Ray Chen

violoniste australien
Ray Chen
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (35 ans)
TaipeiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Institut de musique Curtis
Queensland Conservatorium Griffith University (en)
Encore School for Strings (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
Genre artistique
Site web

Ray Chen, né le à Taipei (Taïwan), est un violoniste australien d'origine taïwanaise.

Biographie modifier

Ray Chen est né en à Taipei[1],[2]. Ses parents s'installent en Australie quand il est encore jeune et il grandit à Brisbane[3],[1].

Il est rapidement repéré pour ses aptitudes au violon et se produit avec l'orchestre philharmonique du Queensland dès ses 8 ans[3]. À 16 ans, il intègre l'Institut de musique Curtis à Philadelphie où il y reçoit les enseignements d'Aaron Rosand[1].

Ray Chen reçoit en 2008 le premier prix au Concours international de violon Yehudi Menuhin. Il interprète à cette occasion le second concerto pour violon (mi mineur) de Félix Mendelssohn[1],[4].

En 2009, il remporte le Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique en jouant le concerto pour violon (ré majeur) de Piotr Tchaïkovsky[1],[4].

Ray Chen mène une carrière de soliste international, se produisant régulièrement avec de grands orchestres de par le monde[3],[1],[5],[4].

Réputé pour son aisance à communiquer et sa personnalité charismatique, Ray Chen est également actif sur les réseaux sociaux comme Instagram[3],[2]. Il s'est également lancé dans l'entreprenariat en lançant une application mobile destinée à encourager la pratique musicale chez les enfants et adolescents[3]. Ces activités lui permettent de toucher un public plus jeune, habituellement peu intéressé par la musique classique, mais l'exposent également à des critiques et réserves de la part du milieu et d'un public plus réservé[6].

Instruments modifier

Ray Chen bénéficie de prêts d'instruments de la part de la Nippon Music Foundation. Il a ainsi joué sur le Stradivarius Samazeuilh au début des années [7]. En , la Nippon Music Foundation lui prête un autre Stradivarius, le Dolphin[8].

Style modifier

Ray Chen est connu pour son jeu énergique, plein de vitalité et de brillance[3],[2]. Maxime Vengerov a notamment loué les qualités musicales du jeune violoniste. Le jeune australien est d'ailleurs comparé au russe pour ses interprétations et sa technique[2].

Sur le plan technique, Ray Chen est réputé pour sa virtuosité et sa fluidité[4]. Pour Éric Dahan de Libération, son apprentissage auprès d'Aaron Rosand, lui-même familier des écoles russe et franco-belge, a permis à Ray Chen d'intégrer les différentes caractéristiques de ces approches dans son jeu[1]. Le critique du Washington Post Robert Battey note également la capacité du jeune violoniste à concilier des parties très engagées et énergiques avec d'autres demandant plus de profondeur et de lenteur[4].

Ray Chen explique notamment que ses interprétations visent une grande expressivité, celle-ci devant permettre la création d'un dialogue musical et émotionnel entre les musiciens et le public[5]. Son approche et ses interprétations sont parfois critiquées pour leur côté excessif et trop centré sur l'émotion, au détriment de la finesse et de la musicalité[6].

Ray Chen indique être inspiré notamment par le jeu engagé de Janine Jansen. Il admire également le violoncelliste Yo-Yo Ma dont il salue la capacité à allier les qualités musicales et humaines[1].

Discographie modifier

Ray Chen enregistre notamment chez Sony Masterworks[2],[4].

  •  Stravinsky: Diversions - Music for Violin & Piano, Ray Chen, Timothy Young () Melba Recordings.
  •  Virtuoso, Ray Chen () Sony Classical.
  •  Tchaikovsky, Mendelssohn: Violin Concertos, Ray Chen, Swedish Radio Symphony Orchestra, Daniel Harding () Sony Classical.
  •  Mozart: Violin Concertos, K. 216 & 218; Violin Sonata, K. 305, Ray Chen, Christoph Eschenbach, Schleswig-Holstein Musik Festival Orchestra () Sony Classical.
  •  Ravel: Complete Orchestral Works, Ray Chen, Yuja Wang, Lionel Bringuier, Zurich Tonhalle Orchestra () Deutsche Grammophon.
  •  The Golden Age, Ray Chen () Decca.
  • What could have been, Sting, Ray Chen () Arcane League of Legends

Notes et références modifier

  1. a b c d e f g et h Éric Dahan, « Le défi mozartien selon Ray Chen », Libération,‎ (lire en ligne Accès libre)
  2. a b c d et e (en) Julian Hargreaves, « Ray Chen » Accès libre, sur Medici TV (consulté le )
  3. a b c d e et f (en) Phil Brown, « Brisbane-raised and world renowned, our rock-star virtuoso is a Ray of sunshine », In Queensland,‎ (lire en ligne Accès libre)
  4. a b c d e et f (en) Robert Battey, « In violinist Ray Chen’s Australian Embassy recital, virtuosity with room to grow », Washington Post,‎ (lire en ligne Accès libre)
  5. a et b (en) Park Ga-young, « 'Every performance becomes shared journey of musical exploration': Ray Chen », Korea Herald,‎ (lire en ligne Accès libre)
  6. a et b (en) Xavier Flory, « Giving Classical Music a New-Media Twist », The New-York Times,‎ (lire en ligne Accès libre)
  7. (en) Violin Channel, « Ray Chen – 'One of The New Generation's Most Prodigiously Talented & Captivating Artists' », Violin Channel,‎ (lire en ligne Accès libre)
  8. (en) Violin Channel, « VC Artist Ray Chen Acquires 1714 “Dolphin” Stradivarius Violin », Violin Channel,‎ (lire en ligne Accès libre)

Liens externes modifier