René François Lecomte

général de la Révolution française

René François Lecomte, né le à Fontenay-le-Comte (Vendée), mort le à Bressuire (Deux-Sèvres), est un général de division de la Révolution française.

René François Lecomte
René François Lecomte

Naissance
Fontenay-le-Comte (Vendée)
Décès (à 29 ans)
Bressuire (Deux-Sèvres)
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 17791793

États de service

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Il entre en service en 1779, comme pilotin à bord du « Saint-Michel », il devient timonier l’année suivante, et il fait partie de l’expédition de Suffren aux Indes. Il passe au Régiment d'Austrasie, et il est nommé sergent-major en 1782, pour être le premier à entré dans les retranchements de l’île de Gandelour défendus par les Anglais.

De retour en France, il obtient son congé en 1785, et il devient régisseur des biens de Maynard, baron de Langon. En 1790, il remplit les fonctions de chef de bureau à l’administration départementale de la Vendée, et il s’enrôle le . Le mois suivant, il est élu lieutenant du 3e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres.

En , il commande provisoirement ce bataillon et en novembre, il reçoit le grade de chef de bataillon. Le , il est élu chef du bataillon « le Vengeur », il acquit ainsi que sa troupe une réputation légendaire de bravoure. Le , il décide la victoire à la bataille de Luçon, et il est récompensé par le brevet adjudant général chef de brigade en . Le 24 du même mois, il se distingue au combat de Pont-Charron, et il est promu général de brigade le . Le suivant, il soutient à Chantonnay, avec 4 000 hommes, une lutte inégale contre 20 000 Vendéens et il se replie sur Luçon, après avoir été blessé. À peine rétabli, il vient reprendre sa place à l’armée, et il est proposé pour le grade de général de division le par les représentants en mission.

Le , il montre la plus grande valeur à la bataille de Châtillon, et il est blessé d’une balle dans le corps. Transporté par ses soldats à Bressuire, il meurt le , des suites de sa blessure.

Sources

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