfants (1964)
Houston Bright (en)
Prélude et fugue en fa mineur (1960)
Howard Cable (en)
Rhapsodie terre-neuvienne (1956)
Fantaisie folklorique québécoise (1953)
Snake Fence Country (1954)
Alfredo Casella
Introduzione, Corale e Marcia, Op. 57 (1935)
Michael Colgrass
Winds of Nagual (en) (1985)
John Corigliano
Gazebo Dances (1973)
Symphonie n° 3 Circus Maximus (en) (2004)
Paul Creston
Celebration Overture (1955)
James Curnow (en)
Where Never Lark Or Eagle Flew (1993)
Elliot Del Borgo (en)
Do Not Go Gentle into that Good Night (1978)
Norman Dello Joio
Fantaisies sur un thème de Haydn (1968)
"Danses satiriques : Pour une comédie d'Aristrophane" (1975)
Scènes du Louvre (1966)
Variantes sur un air médiéval (1963)
Thomas C. Duffy (en)
Crystals (1985)
Frank William Erickson (en)
Air for Band (1956)
Toccata pour orchestre d'harmonie (1957)
Paul Fauchet (en)
Symphonie pour musique d′harmonie (1926)
Henry Fillmore (en)
Le Klaxon (1929)
Military Escort (1928)
Rolling Thunder (1916)
Le monde de la musique
Luboš Fišer
Rapport (1971)
Julius Fučík
La Marche Florentine (1907)
Vittorio Giannini
Symphonie no 3 (1959)
David Gillingham (en)
"Heroes Lost and Fallen" (1990)
Edwin Franko Goldman (en)
On the Mall (1924)
Morton Gould
Derivations (1956)
Jericho (1939)
Percy Grainger
"Children's March: Over the Hills and Far Away (en)" (1918)
Le "Chant colonial" (1928)
La marche des "Gumsuckers" (1928)
Haendel dans le Strand (1911)
Molly on the Shore (en) (1921)
Shepherd's Hey (1918)
Samuel Hazo (en)
Arabesque (2008)
Clare Grundman (de)
Kentucky 1800 (1954)
Kenneth Hesketh
Masque (1987)
Frigyes Hidas (en)
Merry Music (1983)
David Holsinger (en)
Au printemps, à l'époque où les rois partent à la guerre (1986)
Danses liturgiques (1981)
To Tame the Perilous Skies (1992)
On a Hymnsong of Philip Bliss (1988)
Alan Hovhaness
Symphonie no 4 (1959)
Karel Husa
Concerto pour ensemble à vent (en) (1982)
Gordon Jacob
Musique pour un festival (1951)
Robert Jager (en)
Diamond Variations (1967)
Esprit De Corps (1984)
Troisième Suite (1966)
Tristan Keuris (en)
Catena (1988)
Karl King (en)
Barnum and Bailey′s Favorite (1913)
Broadway One-step, or Two-step (1919)
Boris Kozhevnikov (nl)
Symphonie no 3 : Slavyanskaya (1950/rév. 1958)
Robert Kurka (en)
suite Les Aventures du brave soldat Švejk (en) (1956)
Elizabeth Maconchy
Musique pour bois et cuivres (1965)
Martin Mailman (en)
For precious friends hid in death's dateless night (1988)
Musique liturgique (1963)
Pascual Marquina Narro
España Cañi (1921)
W. Francis McBeth
Des marins et des baleines (1990)
Johan de Meij
Symphonie n° 1 Le Seigneur des Anneaux (en) (1984-88)
Symphonie no 2 "The Big Apple" (1993)
T-Bone Concerto (en) (1996)
Olivier Messiaen
Et exspecto resurrectionem mortuorum (1964)
Oiseaux exotiques (1956)
Vaclav Nelhybel (en)
Antiphonale (1972)
Festivo (1968)
Trittico (1965)
Ron Nelson (en)
Medieval Suite (1983)
Passacaglia (Homage on B-A-C-H) (1992)
Roger Nixon (en)
Festival Fanfare March (1971)
Fiesta del Pacifico (1966)
Music of Appreciation (1944)
Vincent Persichetti
Masquerade, Op. 102 (1965)
Pageant, Op. 59 (1954)
Parabole IX, Op. 121 (1972)
Alfred Reed (en)
A Festival Prelude (1962)
First Suite for Band (1976)
The Hounds of Spring (en) (1980)
Anton Reicha
Symphonie commémorative (1815)
Ottorino Respighi
Huntingtower, P. 173 (1932)
Vincent Frank Safranek (en)
Atlantis (The Lost Continent) :Suite in Four Parts (1913)
Florent Schmitt
Dionysiaques (1913)
Gunther Schuller
Diptyque pour quintette à cuivres et orchestre d'harmonie (1964)
Méditation (1963)
On Winged Flight (1989)
Symphonie pour cuivres et percussions, opus 16 (1950)
Symphonie no 3 Éloge des vents (1981)
Joseph Schwantner
From a Dark Millennium (1981)
John Philip Sousa
The Thunderer (1889)
High School Cadets (1890)
Le plus beau de la foire (1908)
L'éclaireur du Panama (1915)
Le sabre et les éperons (1918)
Claude T. Smith (en)
Emperata Overture (1964)
Festival Variations (1982)
Flight (1984)
Incidental Suite (1966)
Philip Sparke (en)
Jubilee Overture (1983)
Eric Stokes (en)
The Continental Harp and Band Report (1975)
Richard Strauss
Festmusik der Stadt Wien (1943)
James Swearingen (en)
Novena (1980)
Frank Ticheli (en)
Blue Shades (1996)
Vesuvius (1997)
Virgil Thomson
A Solemn Music (1949)
Fisher Tull
Sketches on a Tudor Psalm (1971)
Clifton Williams (en)
Caccia and Chorale (1973)
Ouverture dédicatoire (1964)
Danse symphonique no 3 Fiesta
Festival (1962)
Sinfonians (1960)
Kurt Weill
Kleine Dreigroschenmusik (1929)
Dana Wilson (en)
Piece of Mind (1987)
Haydn Wood (en)
Mannin Veen (1938)
Guy Woolfenden (en)
Gallimaufry (1983)
Illyrian Dances (1986)
Ralph Vaughan Williams
Sea Songs (1923)
John Zdechlik (en)
Chorale and Shaker Dance (en) (1971)

Œuvres récentes modifier

Les œuvres suivantes s'imposent rapidement comme un répertoire standard au moins dans le monde anglo-saxon. La plupart ont été composées au cours des 30 dernières années.

Richard Rodney Bennett
Concerto pour trompette et orchestre à vent (1993)
Les Quatre Saisons (1991)
Steven Bryant
Concerto pour ensemble à vent (2007)
Dusk (2004)
Ecstatic Waters (2008)
Teo Aparicio (es)
Asgard, 1re symphonie (2003)
States of mind, 2e symphonie (2008)
Cue Sheets (2008)
Portraits d'Espagne (2004)
Hyphotesis for parallel souls (pour marimba, flûte et orchestre d'harmonie)
The rise of the phoenix (2009)
El atardecer de los inocentes (2007)
Wink at you (2011)
Mark Camphouse
A Movement for Rosa (1992)
Franco Cesarini
Poema Alpestre (1999)
Symphonie no 1, "Les Archanges" (2015)
Symphonie no 2, "Vues d'Edo" (2018)
Michael Colgrass
Urban Requiem (1996)
Greg Danner
Walls of Zion (1999)
Critical Speed (2001)
The Greatest Generation (2009)
Michael Daugherty
Bells for Stokowski (2001)
Niagara Falls (1997)
Eric Ewazen
Un hymne pour les perdus et les vivants (2001)
Ferrer Ferran (es)
Comic Overture (2012)
En un lugar de La Mancha (2003)
El Misteri del foc (2007)
Dragut El Pirata (2018)
La Passió de Crist. Symphonie no 2 (2001)
Tempête du désert. Symphonie no 1 (2000)
Le Colosse. Symphonie no 4 (2011)
Le Grand Esprit. Symphonie no 3 (2005)
Aldo Rafael Forte (nl)
Synergie ! (1997)
Rossano Galante
Transcendant Journey (2005)
Afterlife (2015)
Cry Of The Last Unicorn (2011)
Michael Gandolfi
Vientos y Tangos (2003)
David Gillingham
Rêves apocalyptiques (1997)
Empires galactiques (1998)
Avec le cœur et la voix (2000)
Julie Giroux
Culloden (2000)
wNo Finer Calling (2007)
Khan (2008)
Peter Graham
Harrison's Dream (2001)
Donald Grantham
Fantasy Variations (1997)
J'ai été au bal (1995)
Southern Harmony (1998)
Mambo du Baron Cimetière (2004)
Edward Gregson
Celebration (1991)
Samuel Hazo
Ride (2003)
Majesté du Perthshire (2003)
Fantaisie sur une chanson populaire japonaise (2008)
John Harbison
Three City Blocks (1991)
Evan Hause
Tango Variations (2009)
Kenneth Hesketh
Diaghilev Dances (2002)
Yasuhide Ito
Gloriosa (1990)
Brant Karrick
Bayou Breakdown (2003)
Ils courront et seront libres (2007)
Scott Lindroth
Spin Cycle (2001)
James MacMillan
Sowetan Spring (1990)
John Mackey
La cathédrale gelée (2013)
Les martins-pêcheurs prennent feu (2006)
Redline Tango (2004)
Aurora Awakes (2009)
Asphalt Cocktail (2009)
Hymne à une heure bleue (2010)
Wine-Dark Sea (2014)
David Maslanka
Donnez-nous ce jour : Short Symphony for Wind Ensemble (2006)
Hymne pour la paix mondiale (2014)
Symphonie no 4 (1993)
Traveler (2003)
Nicholas Maw
American Games (1991)
Scott McAllister
Black Dog (pour clarinette et orchestre, 2003)
Cindy McTee
Circuits (1990)
Óscar Navarro
El Arca de Noe (2005)
Las Siete Trompetas del Apocalipsis (2011)
II Concierto para clarinete y banda (2013)
El Olimpo de los Dioses
Expedition (2008), poème symphonique
El ilustre marino
Hispania
Legacy (2015), concerto pour hautbois et orchestre
Libertadores
Hell and Heaven, symphonie no 1 pour orchestre d'harmonie (2019)
Lior Navok
Gleams from the Bosom of Darkness (2002)
Tetris (2009)
Ron Nelson
Courtly Airs and Dances (1996)
Epiphanies (Fanfares et Chorales) (1994)
Laudes (1991)
Sonoran Desert Holiday (1994)
Carter Pann
Slalom (2003)
Marco Pütz (nl)
Derivations (2003)
Four Sketches (2007)
Steven Reineke
Symphonie no 1, New Day Rising (2007)
Jan Van der Roost
Suite Provençale (1992)
Rolf Rudin (nl)
Le rêve d'Oenghus, op. 37 (1996)
Joseph Schwantner
Dans le calme du soir (1996)
Recoil (2004)
Robert Sheldon
Metroplex (2006)
Chanteys (2000)
Comme un vent du nord (2006)
Robert W. Smith
La Divine Comédie (1995)
L'Odyssée
Douze secondes sur la lune (1996)
Inchon (2001)
Philip Sparke
Mouvements de danse (1997)
Sunrise at Angel's Gate (2001)
Ouverture de Pittsburgh
Jack Stamp
Cloudsplitter Fanfare (1999)
Escapade (2002)
Gavorkna Fanfare (1990/1)
Steven Stucky
Funeral Music for Queen Mary (1992)
Omar Thomas
Come Sunday (2018)
Frank Ticheli
Amazing Grace (1994)
Une élégie américaine (2000)
Angels in The Architecture (2009)
Nitro (2006)
Postcard (1991)
Symphonie no 2 (2004)
Michael Tippett
Triumph (1992)
Jess Langston Turner
Rumpelstilzchen (2009)
À travers le miroir (2008)
Black Bolt ! (2012)
Concertino Caboclo (2012)
Bock Fanfares (2013)
Réanimations (2014)
Victoriano Valencia (es)
Arrullo, Suite no 1 pour orchestre d'harmonie (2004)
Suite no 2 pour orchestre d'harmonie (2007)
200, Suite no 3 pour orchestre d'harmonie (2010)
Sinú, Suite no 4 pour orchestre d'harmonie (2013)
Circular Marches (1997)
Andres Valero (es)
Dredred (1999)
Polifemo (2000)
La Vall de la Murta. Symphonie no 1 (2002)
Teogónica. Symphonie no 2 (2003)
Dan Welcher
Zion (1996)
Eric Whitacre
Cloudburst (2002)
Equus (2000)
Triptyque du train fantôme (1994)
Godzilla Eats Las Vegas ! (1996)
Octobre (2000)
Dana Wilson
Shortcut Home (1998)
Charles Rochester Young
Tempered Steel (1997)

Transcriptions modifier

Marche pour la cérémonie des Turcs
noicon
Marche pour la cérémonie des turcs, Jean-Baptiste Lully, adaptation pour orchestre d'harmonie, Harmonie de Harnes, 2005.

Depuis Mozart et Beethoven, par exemple, de nombreux extraits de symphonies et d'opéras ont été arrangés et joués pour des ensembles à vent (Harmoniemusik...), très populaires à l'époque. Lors de la création des orchestres militaires, les œuvres arrangées constituaient souvent une partie importante du répertoire de l'orchestre, aux côtés des marches et autres musiques pratiques. Le recours à l'orchestre d'harmonie était un substitut utile à la musique orchestrale dans les situations où la mobilité et la puissance sonore étaient nécessaires, comme les cérémonies et représentations en plein air.

Il existe des milliers de transcriptions de pièces provenant d'autres formations musicales (principalement de l'orchestre symphonique) disponibles pour l'orchestre d'harmonie ; cependant, certaines transcriptions sont interprétées si souvent qu'on peut dire qu'elles ont acquis une place à part entière dans le répertoire de l'orchestre d'harmonie.

Il existe également de nombreuses arrangements pour orchestre d'harmonie de musique de film et de standards de jazz.

John Adams
Short Ride in a Fast Machine (transcr. Lawrence Odom)
Isaac Albéniz
Iberia, livret 1: III. Fête-dieu à Seville (transcr. Lucien Cailliet)
Malcolm Arnold
Four Scottish Dances (transcr. John Paynter (nl))
Prelude, Siciliano, et Rondo (transcr. John Paynter)
Tam o' Shanter Overture (transcr. John Paynter)
Johann Sebastian Bach
L'Art de la fugue (transcr. Kenneth Amis)
Come, Sweet Death (transcr. Alfred Reed)
Fantasia en sol Majeur (transcr. Goldman / Leist)
Fugue a la Gigue (transcr. Gustav Holst)
Jesu, Joy of Man's Desiring (transcr. Alfred Reed)
Passacaille et fugue en do mineur, BWV 582 (transcr. Nicholas Falcone ou Donald Hunsberger)
Toccata, adagio et fugue BWV 564 (transcr. John Paynter)
Toccata et fugue en ré mineur (transcr. Erik W. G. Leidzén ou Donald Hunsberger)
Samuel Barber
Première symphonie (en) (transcr. Guy Duker)
Hector Berlioz
Le corsaire, Op. 21: Overture (transcr. Gunther Schuller)
Leonard Bernstein
Ouverture de Candide (transcr. Walter Beeler ou Clare Grundman)
Slava! A Political Overture (transcr. Clare Grundman)
Danses symphoniques issues de West Side Story (transcr. Paul Lavender)
Johannes Brahms
Ouverture pour une fête académique (transcr. Mark Hindsley)
Variations sur un thème de Haydn (transcr. Mark Hindsley)
Eric Coates
The Dam Busters March (transcr. William J. Duthoit'
Aaron Copland
Down a Country Lane (transcr. Merlin Patterson)
El Salón México (transcr. Mark Hindsley)
Lincoln Portrait (transcr. Walter Beeler)
An Outdoor Overture (transcr. Aaron Copland)
Preamble for a Solemn Occasion (transcr. Aaron Copland)
Claude Debussy
Préludes, livre 1: X. La cathédrale engloutie (transcr. Merlin Patterson)
Antonín Dvořák
Ouverture de Carnival, Op. 92 (transcr. Leigh Steiger)
Symphonie no 9 en mi mineur, Op. 95, "du nouveau monde": IV. Finale (transcr. Mark Hindsley, Erik W. G. Leidzén ou Weston Nicholi)
Edward Elgar
Variations Enigma, Op. 36 (transcr. Earl Slocum, John Morrison, ou Douglas McLain)
George Gershwin
Ouverture cubaine (transcr. Dwayne S. Milburn)
Prélude no 2 in do dièse mineur (transcr. John Krance)
Rhapsody in Blue (transcr. Ferde Grofé, Donald Hunsberger or Tohru Takahashi)
Alberto Ginastera
Estancia Suite, Op. 8a (transcr. Donald Patterson)
Percy Grainger
The Warriors (transcr. Frank Pappajohn)
Ferde Grofé
Mississippi Suite, "A Journey in Tones" (transcr. Don Chown)
W. C. Handy
Saint Louis Blues March (transcr. Jerry Gray and Perry Burgett)
Paul Hindemith
Métamorphoses symphoniques sur des thèmes de Carl Maria von Weber (transcr. Keith Wilson)
Gustav Holst
Capriccio (trans. John Boyd)
A Moorside Suite (trans. Gordon Jacob ou Denis Wright)
The Planets (transcr. George Smith probablement avec la collaboration du compositeur, Merlin Patterson)
Charles Ives
Country Band March (transcr. James Sinclair)
Fugue en do mineur, issue du Quatuor no 1, "From the Salvation Army": I: Chorale (transcr. James Sinclair)
Old Home Days (transcr. Jonathan Elkus)
Variations sur "America" (transcr. William Schuman / William Rhoads)
Edward MacDowell
Woodland Sketches (en), Op. 51 (transcr. Frank Winterbottom)
Arturo Márquez
Danzón nº 2
Felix Mendelssohn
ouverture Les Hébrides (transcr. Julius Seredy ou Frank Winterbottom)
Modeste Moussorgski
Une nuit sur le mont Chauve (transcr. William Schaefer ou Mark Hindsley)
Tableaux d'une exposition (transcr. Paul Lavender, Mark Hindsley, Erik W. G. Leidzén ou Tohru Takahashi)
Alfred Newman
20th Century Fox Fanfare (en) (1933)
Ottorino Respighi
Les Pins de Rome (transcr. Guy Duker ou Yoshihiro Kimura)
Nikolai Rimsky-Korsakov
Procession des Nobles issue de "Mlada (en)" (transcr. Erik W. G. Leidzén)
Scheherazade (transcr. Mark Hindsley)
Richard Rodgers
Victory at Sea Symphonic Scenario (transcr. Robert Russell Bennett)
Gioacchino Rossini
Ouverture de L'italiana in Algeri (transcr. Lucien Cailliet)
Ouverture de Tancredi (transcr. Leonard Falcone)
Ouverture de Guillaume Tell (transcr. Erik W. G. Leidzén)
Camille Saint-Saëns
Marche militaire française tirée de la Suite algérienne (transcr. Mayhew Lake ou Mark Hindsley)
William Schuman
New England Triptych (en) (1956)
Dmitri Shostakovich
Festive Overture (en) (transcr. Donald Hunsberger)
Folk Dances (transcr. H. Robert Reynolds)
Galop from "Moscow, Cheryomushki (en)" (transcr. Donald Hunsberger)
October (transcr. Preston Mitchell)
Jean Sibelius
Finlandia (transcr. Lucien Cailliet)
Richard Strauss
Allerseelen, Op. 10, no 8 (trans. Albert O. Davis)
Igor Stravinsky
Suite L'Oiseau de feu (transcr. Guy Duker, Thomas Knox, ou Lawrence Odom)
Feu d'artifice (transcr. Mark Rogers)
Arthur Sullivan/Charles Mackerras
Pineapple Poll (en) (transcr. William J. Duthoit)
Franz von Suppé
Light Cavalry Overture (en) (transcr. Henry Fillmore)
Pyotr Ilyich Tchaikovsky
Ouverture solennelle 1812 (transcr. Conway Brown, Yoshihiro Kimura, Mayhew Lake ou Mark Williams)
Suite no 3 en sol majeur (transcr . Frank Winterbottom)
Dance of the Jesters from "The Snow Maiden" (transcr. Ray Cramer)
Marche Slave, Op. 31 (transcr. L.P. Laurendeau)
Giuseppe Verdi
Prélude de l'acte 1, La Traviata (transcr. Leonard Falcone)
Richard Wagner
Elsa's Procession to the Cathedral from "Lohengrin" (transcr. Lucien Cailliet)
Prelude to Act III of "Lohengrin" (trans. Mark Hindsley)'
Ouverture "Tannhauser" (trans. Vincent Frank Safranek ou John Philip Sousa)
William Walton
Crown Imperial (en) (transcr. William J. Duthoit)
Carl Maria von Weber
Invitation à la danse
Ouverture Oberon (transcr. Mark Hindsley)
John Williams
Hymn to the Fallen (en) (transcr. Paul Lavender)
Olympic Fanfare and Theme (en) (transcr. James Curnow)
Ralph Vaughan Williams
Fantasia sur ″Greensleeves (transcr. Douglas Wagner)

Enregistrements de la littérature pour orchestre d'harmonie modifier

La Musique de la Garde républicaine est l'un des plus anciens orchestres d'harmonie au monde, il a enregistré de nombreuses œuvres depuis le début des années 1900[21].

De nombreux orchestres d'harmonie amateurs, militaires et professionnels réalisent régulièrement des enregistrements.

Deux des orchestres d'harmonie professionnels les plus importants hors Europe sont le Dallas Wind Symphony (en) ou Dallas Winds, dirigé par Jerry Junkin, et l'orchestre harmonique Kosei de Tokyo, dirigé par Takeshi Ooi. Les deux orchestres ont été à un moment donné dirigés par Frederick Fennell, qui a enregistré plusieurs albums de musique de concert avec eux.

Le Klavier Wind Recording Project a été lancé en 1989 par Eugene Corporon (en) alors qu'il était directeur des orchestres du College-Conservatory of Music de Cincinnati. Il a permis d'enregistrer un grand nombre des pièces les plus importantes et les plus récentes de la littérature pour orchestre d'harmonie. Le projet d'enregistrement se poursuit aujourd'hui, après avoir suivi Eugene Corporon à l'Université de North Texas. Le projet se poursuit aujourd'hui sous le label GIA Publications (en). Les enregistrements dirigés par Eugene Corporon existent sous la forme de Teaching Music Through Performance In Band Series, Windworks Series et Composer's Collections. D'autres enregistrements ont été publiés par les Keystone Winds, dirigés par Jack Stamp (en). Les Keystone Winds sont composés de professeurs, d'anciens élèves et d'étudiants de l'Université d'Indiana en Pennsylvanie.

Bibliographie modifier

  • Patrick Peronnet, Les ensembles d'instruments à vent en France de 1700 à 1914. Pratiques sociales, insertions politiques et création musicale : Les Enfants d'Apollon 1700-1789, t. 1, L'Harmattan, coll. « Univers musical », , 530 p. (ISBN 978-2-14-020457-9, lire en ligne).
  • Constant Pierre, Musique des fêtes et cérémonies de la Révolution française, Imprimerie nationale, .
  • Philippe Gumplowicz, Les travaux d'Orphée : Deux siècles de pratique musicale amateur en France (1820-2000) : Harmonies, chorales, fanfares, Aubier Montaigne, , 339 p. (ISBN 978-2700723304).
  • (en) H. Robert Reynolds, Eugene Corporon, Allan McMurray, Stanley de Rusha et Robert Grechesky, Wind Ensemble Literature, Madison, University of Wisconsin–Madison, , second éd..
  • (en) D. Wallace et E. Corporon, Wind ensemble/band repertoire, Greeley, CO: University of Northern Colorado, .
  • (en) Andrew Donald Pease, An Annotated Bibliography of Symphonies for Wind Band (A Research Paper Presented in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree Doctor of Musical Arts), Arizona State University, (lire en ligne [PDF]).
  • (es) Bernardo Adam Ferrero et Emilio Casares Rodicio (dir.), « Bandas », dans Diccionario de la música española e hispanoamericana, vol. 2, Madrid, Sociedad General de Autores y Editores, (ISBN 978-84-8048-305-6), p. 133-137.

Notes et références modifier

  1. a b c d e et f Désiré Dondeyne et Patrick Péronnet, Le répertoire patrimonial de l’orchestre d’harmonie français de 1789 à 1950 (Conférence-débat de Tournon & Tain l’Hermitage (Drôme)), AFEEV, (lire en ligne [PDF]).
  2. Francis Pieters (trad. du néerlandais par Edgard Vergucht), Ook zijschreven voor blaasorkest [« Eux aussi ont écrit pour orchestre à vent. Les compositeurs belges classiques et la musique pour orchestres à vents »], Bruxelles, Les Amis de la Musique Royale des, , 220 p. (lire en ligne [PDF]).
  3. a et b (en) Gloria A. Rodriguez Lorenzo, The Banda Municipal de Música de Madrid (The Municipal Band of Madrid). 1909-1931: A New Employment Opportunity to Professional Wind Musicians in Spain, Michigan, USA, Richard Scott Cohen, , 17 p. (lire en ligne)
  4. Patrick Péronnet, « Présentation "Rodriguez Lorenzo, Gloria A.. The Banda Municipal de Música de Madrid (The Municipal Band of Madrid) 1909-1931: A New Employment Opportunity to Professional Wind Musicians in Spain." », sur afeev.fr, (consulté le ).
  5. a et b Jean-Marc Warszawski, « La Marseillaise orchestrée par François-Joseph Gossec », sur musicologie.org, (consulté le ).
  6. a et b Eldin 2009, p. 4.
  7. (BNF 43994435)
  8. Sylvia Avrand-Margot, « Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817) », sur pad.philharmoniedeparis.fr (consulté le ).
  9. a et b Pieters 1987, p. 7.
  10. Thierry Bouzard, « Où peut-on être mieux ? », sur napoleon.org (consulté le ).
  11. Patrick Péronnet, « Saxons et Carafons : Adolphe Sax et le Gymnase musical militaire, un conflit d'esthétique », Revue belge de musicologie / Belgisch Tijdschrift voor Muziekwetenschap, Société belge de musicologie, vol. 70,‎ , p. 45-63 (JSTOR 26623032).
  12. Luc Roger, « Marche d'hommage (Huldigungsmarsch für Ludwig II. von Bayern, WWV97) », sur richard-wagner-web-museum.com (consulté le ).
  13. (es) Antonio Santodomingo Molina, « La Banda de Alabarderos (1746-1939). Música y músicos en la Jefatura del Estado », Estudios bandísticos, I,‎ , p. 211-220 (ISSN 2530-804[à vérifier : ISSN invalide], lire en ligne)
    Institución: Universidad Complutense de Madrid. Director: Víctor Sánchez Sánchez
  14. (it) A.Della Corte et G.M. Gatti, « Banda », dans Dizionario di Musica, Torino, Paravia & C., , p. 44-45.
  15. Pieters 1987, p. 8.
  16. (en) Stephen L. Rhodes, « English Composers and the Military Band Gustav Holst: First Suite in E-flat, Second Suite in F, Hammersmith ; Ralph Vaughan Williams: English Folk Song Suite, Sea Songs and Toccatta Marziale, Flourish for Wind Band ; Percy Aldridge Grainger: Folk Song Influences, Lincolnshire Posy ; Early Works, Later Works, Military Band vs. Brass Band », sur windbandhistory.neocities.org, (consulté le ).
  17. (en) Stephen L. Rhodes, « The American School Band Movement. Music Education in the 19th Century - School Bands of the Early ; Twentieth Century ; Decline in Professional Bands - The First National School Band Contest: Frustrations Ensue, Plans for Continuation ; The 1926 Contest - The 1927 Contest - The 1928 Contest - Standard ; Instrumentation - The 1929 Contest ; The 1930 and 1931 Contests - Subsequent Contests and the Beginning of the End », sur windbandhistory.neocities.org, (consulté le ).
  18. Dominique Eldin, Une musique populaire, les orchestres d’harmonie (promotion 2006 - 2009), Cefedem Rhône-Alpes, , 24 p. (lire en ligne [PDF]), p. 20.
  19. « Banda » [archive], (consulté le )
  20. Michel Schmitt, Dictionnaire des compositeurs francophones pour orchestres à vent, Éditions Robert Martin, , 450 p. (ISBN 979-0-2310-3809-5).
  21. Jean-Marc Lanois, Jean-Loup Mayol et Sylvie Hue, 150 ans de musique à la Garde républicaine : mémoires d'un orchestre, discographie, Paris, Nouvelle arche de Noé, , 274 p. (ISBN 978-2-84368-097-7).

Voir aussi modifier

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Œuvre pour orchestre d'harmonie.
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Transcription pour orchestre d'harmonie.

Liens externes modifier