Raja Amari

réalisatrice tunisienne
Raja Amari
Portrait de Raja Amari.
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TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Raja Amari (arabe : رجاء عماري), née le à Tunis, est une réalisatrice tunisienne.

Carrière modifier

Après avoir obtenu une maîtrise de littérature et de civilisation française à l'université de Tunis[1], Raja Amari poursuit ses études à Paris où elle est diplômée de La Fémis en 1998[1]. Elle devient connue en 2002 grâce à son premier long métrage, Satin rouge, sélectionné à la Berlinale et qui connaît un grand succès auprès des critiques. En 2004, elle réalise un documentaire, Les Traces de l'oubli[2], puis tourne en 2009 son second long métrage de fiction, Les Secrets, qui figure dans la sélection officielle à la Mostra de Venise et au Museum of Modern Art de New York dans la section Mapping Subjectivity. Elle tourne en 2016 Corps étranger, film sur l'immigration, vue du côté immigré comme exploration affranchie d'une nouvelle contrée et de nouveaux désirs[3].

En 2019, l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences l'invite à faire partie de ses membres[4]. Elle est membre du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l'égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel[5],[6].

Œuvre modifier

Courts métrages modifier

Longs métrages modifier

Références modifier

  1. a et b « Corps étranger » [PDF], sur medias.unifrance.org (consulté le ).
  2. a b c d e f et g (en) Rebecca Hillauer, Encyclopedia of Arab Women Filmmakers, Le Caire, Presses de l'université américaine au Caire, , 484 p. (ISBN 978-9-774-24943-3, lire en ligne), p. 370.
  3. Interview de Raja Amari dans « Corps étranger », sur allocine.fr (consulté le ) : « J'ai alors eu l'idée de mettre au centre de mon film un clandestin placé, comme ses semblables, dans cette situation d'être contraint à une « implantation » territoriale (obtention de papiers, quête d'un travail, recherche d'amis, etc.), mais qui, parallèlement, choisirait en toute liberté d'aller à la découverte d'autres contrées jusque-là inconnues de lui, qui sont celles de la sensualité, des désirs et des pulsions sexuelles ».
  4. « La réalisatrice tunisienne Raja Amari élue membre de The Academy », sur nessma.tv, (consulté le ).
  5. Christophe Carrière, « Femmes dans le cinéma : "La parité n'est pas qu'un problème de nana !" », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  6. « Le collectif 5050 », sur collectif5050.com (consulté le ).
  7. « Satin rouge » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  8. « Satin rouge », sur fondation-gan.com (consulté le ).
  9. « Les Secrets » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  10. Odile Auracaria, « Bastia : le palmarès du festival Arte Mare », sur corsenetinfos.corsica, (consulté le ).
  11. « Harragas remporte le Palmier d'Or », sur djazairess.com, (consulté le ).
  12. « Festival du cinéma d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine de Milan 2010 », sur africultures.com (consulté le ).
  13. « Résultats du Festival international du film de Beyrouth », sur lorientlejour.com, (consulté le ).
  14. « Deux films romands primés en Allemagne », sur arcinfo.ch, (consulté le ).
  15. « Printemps tunisien » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  16. (it) « 34° Festival di Cinema Africano 2014 », sur cinemafricano.it (consulté le ).
  17. (en) « 2015 Winners », sur africultures.com (consulté le ).
  18. (en) « 36th Durban International Film Festival Award Winners - 2015 », sur durbanfilmfest.co.za (consulté le ).
  19. « Corps étranger » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  20. (en) « 2017 Awards », sur riverrunfilm.com (consulté le ).
  21. (en) « Winners from Previous Festivals », sur filmfestdc.org (consulté le ).

Liens externes modifier