René Chapallaz

architecte et photographe suisse
René Chapallaz
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René Chapallaz, né le à Nyon et mort le à La Chaux-de-Fonds[1], est un architecte et photographe suisse.

Biographie modifier

René Chapallaz fréquente les écoles industrielles de Nyon et de Lausanne avant d'entrer en apprentissage comme dessinateur dans le bureau Pfleghard & Häfeli à Zurich. Parallèlement, il suit des cours à la Kunstgewerbeschule. Après un court passage à Genève, il est engagé comme dessinateur-architecte, puis comme chef de travaux chez Éd. Piquet, architecte constructeur à La Chaux-de-Fonds. Entre 1905 et 1907, René Chapallaz devient architecte pour l'entreprise Tavannes Watch Co[2]. En quelques mois, l'architecte construit la villa de la famille Sandoz, un bureau d'architecture, un lotissement de maisons et une fabrique dont les éléments architecturaux et décoratifs sont largement influencés par le Heimatstil et le Style sapin développé à l'École d'art de La Chaux-de-Fonds[2]. Bien qu’il ait bâti son propre bureau d’architecture dans la localité, il quitte bientôt Tavannes pour étendre ses activités à La Chaux-de-Fonds et au Locle, où il construit des maisons locatives et des fabriques d’horlogerie[2]. À cette époque, il rencontre Charles L’Eplattenier et Charles Édouard Jeanneret (Le Corbusier) avec qui il collabore. René Chapallaz est l’auteur de plusieurs constructions à La Chaux-de-Fonds et dans ses environs, dont le Musée des beaux-arts réalisé entre 1923 et 1925 en collaboration avec Charles L’Eplattenier[3].

Outre ses activités d’architecte, René Chapallaz était un passionné de photographie, qui lui permet de donner à voir son architecture. Il a également participé, par ses conseils, à l’élaboration du Cours supérieur à l’École d’art de La Chaux-de-Fonds mis en place par Charles L’Eplattenier[3].

Réalisations architecturales modifier

René Chapallaz a connu de nombreux bâtiments, notamment à La Chaux-de-Fonds, au Locle et à Tavannes dont le style sont influencés par le Heimatstil et le Style sapin[2].

  • Villa de Charles L'Eplattenier, 1902, à La Chaux-de-Fonds ;
  • Villa Gallet, 1904, à La Chaux-de-Fonds ;
  • Villa Fallet, 1906, à La Chaux-de-Fonds ;
  • Entre 1905 et 1907, il construit pour la Tavannes Watch Co à Tavannes le lotissement de Sonrougeux, la villa Sandoz, une partie du bâtiment industriel de la Tavannes Watch ainsi que sa propre maison qui devint son atelier d'architecte[2] ;
  • Villa Baehler, 1908, à La Chaux-de-Fonds ;
  • Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds, entre 1923 et 1925[4].

Références modifier

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. a b c d et e René Koelliker, « René Chapallaz architecte de la Tavannes Watch Co », Études de lettre,‎ , p. 103-121
  3. a et b Edmond Charrière, « Restructuration du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds », Unsere Kunstdenkmäler : Mitteilungsblatt für die Mitglieder der Gesellschaft für Schweizerische Kunstgeschichte,‎ , p. 467-476
  4. Edmond Charrière et Paul-André Jaccard, Musée des Beaux-Arts, La Chaux-de-Fonds : catalogue des collections de peinture et de sculpture, Musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-88275-023-4 et 978-2-88275-023-5, OCLC 717025932, lire en ligne)

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Bâtiments emblématiques de La Chaux-de-Fonds, (lire en ligne).
  • René Chapallaz, « Le temple national de La Chaux-de-Fonds », Das Werk : Architektur und Kunst, vol. 15, no 12,‎ , p. 373-377 (lire en ligne, consulté le )
  • Edmond Charrière, « Restructuration du Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds », Unsere Kunstdenkmäler : Mitteilungsblatt für die Mitglieder der Gesellschaft für Schweizerische Kunstgeschichte, vol. 44, no 4,‎ , p. 467-476 (lire en ligne, consulté le )
  • Edmond Charrière et Paul-André Jaccard, Musée des Beaux-Arts, La Chaux-de-Fonds : catalogue des collections de peinture et de sculpture, Musée des Beaux-Arts, , 14-16 p. (ISBN 2-88275-023-4 et 978-2-88275-023-5, OCLC 717025932, lire en ligne)
  • Marc Emery, « De la villa à la ville: exposition Chapallaz-Jeanneret 1900-1920 », Archithese, no 5,‎ , p. 23-28
  • Marc Emery, « Chapallaz versus Jeanneret », Archithese, no 2,‎ , p. 23-28
  • René Koelliker, « René Chapallaz architecte de la Tavannes Watch Co », Études de lettre, vol. 4,‎ , p. 103-121
  • Gaëlle Nydegger, S'affirmer par l'image : René Chapallaz et la photographie architecturale, Neuchâtel, Editions Alphil, , 144 p. (ISBN 978-2-88930-360-1).
  • Gaëlle Nydegger, « La photographie comme outil de construction de l’architecte », Monuments vaudois, vol. 12,‎ , p. 65-73 (ISSN 1664-3011).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier