The Royal Regina Rifles

régiment d'infanterie de l'Armée canadienne
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The Royal Regina Rifles sont un régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne. Il fait partie du 38e Groupe-brigade du Canada au sein de la 3e Division du Canada et est stationné à Regina en Saskatchewan.

The Royal Regina Rifles
Image illustrative de l’article The Royal Regina Rifles
Création
Dissolution Toujours actif
Pays Drapeau du Canada Canada
Allégeance Forces armées canadiennes
Branche Armée canadienne (Première réserve)
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie légère
Fait partie de 38e Groupe-brigade du Canada
Garnison Regina (Drapeau de la Saskatchewan Saskatchewan)
Devise Aucune
Marche Lutzow's Wild Hout (au pas cadencé)
Keel Row (au pas de gymnastique)
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Commandant Lieutenant-colonel Kyle Clapperton[1]
Emblème

Sa lignée remonte jusqu'à la création d'un régiment d'infanterie en Saskatchewan en 1905 qui adopta le nom de « 95th Regiment » en 1907 et de « 95th Saskatchewan Rifles » en 1909. En 1920, il fusionna avec les 60th Rifles of Canada, qui avaient été créés en 1913, et devint The South Saskatchewan Regiment. En 1924, ce dernier fut divisé en cinq régiments distincts et l'un d'eux était The Regina Rifle Regiment. En 1982, celui-ci reçut la désignation royale et fut renommé en « The Royal Regina Rifle Regiment ». En 1984, il adopta son nom actuel, The Royal Regina Rifles.

En plus de sa propre histoire et de celle des unités avec lesquelles il a fusionné, The Royal Regina Rifles perpétuent l'héritage de trois bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : le 28e, le 68e et le 195e Bataillon « outre-mer », CEC.

Rôle et organisation

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Un rectangle gris
Insigne distinctif de la 3e Division du Canada

The Royal Regina Rifles sont un régiment d'infanterie stationné à Regina en Saskatchewan. Il fait partie du 38e Groupe-brigade du Canada, un groupe-brigade de la Première réserve de l'Armée canadienne qui fait lui-même partie de la 3e Division du Canada[1].

Tout comme c'est le cas pour les autres unités de la Première réserve de l'Armée canadienne, le rôle des Royal Regina Rifles est de former des soldats à temps partiel afin de servir de renfort lors des opérations des Forces armées canadiennes ainsi que d'être prêts pour le service actif pour appuyer les autorités civiles lors de catastrophes naturelles dans la région locale[2].

Histoire

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Origines

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Le , un régiment d'infanterie fut créé à Regina en Saskatchewan. Le , il fut renommé en « 95th Regiment ». Le , il devint un régiment de voltigeurs. Le , il fut renommé en « 95th Saskatchewan Rifles »[3].

Le , les 95th Saskatchewan Rifles furent divisés en deux régiments distincts : le 95th Regiment et le 105th Regiment (de nos jours, The North Saskatchewan Regiment). Le , les 60th Rifles of Canada furent créés à Moose Jaw en Saskatchewan. Le , le 95th Regiment fut renommé en « 95th "Saskatchewan Rifles" »[3].

Première Guerre mondiale

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Le , dans la foulée de la Première Guerre mondiale, des détachements des 95th "Saskatchewan Rifles" furent mobilisés pour le service actif afin de fournir de la protection locale[3].

Entre-deux-guerres

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Le , les 95th "Saskatchewan Rifles" et les 60th Rifles of Canada fusionnèrent et la nouvelle unité adopta le nom de « The South Saskatchewan Regiment ». Le , cette dernière fut divisée en cinq régiments distincts : The Weyburn Regiment (de nos jours, The South Saskatchewan Regiment (en)), The Saskatchewan Border Regiment (de nos jours, The South Saskatchewan Regiment), The South Saskatchewan Regiment (de nos jours, The Saskatchewan Dragoons), The Assiniboia Regiment (de nos jours, le 10e Régiment de l'Artillerie royale canadienne) et The Regina Rifle Regiment. Le , ce dernier fusionna avec le quartier général et la compagnie A du 12e Bataillon de mitrailleuses du Corps de mitrailleuses canadien. Le , il fut renommé en « The Regina Rifles »[3].

Seconde Guerre mondiale

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Trois soldats du Regina Rifles Regiment à Gand en Belgique, le , après le débarquement de Normandie en France, le

Le , lors de la Seconde Guerre mondiale, des détachements des Regina Rifles furent mobilisés pour le service actif afin de fournir de la protection locale. Ceux-ci furent dissous le [3].

Le , le régiment mobilisa un bataillon pour le service actif. Le , celui-ci s'embarqua pour la Grande-Bretagne. Le , lors du Jour J, il débarqua en Normandie en France. Il faisait partie de la 7e Brigade d'infanterie canadienne au sein de la 3e Division d'infanterie canadienne avec laquelle il combattit dans le Nord-Ouest de l'Europe jusqu'à la fin du conflit. Il fut officiellement dissous le [3].

Le , le régiment mobilisa un second bataillon pour le service actif. Le , celui-ci fut renommé en « 2nd Airfield Defence Battalion (The Regina Rifle Regiment), CASF ». Il servit à la défense territoriale du Canada dans la région du Pacifique. Il fut officiellement dissous le [3].

Le , le régiment mobilisa un troisième bataillon pour le service actif. Celui-ci fut mobilisé pour servir au sein des troupes d'occupation canadiennes en Allemagne. Il fut officiellement dissous le [3].

Histoire récente (depuis 1982)

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Le , le régiment reçu la désignation royale et fut renommé en « The Royal Regina Rifle Regiment ». Le , il adopta son nom actuel, « The Royal Regina Rifles »[3].

Perpétuations

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Insigne distinctif du 28e Bataillon, CEC
Des soldats du 28e Bataillon, CEC établissant une station de transmissions lors de la bataille de la crête de Vimy en avril 1917
Le 28e Bataillon, CEC marchant devant Sir Robert Borden en juillet 1918

En plus de sa propre histoire et de celle des unités avec lesquelles il a fusionné, The Royal Regina Rifles perpétuent l'héritage de trois bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : le 28e, le 68e et le 195e Bataillon « outre-mer », CEC[3].

Le 28e Bataillon, CEC a été créé le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne et, le suivant, il débarqua en France. Il combattit au sein de la 6e Brigade d'infanterie canadienne de la 2e Division canadienne jusqu'à la fin du conflit. Il fut officiellement dissous le [3].

Le 68e Bataillon « outre-mer », CEC a été créé le . Le , il s'embarqua pour la Grande-Bretagne où son personnel servit à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front. Le , son personnel restant fut transféré au 32e Bataillon de réserve, CEC. Il fut officiellement dissous le [3].

Le 195e Bataillon « outre-mer », CEC a été créé le . Le de la même année, il s'embarqua pour la Grande-Bretagne où, le suivant, son personnel fut transféré au 32e Bataillon de réserve, CEC qui servait à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front. Il fut officiellement dissous le [3].

Ordre de préséance

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Notes et références

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  1. a et b « The Royal Regina Rifles », sur Armée canadienne (consulté le ).
  2. « Emplois », sur Armée canadienne (consulté le ).
  3. a b c d e f g h i j k l et m « The Royal Regina Rifles », sur Gouvernement du Canada (consulté le ).

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • (en) A.G. Stewart, Up The Johns! : The Story of The Royal Regina Rifles, The Senate of The Royal Regina Rifles, , 237 p. (ISBN 978-0-919899-27-8).

Liens externes

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