République rhénane

État éphémère

La République rhénane est un État éphémère ayant existé pendant environ un mois d'octobre à novembre 1923 dans une partie de l'Ouest de l'Allemagne.

République rhénane
(de) Rheinische Republik

1923–1923

Drapeau
Description de cette image, également commentée ci-après
Territoires occupés de la Ruhr en 1923
Informations générales
Statut État séparatiste non reconnu
Capitale Aix-la-Chapelle
Langue(s) Allemand
Histoire et événements
21 octobre 1923 Création
26 novembre 1923 Dissolution

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Contexte

modifier

Au même titre que la question du territoire du Bassin de la Sarre, la question de la Rhénanie est, de 1918, au cœur de tensions franco-allemandes. Après l'armistice, une partie de l'Allemagne est occupée par les troupes des vainqueurs (France, Royaume-Uni, États-Unisetc.).

Intérêt stratégique pour la France

modifier

Un mouvement séparatiste prend forme, qui organise des soulèvements à Düsseldorf, Bonn, Coblence, Wiesbaden et Mayence. Une première tentative de « république » a lieu à Wiesbaden le menée par Hans Adam Dorten (en) : cet homme d'affaires a failli passer en cour martiale vers la fin de la guerre pour avoir critiqué l'Empereur.

Le , un groupe de séparatistes s'empare des bâtiments publics à Aix-la-Chapelle et proclame une République rhénane. Il en va de même à Krefeld et à Mönchen-Gladbach. Parti de la zone belge, le mouvement s'étend les 22 et à la zone française où les séparatistes s'emparent des bâtiments publics à Bonn, Coblence, Trèves, Wiesbaden et Mayence.

Cette République rhénane est composée de trois entités fédérées : Nord (Aix-la-Chapelle), Sud (Coblence) et Ruhr (Essen), avec Cologne pour capitale. Une République palatine (de) autonome vient s'y adjoindre le [1]. Le mouvement séparatiste s’effondre après le massacre de Pirmasens ().

Remilitarisation de la Rhénanie

modifier

L'occupation de la rive gauche du Rhin prend fin en 1930, et en 1936 le statut de zone démilitarisée est unilatéralement dénoncé par Hitler, sans réactions autres que verbales de la part des autres États.

Notes et références

modifier

Références

modifier
  1. (de) « Autonome Pfalz, 1923/24 », sur Historisches Lexikon Bayerns (consulté le )

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • [Van Langenhove 1978] Fernand Van Langenhove, « Contribution à l'histoire de la politique rhénane de la Belgique de à  : à propos de l'ouvrage de J. Bariéty, Les Relations franco-allemandes après la Première Guerre mondiale », Revue belge de philologie et d'histoire, t. LVI, fasc. 2 : « Histoire (depuis l'Antiquité) »,‎ , p. II (« Bibliographie »), p. 410-430 (DOI 10.3406/rbph.1978.3196, lire en ligne).

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier