Recorded in Hollywood Records
Recorded in Hollywood Records est un label discographique indépendant américain, anciennement basé à Los Angeles, en Californie, actif entre 1950 et 1953.
Fondation | 1950 |
---|---|
Disparition | 1953 |
Fondateur | John Dolphin |
Statut | Fermé |
Genre | Rhythm and blues[1], blues[2], gospel[3], jazz[1], pop |
Pays d'origine | États-Unis |
Siège | Los Angeles, Californie |
Histoire
modifierLe label est fondé par John Dolphin sous le nom de Dolphin's of Hollywood, et les premiers numéros paraissent en 1948[4]. Les activités de Recorded in Hollywood, y compris l'enregistrement et le pressage, sont initialement une extension du magasin de disques de Dolphin situé dans le quartier South Central de Los Angeles, à l'intersection de Vernon Avenue et de Central Avenue[5],[6]. Le nom était destiné à attirer les Afro-Américains, qui étaient largement exclus de l'entrée à Hollywood[6]. Red Callender a été directeur des artistes et du répertoire[1].
Malgré la sortie de plusieurs enregistrements à succès, le label connaît dès 1953 d'importantes difficultés financières et est vendu à Don Pierce de Starday Records[4]. Pierce change alors le nom en Hollywood Records[4]. Pierce rencontre un succès presque immédiat avec Linda Hayes et sa chanson Take Me Back, qui se vend à 150 000 exemplaires[4]. Dolphin présente également Pierce à Jack Lauderdale de Swing Time Records[4]. C'est grâce à ce contact que Pierce acquiert les droits de plusieurs enregistrements antérieurs de Swing Time[4]. Hollywood vend ainsi des disques de Noël de Lowell Fulson, Charles Brown et Mabel Scott, qui s'écoulent régulièrement à des dizaines de milliers d'exemplaires[4].
En , Recorded In Hollywood conclut un accord avec Decca Records, en vertu duquel une partie de la production de Recorded In Hollywood serait publiée sur cette major[7]. Hollywood publie également le premier disque de Ray Charles issu de ses premières sessions Swing Time[4]. Pierce dirige Hollywood Records jusqu'à sa retraite[4]. Bien que Pierce ait été simultanément président de Starday Records, les deux labels étaient gérés indépendamment l'un de l'autre[4]. Hollywood cesse ses activités en 1959[5].
Notes et références
modifier- (en) Galen Gart, The American Record Label Directory and Dating Guide, 1940–1959, Milford, New Hampshire, Big Nickel Publications, (ISBN 0-936433-11-6), p. 179
- Edward Komara, Encyclopedia of the Blues, Psychology Press, (ISBN 9780415926997, lire en ligne), p. 810
- (en) W. K. McNeil, Encyclopedia of American Gospel Music, Routledge, (ISBN 9781135377007, lire en ligne), p. 137
- Nathan D. Gibson, The Starday Story: The House That Country Music Built, Jackson, Mississippi, University Press of Mississippi, , 15–16 p. (ISBN 978-1-60473-830-8)
- James B. Murphy, Becoming the Beach Boys, 1961–1963, McFarland, (ISBN 9781476618531, lire en ligne), p. 43
- Gaye Theresa Johnson, Spaces of Conflict, Sounds of Solidarity: Music, Race, and Spatial Entitlement in Los Angeles, University of California Press, , 49–50 p. (ISBN 9780520954854, lire en ligne)
- (en) Lee Cotten, Shake Rattle & Roll: The Golden Age of American Rock 'n Roll, vol. 1, Pierian Press, (ISBN 0-87650-246-X), p. 146
Liens externes
modifier- (en) Page consacré à John Dolphin sur web.archive.org
- (en) Histoire de Recorded in Hollywood Records sur home.earthlink.net