Résistance islamique en Irak

Résistance islamique en Irak
al-Moqawamat al-Islamiat fi al-Iraq
Image illustrative de l’article Résistance islamique en Irak

Idéologie Islamisme chiite
Nationalisme irakien
Khomeinisme
Antiaméricanisme
Antisionisme
Objectifs Mettre fin à la présence militaire américaine en Irak
Statut Actif
Fondation
Date de formation 3 janvier 2020
Pays d'origine Drapeau de l'Irak Irak
Scission de Hachd al-Chaabi (certains groupes)
Actions
Zone d'opération Drapeau de l'Irak Irak
Drapeau de la Syrie Syrie
Drapeau de la Jordanie Jordanie
Drapeau d’Israël Israël
Organisation
Chefs principaux Akram al-Kaabi
Qais al-Khazali
Ahmad al-Hamidawi
Abu Ala al-Walai
Abu Mustafa al-Sheibani
Membres 70 000
Fait partie de Affiliation nationale :
Hachd al-Chaabi (certains groupes)

Affiliation internationale : Axe de la résistance

Soutenu par Drapeau de l'Irak Irak
Drapeau de la Syrie Syrie
Drapeau de l'Iran Iran
Drapeau du Yémen Yémen (CPS)
Attaques contre des bases américaines en Irak et en Syrie (2023-présent)

La résistance islamique en Irak (en arabe : المقاومة الإسلامية في العراق, romanisé : al-Moqawamat al-Islamiat fi al-Iraq) est un terme générique désignant les groupes insurgés islamistes chiites pro-iraniens en Irak, qui a été décrit comme une marque générique ou réseau de groupes idéologiquement similaires soutenus par l’Iran plutôt qu’un groupe en soi[1],[2]. L'appellation est utilisée depuis 2007 par les partisans des Asaïb Ahl al-Haq pour désigner leur propre organisation[3].

En janvier 2020, les États-Unis assassinent à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani et plusieurs commandants des Forces de mobilisation populaire, un groupe de milices soutenues par l'Iran pour combattre Daesh depuis 2014. En représailles, plusieurs de ces milices ont formé la Résistance islamique en Irak, qui exige le départ de l'armée américaine du territoire irakien et a mené des attaques contre elle, bien que ces actions aient rarement fait des dégâts ou des blessés, tandis que Washington a régulièrement répliqué et tué des dizaines de membres de la Résistance islamique[4].

En octobre 2023, la résistance islamique en Irak commence à lancer des roquettes et des drones sur des bases américaines en Irak et en Syrie, causant des blessures légères aux militaires américains. La résistance islamique en Irak a également utilisé un missile pour attaquer Israël. Les lésions cérébrales sont le résultat médical le plus cité des cinq douzaines d'attaques contre les forces américaines et déclenchent des efforts diplomatiques par le secrétaire d'État américain Antony Blinken et plus directement par le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani lors d'une visite à Téhéran[5],[6].

Groupes membres modifier

Références modifier

  1. Caleb Weiss et Joe Truzman, « Iranian-backed groups tout operations in Iraq », sur The Long War Journal,
  2. Hamdi Malik et Michael Knights, « Profile: The Islamic Resistance of Iraq », sur The Washington Institute for Near East Policy,
  3. (ar) « عملية أسر المستشار البريطاني "بيتر مور" » [« Capture du chancelier britannique « Peter Moore » »], sur alkhanadeq.org.lb,‎ (consulté le )
  4. « Proche-Orient : qui sont les milices pro-iraniennes en Irak visées par des représailles américaines ? », sur Le Soir,
  5. Lolita C. Baldor and Qassim Abdul-Zahra. Associated Press reporters. "How the US strikes a delicate balance in responding to attacks on its forces by Iran-backed militias". Microsoft Start website 18 Novembre 2023.
  6. Fatima Hussein and Tara Copp. Associated Press reporters. "Treasury sanctions Iran-backed militia members attacking US forces". Army Times website 24 Novembre 2023.