Dokhar Püntsog Rabgye

personnalité politique chinoise
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Dokhar Püntsog Rabgye, tibétain : མདོ་མཁར་ཕུན་ཚོགས་རབ་རྒྱས།, Wylie : mdo mkhar phun tshogs rab rgyas aussi appelé Ragashar, 1903 - ) est un homme politique tibétain. Il est Kalön du Kashag de 1949 à 1957.

Dogan Penjor Rabgye
Fonction
Kalön
-
Biographie
Naissance
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Lhasa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nationalité
Activité
Fratrie
Kunzang Dechen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Parti politique
Grade militaire
Zhong Jiang (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Famille

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Dudjom Rinpoché avec le prince Paljor Namgyal et la maharani Kunzang Dechen Tshomo Namgyal.

Il est le fils de Rakashar Depon Tenzing Namgyal[1],[2],[3] (1886-1935). Künsang Dechen (1904-1987), épouse de Tashi Namgyal, est sa sœur.

Il est marié à l'une des filles de Raja Taring.

Yangchen Dolkar Tsarong est sa fille. Namgyal Lhamo Taklha et Drikung Chetsang Rinpoché sont ses petits enfants.

A l'été 1942, Dokhar Püntsog Rabgye rend visite quelques mois au Sikkim à sa sœur la maharani Kunzang Dechen. En 1953, elle lui rend visite à Lhassa avec sa fille Trinle wangmo (’Phrin las dbang mo)[4].

Biographie

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Rakashar entre en fonction en 1921. Il devient Kadron fin 1923. Il est Kadron de 1928 à 1932 et devient Tshona Zongpon en 1933, Sherpon en 1937, Dazak et Depon en 1938. En , il est nommé commandant en chef. En 1949, il est nommé Kalon. Le , il devint à la fois le 2e commandant adjoint de la région militaire du Tibet et lieutenant général chinois, chargé d'intégrer les unités tibétaines dans l'armée chinoise. Il est membre du Comité préparatoire à l'établissement de la région autonome du Tibet[5].

Ragashar, alors ministre du gouvernement tibétain, accompagne le 14e dalaï-lama en Inde en 1956. Il est opposé au retour du dalaï-lama au Tibet et présente pour lui des propositions pour négocier avec le gouvernement chinois à Chou En-Lai. Malgré l'opposition de Ragashar, le dalaï-lama décide de rentrer au Tibet en 1957. Un banquet est donné à Shigatsé auquel Ragashar prend part. Il meurt le lendemain. Pour la Chine, il est mort d'un accident vasculaire, et les médias évoquent une crise cardiaque. Pour les Tibétains, il est mort empoisonné, une forme d'avertissement au dalaï-lama[6].

Notes et références

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  1. (en) Dilgo Khyentse Rinpoche et Orgyen Tobgyal, The Life and Times of Jamyang Khyentse Chökyi Lodrö, , 512 p. (ISBN 978-0-8348-4072-0, lire en ligne), p. 196.
  2. (en) Anna Balikci, Lamas, Shamans and Ancestors : Village Religion in Sikkim, , 400 p. (ISBN 978-90-474-3348-4, lire en ligne), p. 61.
  3. Luciano Petech, Aristocracy and Government in Tibet, 1728-1959, 1973
  4. Alice Travers, Les femmes dans le jeu diplomatique : notes préliminaires sur les relations matrimoniales de la famille royale du Sikkim avec le Tibet (19e-20e siècles)
  5. (en) « Redirecting from tbrc.org », sur tbrc.org (consulté le ).
  6. Michael Harris Goodman, Le Dernier Dalaï-Lama ?, p. 219 et 228