Rémi Delatte
Rémi Delatte né le à Dijon (France), est un homme politique français, membre du parti Les Républicains.
Rémi Delatte | |
Rémi Delatte à l'Assemblée nationale, en juin 2017. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (15 ans et 1 jour) |
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Élection | 17 juin 2007 |
Réélection | 17 juin 2012 18 juin 2017 |
Circonscription | 2e de la Côte-d'Or |
Législature | XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP (2007-2012) R-UMP (2012-2013) UMP (2013-2015) LR (2015-2022) |
Prédécesseur | Jean-Marc Nudant |
Successeur | Benoît Bordat |
Maire de Saint-Apollinaire | |
– (22 ans et 17 jours) |
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Réélection | |
Prédécesseur | Louis Berthou |
Successeur | Jean-François Dodet |
Conseiller régional de Bourgogne | |
– (9 ans, 3 mois et 29 jours) |
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Successeur | André Jacquey |
Vice-président de la communauté d'agglomération du Grand Dijon | |
– (7 ans) |
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Conseiller municipal de Dijon | |
– (12 ans et 6 jours) |
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Maire | Robert Poujade |
Biographie | |
Nom de naissance | Rémi Marie Delatte |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dijon (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF (1980-2002) UMP (2002-2015) LR (depuis 2015) |
Conjoint | Chantal Delatte |
Enfants | Thibaut Delatte et Florian Delatte |
Profession | Chef d'exploitation agricole |
Religion | Catholicisme[réf. nécessaire] |
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Il est député de la 2e circonscription de la Côte-d'Or de 2007 à 2022, maire de Saint-Apollinaire de 1995 à 2017, chef d'exploitation agricole de profession.
Biographie
modifierRémi Delatte naît le à Dijon, fils de Charles Delatte (1922-2003) et de Charlotte Delatte, née Goudot (1924-2019), cadet d'une fratrie de sept. Il se marie en 1981 avec Chantal Thivant avec laquelle il a deux enfants.
Fonctions politiques
modifierRémi Delatte est conseiller municipal à Dijon pendant deux mandatures de 1983 jusqu'en 1995 (réélu en 1989).
Il devient maire de Saint-Apollinaire pour la première fois en 1995 (réélu en 2001, 2008 et 2014) et est vice-président du Grand Dijon de 1995 à 2001.
Il est aussi conseiller régional de la région Bourgogne de 1998 à 2007, élu une première fois sur la liste de l'UAB (Union pour la Bourgogne, réunissant les deux partis de droite et du centre-droit RPR et UDF) derrière Jean-Pierre Soisson. Il fait partie de l'alliance entre la droite et l'extrême droite (UMP-CPNT-FN) qui élit Jean-Pierre Soisson. Au Conseil régional il devient Président de la Commission des Marchés jusqu’en 2004, où il développe notamment la plate-forme électronique de dématérialisation des données, « e-bourgogne », devenue, en 2016, « Territoires Numériques », pour la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté[1]. Il est à nouveau élu conseiller régional en 2004 sur la liste UMP et siège alors dans l'opposition régionale à la suite du changement de majorité.
En 2002, il est élu suppléant de Jean-Marc Nudant dans la deuxième circonscription de la Côte-d'Or. En 2007, candidat à la députation dans cette même circonscription (comme titulaire cette fois) avec Joël Abbey pour suppléant[2], il manque la majorité absolue de 300 voix au premier tour, avant d'être confortablement élu au ballottage (57,52 %) au second. Durant cette législature, il élabore notamment deux rapports ; l’un en 2009 sur « l’identification électronique des professionnels de santé : une condition de la réussite du partage des données de santé » et en 2010 « Le défi de la régulation de la démographie médicale pour une offre de soins équilibrée »[1].
Il se représente à la députation en avec Anne Erschens pour suppléante[2], il est réélu et bat le socialiste Pierre Pribetich au second tour[3].
En tant que parlementaire, il rejoint le le groupe Rassemblement-UMP à l'assemblée national présidé par François Fillon à la suite de la fracture du groupe parlementaire UMP après le congrès UMP à l'automne 2012[4]. Le groupe s'auto-dissout le , après un accord sur la tenue d'un nouveau vote et de la formation d'une nouvelle équipe dirigeante du parti paritaire Copé/Fillon[5].
Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[6].
Il se représente pour un troisième mandat en , avec cette fois Ludovic Rochette, conseiller départemental et maire de Brognon, comme suppléant. Distancé de près de 7 points au premier tour, il l'emporte finalement au second tour avec 52,44 % des suffrages exprimés face à François Deseille, adjoint au maire de Dijon et candidat La République en marche ! - MoDEM[7].
Prises de position
modifierAccusations de censure politique
modifierLe , la mairie de Saint-Apollinaire est accusée par l'auteur de bande dessinée Everland (Martin Vidberg), dans son blog[8] d'avoir empêché la chaîne de télévision local France 3 Bourgogne de réaliser un reportage sur son jeu Casse-toi pov'con, nommé d'après la célèbre petite phrase du Président Nicolas Sarkozy.
Ce jeu aurait dû être présenté à l'occasion du festival Ludimania dans la commune de Saint-Apollinaire. Selon Martin Vidberg, la Mairie aurait fait pression sur les organisateurs du festival en les menaçant de retirer la subvention qu’elle leur accorde, si ceux-ci maintenaient la séance de dédicace prévue avec les auteurs du jeu. Les organisateurs auraient préféré annuler la dédicace, rendant ainsi impossible le reportage, plutôt que de mettre en péril la pérennité de leur festival, faute de subvention.
Dans un communiqué, France 3 Bourgogne indique que son équipe n'a pas pu tourner un reportage sur le jeu Casse-toi pov' con, faute d’avoir pu trouver les auteurs du jeu[9].
De son côté, Rémi Delatte a démenti formellement avoir exercé de telles pressions. Sur son blog, il affirme qu'il « [n'a] commis aucune pression contre les organisateurs ou les journalistes » et qu’il « met au défi qui que ce soit d’affirmer le contraire » [10].
Le journal Libération s’interroge sur le fait de savoir si « ce jeu [a] été la victime d'un élu UMP au sens de l'humour limité » ou si « les organisateurs du festival ont surinterprété les réticences de la mairie quand elle a découvert l'existence du jeu »[11].
Selon le JDD, le stand du jeu disparaît dans la journée et la mairie aurait indiqué que le jeu n'a jamais été présenté[12].
Publication
modifier- Rémi Delatte, Un député à vos côtés (réimpr. 2011)
Mandats électifs
modifierMandats locaux
modifierConseil municipal et maire
modifier- - : conseiller municipal au maire RPR de Dijon ;
- depuis le : maire de Saint-Apollinaire.
Conseil régional de Bourgogne
modifier- - : conseiller régional majorité UAB : (RPR, UDF)-CPNT-FN, président de la Commission des Marchés ;
- - : conseiller régional UMP, opposition.
Mandats nationaux
modifier- - : député de la majorité, membre de la commission des Affaires culturelles, familiales et sociales, devenue commission des Affaires sociales en 2009 ;
- : député de l'opposition, membre de la commission des Affaires sociales ;
- : député de l'opposition, membre de la commission des Affaires économiques
Notes et références
modifier- « Rémi Delatte : portrait », sur remi-delatte.com
- France 3 Bourgogne, B. L., « Côte d'Or : Rémi Delatte officialise sa candidature », sur bourgogne.france3.fr,
- France 3 Bourgogne, http://bourgogne.france3.fr/info/2e--r-delatte-bat-p-pribetich-74359143.html Les élections législatives, 2e : R. Delatte bat P. Pribetich, bourgogne.france3.fr
- [PDF] Déclaration politique du groupe "rassemblement Union pour un mouvement populaire", sur lefigaro.fr
- Rodolphe Geisler et Judith Waintraub, « UMP : Copé et Fillon se partagent les postes », Le Figaro, 15 janvier 2013, p. 7
- Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
- Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
- Martin Vidberg, « Quand une mairie interdit un reportage sur "Casse-toi pauv’con" », L’actu en patates. Le blog de Martin Viberg, 11 septembre 2011
- Béatrice Delavergne, « St-Apo :"Casse-toi pov con", où est passé le jeu ? », France 3 Bourgogne, 12 septembre 2011.
- Rémi Delatte, « Rétablissement des faits : polémique sur le jeu "Casse-toi pov’con" »", Blog personnel, 11 septembre 2011.
- « Le jeu de société «Casse-toi pov' con» interdit de festival ? », Libération, (lire en ligne)
- « Casse-toi pov'con censuré en Bourgogne? », JDD, (lire en ligne)
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :