Raoul de La Roche-Aymon
Raoul de La Roche-Aymon, également connu sous le nom de Raoul de Peyrines et de Rodolphe des Peyrins ou des Pins, est un moine cistercien du XIIIe siècle ; élu abbé de Clairvaux, il est ensuite nommé évêque d'Agen puis archevêque de Lyon (1235-1236).
Raoul de La Roche-Aymon | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Raoul de Peyrines | |||||||
Naissance | XIIe siècle Mainsat |
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Ordre religieux | Cistercien | |||||||
Décès | Lyon |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
archevêque de Lyon | ||||||||
– | ||||||||
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évêque d'Agen | ||||||||
1232 ou 1233 – | ||||||||
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Abbé de Clairvaux | ||||||||
– 1232 ou 1233 | ||||||||
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Abbé d'Igny | ||||||||
? – | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierJeunesse
modifierRaoul naît à une date inconnue, probablement à la fin du XIIe siècle, au château de Mainsat, dans l'actuel département de la Creuse ; il est le fils d'Eustorge de la Roche-Aymon et de Dalmatie, veuve remariée[1].
Suivant les sources, il est nommé Raoul de La Roche-Aymon, Raoul de Peyrines, Rodolphe des Peyrins ou Rodolphe des Pins[2]
Moines cistercien
modifierJeune, Raoul entre chez les cisterciens. Il est rapidement nommé abbé d'Igny, dans le diocèse de Reims (dans l'actuel département de la Marne), à une date inconnue. Il reste à ce poste jusqu'en 1224. À cette date, il est nommé abbé de Clairvaux, une des abbayes primaires de l'ordre. Il reste abbé de Clairvaux durant huit ans[1].
Évêque puis archevêque
modifierEn 1232 ou 1233, il est nommé évêque d'Agen[3]. Son nom est resté à Agen lié à la charte du . Par cette dernière, Raoul s'engage à maintenir la monnaie arnaldaise[4], particularité monétaire locale[5].
Le , Robert d'Auvergne était mort. Les relations entre le chapitre cathédral et l'archevêque de Lyon étant traditionnellement tendues, un bras de fer s'engage, d'autant que le chapitre est à cette occasion divisé. Une partie du chapitre désigna son neveu Guy de la Tour, archidiacre du chapitre et chanoine, l'autre porta ses suffrages sur Guillaume, fils du comte de Savoie, procureur du diocèse de Valence. Le pape Grégoire IX est appelé en tant qu'arbitre et propose le nom de Raoul[4].
Raoul arrive à Lyon en novembre 1235 mais, déjà âgé, il reste peu de temps à ce poste et meurt le . Son corps est transporté à Clairvaux, où il est enterré[4],[3].
Il accorda aux frères prêcheurs (Dominicains, localement appelés « Jacobins ») de Lyon la jouissance d'un terrain entre Rhône et Saône pour y établir un couvent, une église, Notre-Dame-de-Confort, ainsi qu'une route qui devint la rue Mercière.
Notes et références
modifier- Antoine Péricaud 1859, p. 1.
- « Rodolphe de Peyrins », Musée du Diocèse de Lyon (consulté le ).
- Archevêques de Lyon 2012, p. 59 & 60.
- Antoine Péricaud 1859, p. 2.
- Arthur Engel et Raymond Serrure, Traité de numismatique du Moyen Âge, vol. 2 : Depuis la fin de l'epoque carolingienne jusqu'à l'apparition du gros d'argent, Bologne, Arnaldo Forni (it), , 1459 p. (OCLC 3102010, lire en ligne), (sc) — § XLIII. Évêché d'Agen.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- [Antoine Péricaud 1859] Antoine Péricaud, Notice sur Raoul de La Roche-Aymon et sur Aymeric de Ripes : archevêques de Lyon, de 1235 à 1246, Lyon, A. Vingtrinier, , 14 p. (BNF 31081485, lire en ligne) ;
- [Archevêques de Lyon 2012] Bernard Berthod, Jacqueline Boucher, Bruno Galland, Régis Ladous et André Pelletier, Archevêques de Lyon, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 191 p. (ISBN 978-2-84147-228-4, BNF 43719523).
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :