Refuge faunique de la Grande-Île

refuge faunique sur le lac Saint-Pierre, au Québec, au Canada

Le refuge faunique de la Grande-Île est une aire protégée du Québec située à Saint-Ignace-de-Loyola dans la MRC de D’Autray (région administrative de Lanaudière). Il a été établi en 1992 afin de protéger la plus grande héronnière du Québec. Il est géré par le secteur Faune du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Refuge faunique de la Grande-Île
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Géographie
Pays
Province
Municipalité régionale de comté
Coordonnées
Ville proche
Superficie
145 ha[1]
Partie de
Administration
Type
Refuge faunique (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Catégorie UICN
IV
WDPA
Création
Patrimonialité
Administration
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Le refuge est d’une superficie de 145 hectares et vise la protection d’un site qui inclut une héronnière de 600 nids1, une érablière argentée mature et l’arisème dragon, une espèce végétale menacée au Québec2. L’accès y est interdit pendant la nidification du grand héron3. La règlementation vise principalement à limiter le dérangement des oiseaux durant la nidification et protéger l'intégrité de l'habitat. Lorsque les oiseaux sont dérangés, ils s’envolent, quittent le nid et laissent les œufs ou les oisillons sans protection, qui peuvent alors être mangés par les ratons laveurs, les goélands ou les oiseaux de proie.

Localisation

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La Grande-Île est localisée dans l’archipel du lac Saint‑Pierre. Elle fait partie d’un grand ensemble de milieux naturels inondables utilisé pour la récréation, la chasse, la pêche et le piégeage à proximité des zones urbaines de Berthierville et de Sorel. Coordonnées : -73,0277778 ; 46,123889.

Milieu naturel

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Le refuge faunique de la Grande-Île est caractérisé par de grands marécages matures d’érables argentés, qui sont inondés périodiquement par les crues du fleuve Saint‑Laurent. Le paysage est dominé par des arbres de forte dimension, sous lesquels croissent des fougères et des herbacées. Des chenaux, des marais et des prairies humides sont aussi présents. Les arbres sont utilisés pour la nidification des canards arboricoles et des hérons.

De 1975 à 2020, la héronnière de la Grande-Île a été inventoriée par les biologistes et les techniciens de la faune environ aux cinq ans. En 2006, un nombre maximal de nids a été compté, soit 1 5704. C’est l’arrivée du bihoreau qui a permis d’atteindre ce nombre impressionnant de nids. En 2018, les bihoreaux avaient pratiquement abandonné le site pour la nidification2.

Notes et références

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  1. a et b « Registre des aires protégées au Québec: Refuge faunique », sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, (consulté le )

1 Beaupré, P. (2021). Inventaire des héronnières du Québec - 2017, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Direction générale de la gestion de la faune et des habitats, Direction de l’expertise sur la faune terrestre, l’herpétofaune et l’avifaune, Service de la conservation de la biodiversité et des milieux humides, Québec, 18 p. et annexes.

2 Côté, C. (2020). Inventaire de la héronnière de la Grande-Île : archipel du lac Saint-Pierre, 2018, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Direction de la gestion de la faune de Lanaudière et des Laurentides, 16 p. et annexes.

3 C-61.1, r. 40 - Règlement sur le refuge faunique de la Grande-Île

4 Boivin, V. et C. Côté. (2014). Inventaire de la héronnière de la Grande-Île : archipel du lac Saint-Pierre, 1975 à 2011, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, Direction de la gestion de la faune de Lanaudière et des Laurentides, 40 p. et annexes.

Liens externes

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Voir aussi

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Articles connexes

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