Radiotélégraphiste de station côtière

Profession de radiotélégraphiste

L'ancien métier de radiotélégraphiste de station côtière remonte au début du XXe siècle à une époque où les aéronefs et les navires communiquait en radiotélégraphie. En France, ce métier de radiotélégraphiste de station côtière créé en 1904 a cessé partiellement en 1997 et totalement en 1999.

Radiotélégraphiste de station côtière
La station côtière de « Scheveningen Radio » indicatif PCH en écoute radiotélégraphique sur 500 kHz en 1970.
Manipulateur radiotélégraphique Vibroplex à grande vitesse (30 mots par minute)
Ouessant TSF en 1904.
Antenne de la station Ouessant TSF en 1904.
Station radiotélégraphique à bord du PCTC Madame Butterfly de Wallenius Lines, indicatif SIPU (1986).
Station radiotélégraphique sur l'île de Tjøme (2008).

L’Opérateur radiotélégraphiste

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L’Opérateur radiotélégraphiste était là pour :

Communications avec les navires

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  • Établir les communications publiques.
  • Établir les communications d’opérations portuaires.
  • Établir les communications nautiques.
  • Établir les communications de détresse.
  • Établir les communications des messages familiaux.
  • Établir les communications pour l'approvisionnement.

Communications avec les aéronefs

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La radiotélégraphie dans les bandes aéronautiques était un moyen qui permettait aux pilotes et au personnel des stations au sol de communiquer entre eux.

  • Établir les communications publiques.
  • Établir les communications aéronef-sol.
  • Établir les communications aéronautiques.
  • Établir les communications de détresse.
  • Établir les communications des messages familiaux.
  • Établir les communications pour l'approvisionnement.

Certificat de radiotélégraphiste

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Dans le cadre du SMDSM de 1999, la France interrompt définitivement l'emploi de la radiotélégraphie morse dans les bandes marines depuis les stations françaises.

Depuis ce , il n’y a plus de radiotélégraphiste présent dans les navires sous pavillon français[1]. Alors le , la fonction de radiotélégraphiste de station côtière se limite à la veille de détresse sur 500 kHz (maritime et aéronautique).

Puis, dans le cadre du SMDSM de 1999, la fonction de radiotélégraphiste de station côtière disparaît alors le .

Il était nécessaire de posséder un des certificats suivants[2] :

  • certificat général d’opérateur des radiocommunications
  • certificat d’opérateur radiotélégraphiste de première classe
  • certificat d’opérateur radiotélégraphiste de deuxième classe
  • certificat spécial d’opérateur radiotélégraphiste.

Quelques dates

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En France :

Les stations de France Télécom étaient

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L'appel en bande hectométrique

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La fréquence de 500 kHz (désignée aussi par sa longueur d'onde : 600 mètres est la fréquence internationale de détresse et d'appel en radiotélégraphie morse sur onde hectométrique pour les stations du service mobile maritime et aéronautique[7].

Cette bande de moyenne fréquence est comprise de 415 kHz à 535 kHz, avec une portée d'exploitation jusqu'à 1 000 km.

L'appel en bande décamétrique

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La Propagation en haute fréquence de la bande décamétrique ou Haute fréquence est utilisée pour les radiocommunications à grande distance avec le monde entier.

Les stations côtières étaient appelées directement sur la fréquence de travail en France : Saint-Lys radio FFL et FFT en Ondes courtes entre 4 000 kHz à 26 500 kHz

8364 kHz

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Jusqu'au , la fréquence 8 364 kHz était désignée pour être utilisée par les stations d'engin de sauvetage équipées pour émettre sur les fréquences des bandes comprises entre 4 000 kHz et 27 500 kHz et désirant établir avec les stations des services mobiles maritime et aéronautique des communications relatives aux opérations de recherche et de sauvetage[8].

France Télécom ferme les émissions en radiotélégraphie morse

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Jusqu'en 1997, France Télécom était la principale entreprise française travaillant en radiotélégraphie par le Code Morse.

Avis urgent aux navigateurs
  • TTT TTT TTT de FFU FFU FFU
  • TTT AVURNAV Brest NR 030 M 016 France
  • Le à 2400z. France Telecom cessera n'importe quel trafic sur la fréquence 500 kHz.
  • ar
Éternel silence

Le à 23 h 46 Temps universel coordonné

«  cq cq cq de ffu ffu ffu
f/cl down broadcast =
this is our final cry on 500 khz before eternal silence stop
nearly all the century round ffu has provided w/t svc at the tip of brittany stop
thank you all for good kii good cooperation over decades and best wishes to those remaining on air stop
good bye from all at brest le conquet radio stop
silent key for ever stop
adieu 31 01 1997 / 2348 gmt b de ffu + + va. …  »

Période de silence radio du Temps universel coordonné

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Pour la fréquence 500 kHz. En rouge les périodes de silence radio de 3 minutes en Temps universel coordonné. (En bleu pour la fréquence 2 182 kHz)
  • Dans les stations radios internationales, une montre marque l'heure du Temps universel coordonné comme référence.
  • Sur la fréquence 500 kHz, les stations effectuent un silence radio de h + 15 à h + 18 et de h + 45 à h + 48. Ces périodes sont réservées à l’envoi des messages de détresse, pour les stations ayant du mal à « passer » pendant le trafic radio normal.
  • Dans le monde, depuis 1999. Les émissions doivent cesser dans la bande comprise entre 495 kHz à 505 kHz durant la période de silence radio.
  • Dans quelques pays appliquant toujours l'ancienne recommandation, les émissions doivent cesser dans une bande comprise entre 490 kHz à 510 kHz durant la période de silence radio.
  • L’appel de routine, de sécurité et d’urgence est autorisé aux heures de h + 18 à h + 44 et de h + 48 à h + 14 avec un dégagement sur une fréquence de travail.
  • Les radiocommunications pour la détresse sont libres sur la fréquence 500 kHz.

Postes radiotélégraphiques en 1922

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Schéma de principe d'un émetteur en ondes amorties.

Stations côtières françaises travaillant en ondes amorties sur la longueur d'onde de 600 mètres (500 kHz) et sur la longueur d'onde de 300 mètres (1 000 kHz) au [9] :

Autres :

Maroc :

Correspondance publique sur 500 kHz en 2010 dans le Monde

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Les pays suivants signalent pour l'année 2010, la présence de leurs stations côtières assurant un service de correspondance publique sur 500 kHz (maritime et aéronautique) avec leur flotte de navires[10].

Notes et références

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  1. L'arrêté du 21 avril 1995. Art. 10. - Les titulaires d'un certificat d'opérateur délivré en application de l'arrêté n° 4052 du 28 décembre 1976 susvisé peuvent utiliser les équipements des stations radioélectriques de navires jusqu'au 31 janvier 1997.
  2. Arrêté du 28 décembre 1976 concernant les examens d'aptitude aux emplois de radiotélégraphiste et de radiotéléphoniste à bord des stations mobiles.
  3. Arrêté du 7 octobre 1904 : Le Ministre du Commerce de l'Industrie et des Postes et Télégraphes arrête: « La station radiotélégraphique d'Ouessant est ouverte à partir du 10 octobre 1904 à l'échange des correspondances privées avec les navires en mer. »
  4. Brest message numéro 30 du .
  5. Union internationale des télécommunications Appendice S13 section 3 Veille sur les fréquences de détresse A20 veille obligatoire jusqu'au
  6. Catastrophe et survie - Le sauvetage en mer, imo.org, coll. « Reflets de l'OMI », (lire en ligne [PDF]), p. 11 :

    « le code Morse n'est plus utilisé. »

  7. Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR472/S5.83 ; RR2970 ; RR3010 ; RRN3067 ; RR4679A ;
  8. Référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.111 ; AP17, Parties A, B
  9. Nomenclature des stations TSF du .
  10. IUT États signalétiques des stations côtières assurant un service de correspondance publique 2010 « Nomenclature des stations côtières »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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