Résistance acadienne durant le Grand Dérangement

Contrairement à la croyance populaire, de nombreux Acadiens résistent durant le Grand Dérangement[1]. Des milliers se réfugient à Miramichi, à la Ristigouche ou à Québec, d'autres se sont échappés des forts britanniques. Certains Acadiens se sont joints aux forces françaises, d'autres sont devenus corsaires ou d'autres tentaient délibérément d'entraver le travail des militaires. En , les 232 prisonniers du Pembroke se mutinent et parviennent à atteindre le fleuve Saint-Jean, d'où la plupart rejoignent Québec[1]. À la suite de la prise du fort Beauséjour, des Acadiens y sont emprisonnés le [2]. Leurs femmes dissimulent des armes et des vêtements féminins dans leur nourriture, leur permettant de s'enfuir.

Joseph Broussard en particulier lance des attaques contre les britanniques[3]. Beaucoup d'Acadiens s'échappent dans la forêt, où ils sont poursuivis par les britanniques durant cinq ans[3]. Environ 1 500 s'enfuient au Canada et d'autres vont à l'île du Cap-Breton ou en amont de la rivière Petitcodiac[3].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a et b « La résistance: Les résistants », sur L'Histoire et les histoires, Université de Moncton (consulté le )
  2. « La résistance: Les évadés », sur L'Histoire et les histoires (consulté le ) : « Aussi pour les activités pédagogiques »
  3. a b et c James Harley Marsh, le 15 juillet 2015 « Déportation des Acadiens (Le Grand Dérangement) » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).