Relations ferroviaires en Belgique

page de liste de Wikimedia

Les relations ferroviaires en Belgique couvrent l'ensemble de l'offre de services ferroviaires voyageurs sur le réseau des chemins de fer de Belgique.

Siemens Desiro ML (AM08) de la SNCB.

Historique

modifier

1984: Plan IC-IR

modifier

À l'origine du plan IC/IR, il n'y avait pas de différence entre les itinéraires de semaine et de week-end. Voici quelques anciens itinéraires[H 1] :

  • IC B: Ostende - Eupen / Cologne (toutes les deux heures à destination de Cologne, devenu IC A)
  • IC E: Roosendaal - Ostende (passé sur l'IC G)
  • IC F: Blankenberge / Knokke - Bruges - Landen - Genk / Maastricht (scindé ensuite entre IC E et IC K)
  • IC G: Ostende - Courtrai - Denderleeuw - Bruxelles
  • IC H: Gent - Alost - Denderleeuw - Bruxelles - Namur (devenu par la suite IC K jusqu'à Bruxelles, puis IC M)
  • IC I: Schaerbeek - Mons - Saint-Ghislain (la ligne vers Quiévrain n'était pas encore électrifiée; devenu IC F)
  • IC J: Mouscron - Tournai - Mons- La Louvière-Sud - Charleroi - Namur - Liège - Herstal (passé en IC D, effectue Lille - Tournai au lieu d'aller à Mouscron)
  • IC M: Tournai - Ath - Bruxelles - Schaerbeek (devenu au plan suivant IC H, en continuant vers Mouscron)
  • IR f: Turnhout - Herentals - Lierre - Malines - Termonde - Gand - Courtrai - Poperinge (scindé entre IC L et IC R)
  • IR i: La Panne - Gand - Zottegem - Grammont (la ligne La Panne - Deinze n'était pas encore électrifiée)
  • IR m: Charleroi - Namur - Liège - Liers (scindé en 2007 entre IR k et IC M)
  • IR n: Tournai - Mons - La Louvière-Centre - Manage - Charleroi (l'ancien itinéraire IC électrifié, complètement scindé entre IR k et trains L.)
  1. (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Treincategorieën België » (voir la liste des auteurs).

1998 : révision du plan

modifier

Un nouveau plan de circulation est mis en œuvre en [1], non sans soucis[2]. Les relations deviennent celles entre 2007 et 2014 (détaillées ci-dessous), à quelques exceptions près, notamment:

  • l'IC F, qui allait jusque Verviers;
  • l'IC L allant jusque Saint-Nicolas;
  • l'IC N, limité au trajet Bruxelles-Anvers, et circulant quotidiennement;
  • les IC O, IC P, IC Q, IC R n'existant pas encore;
  • l'IR a, composé de deux parties, découplées à Malines, une partie réalisant le trajet Malines - Anvers;
  • l'IR b, limité à Bruxelles;
  • l'IR d, n'ayant pas de partie allant vers Tournai et Courtrai, mais découplé à Enghien, une partie s'en allant vers Grammont via Herne (et circulant tous les jours), l'autre via Ath;
  • l'IR e, n'ayant pas de partie vers Hasselt;
  • l'IR f, limité à Malines;
  • l'IR g, faisait le trajet Bruxelles-Lierre-Turnhout (au lieu de Anvers-Lierre-Turnhout aujourd'hui),
  • l'IR i, limité à Bruxelles-Aéroport;
  • l'IR k, limité à Charleroi;
  • l'IR n, démarrant de Jambes, puis Namur, Charleroi, Nivelles, Bruxelles, avant de rejoindre Anvers et poursuivant vers Essen;
  • les IR o, IR p, IR q, IR r, IR s n'existant pas encore.

Des horaires de cette époque sont encore disponibles en ligne, aussi bien en semaine que le week-end.

2007 : adaptations

modifier

Le , de nombreuses adaptations ont lieu notamment sur le réseau local[3],[4]

Relations Intercity et Interrégio

modifier

Relations locales et CityRail

modifier

Plan de transport de 2014

modifier

Initialement prévu pour le [7],[8],[9], le plan de transport de 2014 est élaboré et mis en œuvre le , à la suite de la réforme du groupe SNCB[10].

Il introduit notamment la disparition de la catégorie de trains IR (qui deviennent des trains IC ou L)[11].

En 2015 apparaissent les premiers trains suburbains (S) dont beaucoup reprennent le parcours et le numéro de trains L préexistants.

Plan de transport de 2017

modifier

Mis en place le , il introduit un certain nombre de changements, notamment la mise en circulation de trains P le dimanche[12].

De nouveaux changements opérés en 2018, marquent la réouverture de plusieurs gares et la création de réseaux suburbains autour d'Anvers, Charleroi, Gand et Liège.

Relations actuelles[13]

modifier

Relations InterCity

modifier

Les relations InterCity (IC) belges forment un réseau de liaisons ferroviaires interurbaines qui relie toutes les villes importantes de Belgique. Tous les trains InterCity roulent selon un horaire cadencé à l'heure, à l'exception des trains (cadencés aux deux heures les week-ends et jours fériés) :

En général, les relations partageant un même trajet sont agencées de telle sorte que le cadencement soit à la demi-heure (par exemple, sur la ligne Charleroi-Bruxelles ou la ligne Bruxelles-Namur) voire au quart d'heure (comme sur la ligne Bruxelles-Anvers).

Relations suburbaines

modifier

Les trains suburbains, appelés trains S, desservent cinq grandes agglomérations du pays et leurs périphéries respectives : Bruxelles (où fut créé le premier réseau de ce type), Liège, Charleroi, Anvers et Gand[15]. Ces réseaux sont calqués sur le modèle du S-Bahn ou encore celui du RER.

La plupart des trains S sont issus du renommages de dessertes Omnibus (L) et des trains P associés.

Certaines lignes relient plusieurs réseaux :

  • Le train S1 (Anvers – Nivelles) appartient à la fois au réseau de Bruxelles et à celui d'Anvers ;
  • Le train S53 (Gand-Saint-Pierre – Lokeren en semaine, Gand-Saint-Pierre – Anvers-Central le week-end) peut être considéré le week-end comme appartenant à la fois aux réseaux de Gand et d'Anvers.

Relations locales

modifier

Les trains locaux, ou omnibus, en Belgique sont appelés "trains L". En 2015 et 2018, la plupart des relations locales partant des cinq grandes villes belges ont été renommées en tant que relations suburbaines (S) afin de former des réseaux de RER, tel le RER bruxellois.

Relations en heure de pointe

modifier

Les trains en heure de pointe, communément appelés "trains P", complètent les relations usuelles, en général pendant les périodes de grande affluence. La grande majorité d'entre eux circule le matin (entre 6 heures et 9 heures) et en fin d'après-midi (entre 16 heures et 18 heures). Toutefois, certains d'entre eux peuvent circuler à d'autres moments, par exemple le mercredi midi (ce qui permet notamment aux étudiants de rejoindre leur domicile plus aisément une fois les cours terminés).

Il existe également, depuis , quelques trains P circulant le dimanche soir, dont la fonction première est de permettre le retour des étudiants habitant loin de leur université[12].

Très peu de trains P sont cadencés. De plus, leurs numéros ne suivent pas la même logique que les trains "réguliers" (IC ou L). Toutefois, on peut émettre les observations suivantes :

  • en général, les trains P portent un numéro 7*** (s'ils circulent avant 14 heures), 8*** (s'ils circulent après) et 9*** pour les trains circulant le dimanche ;
  • lorsqu'un numéro (disons 7abc) est utilisé pour un train en heure de pointe matinale, le train "retour", effectuant les mêmes arrêts ou presque, porte en général le numéro 8abc en heure de pointe vespérale ;
  • au-delà du premier chiffre (7 ou 8), le deuxième chiffre donne une indication de la région dans laquelle le train circule, comme le présente le tableau suivant. Il ne s'agit toutefois pas d'une règle absolue.
Si le deuxième
chiffre est...
... le train circule près de...
0 Bruges, Courtrai, Gand
1
2 Anvers
3 Hasselt, Genk, Louvain
4 Liège, Huy
Si le deuxième
chiffre est...
... le train circule près de...
5 Ath, Tournai, Mouscron
6 Arlon, Jemelle, Namur, Luxembourg
7 Nivelles, Charleroi, La Louvière
8 Mons
9 Courtrai, Audenarde, Grammont

Le matériel roulant utilisé pour les trains P est très variable, selon le type de relation effectué notamment. On y retrouve toutefois fréquemment des voitures M4, ou bien des M5 ou des M6. Quelques automotrices peuvent aussi être utilisées. Par ailleurs tous les trains de voyageurs, quels qu'ils soient, utilisant des lignes non électrifiées (Gand – Eeklo, Gand – Audenarde – Renaix, Gand – Zottegem – Grammont, Alost – Burst, Mol – Hasselt, Charleroi – Mariembourg – Couvin) sur tout ou partie de leur trajet sont effectués par autorail AR41, seul matériel diesel pour voyageurs encore en service.

Relations touristiques

modifier

Il existe plusieurs dessertes saisonnières régulières[16], appelées ICT ou T, surtout les week-ends, à destination de plusieurs lieux touristiques durant les congés[13] :

En période de forte affluence, des trains supplémentaires peuvent être mis en œuvre, durant une période plus courte, vers certaines destinations, notamment la côte belge ; ils ne sont pas référencés sur les fiches horaires des lignes qu’ils empruntent.

Notes et références

modifier
  1. a b et c Le week-end uniquement.
  2. a b c d e et f En semaine uniquement.

Références

modifier
  1. Eddy Lambert, « Le plan IC/IR modifiera fondamentalement des habitudes ancrées depuis 1984 SNCB : nouveaux horair » Accès libre, sur lesoir.be, (consulté le ).
  2. Eddy Lambert, « L'enfer du plan IC/IR 1998 JUSQU'OU LE RAIL DÉRAILLERA-T-IL? Aider les usagers en toute inanité » Accès libre, sur lesoir.be, (consulté le ).
  3. « Informations sur la SNCB », sur Belrail.be (version du sur Internet Archive).
  4. Lavenir.net, « Nouveaux horaires SNCB : peu de problèmes », L'Avenir,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  5. « Relations IC/IR », sur belrail.be (consulté le ).
  6. a b et c « BeLuxTrains en français », sur beluxtrains.net (consulté le ).
  7. Rédaction en ligne;, « Le nouveau plan de transport de la SNCB le 8 décembre » Accès libre, sur lesoir.be, (consulté le ).
  8. [PDF] [1]
  9. Chambardement sur le rail pour fin 2013
  10. La réforme des horaires reportée en 2014
  11. Antoine Clevers, « La SNCB va supprimer tous les trains IR », lalibre.be,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. a et b Belga, « La SNCB met plus de trains en service à partir de ce dimanche : découvrez tous les changements », lalibre.be,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. a et b « Brochures de ligne », sur belgiantrain.be (consulté le ).
  14. « Brochures IC », sur belgiantrain.be (consulté le ).
  15. « Trains S », sur belgiantrain.be, SNCB (consulté le ).
  16. « BeLuxTrains en français », sur beluxtrains.net (consulté le ).

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier