Résolution 1695 du Conseil de sécurité des Nations unies

résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies

La résolution 1695 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies le , interdit la mise en vente de tout matériel qui permettrait potentiellement à la république populaire démocratique de Corée (ou Corée du Nord) de renforcer son programme d'armement en missiles balistiques.

Conseil de sécurité
des Nations unies

Résolution 1695
Description de cette image, également commentée ci-après
Missile lancé le 5 juillet 2006 par la Corée du Nord.
La zone bleue indique le lieu d'impact présumé du Taepodong dans la mer du Japon.
Caractéristiques
Date 15 juillet 2006
Séance no  5 490
Code S/RES/1695 (Document)
Vote Pour : 15
Abs. : 0
Contre : 0
Sujet Lettre datée du 4 juillet 2006, du représentant permanent du Japon à l'ONU adressée au président du Conseil de sécurité (S/2006/481)
Résultat Adoptée

Membres permanents

Membres non permanents

Adoption et dispositions

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La résolution 1695 a été soumise par le Japon et soutenue par les États-Unis[1] Elle condamne les tests de lancements de missiles menés par la Corée du Nord le . La formulation et la force de la déclaration sont le fruit d’un compromis entre les États-Unis, le Japon, et la France, qui furent favorables à un durcissement du ton et à la prise de sanctions contre la république populaire de Chine et la Russie, qui se prononçaient en faveur d’un traitement moins sévère. La Résolution n’invoque pas le Chapitre VII de la Charte des Nations unies comme réclamée par la Chine et la Russie[2].

La résolution interdit à tous les États membres de l'ONU la vente de missiles ou d'armes de destruction massive à la Corée du Nord, aussi bien sous forme de matériel que de technologie. La Corée du Nord est également appelé à rejoindre les pourparlers et à s'abstenir de mener de nouveaux essais nucléaires. Un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères a déclaré: "La Corée du Nord devra désormais admettre le fait que la communauté internationale prend son missile et ses activités nucléaires plus au sérieux."[3]

Liens externes

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Articles connexes

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Références

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