René Le Grevès
René Le Grevès, né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le à Saint-Gervais-les-Bains, est un coureur cycliste français — il est d'ailleurs surnommé le Breton dans le peloton[1]. Ses parents étaient originaires de Saint-Tugdual, en Pays Pourlet.
Nom de naissance |
René Jean Le Grevès |
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Naissance | |
Décès | |
Nationalité | |
Spécialité |
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Championnat Champion de France sur route 1936 Classique Paris-Tours 1935 16 étapes de grand tour Tour de France (16 étapes) |
Biographie
modifierRené Le Grevès est né à Paris, 32, rue Frémicourt; ses parents, eux, ont vu le jour à Saint-Tugdual, près de Guémené-sur-Scorff, dans le Morbihan. A l'âge d'un an, le jeune René est installé au « pays », chez ses grands-parents et il y reste jusqu'à douze ans, avant de venir définitivement chez ses parents, fixés aux environs de la capitale[2].
Avant de pratiquer le cyclisme, René Le Grevès est un fervent adepte de la gymnastique. Pendant trois saisons, il appartient aux touristes de Suresnes, dont la vedette est Amand Solbach, et participe au championnat de France par sociétés. Après six mois seulement de présence au club, il est sélectionné, parmi deux cents membres, pour faire partie de la phalange de soixante-dix gymnastes qualifiés pour le championnat national[2],[3].
Un voisin, Maurice Baugé, gagnant d'une demi-finale du Premier Pas Dunlop le décide, en 1926. à lâcher la barre fixe pour le vélo. A dix-huit ans, il est enrôlé à l'Association Sportive des Coteaux de Saint-Cloud. Ensuite, René Le Grevés entre en 1929, au Club Sportif International. Puis en 1930, il va au Club vélocipédique dionysien, gagne Paris-Reims et se classe deuxième du championnat de France et quatrième du championnat du monde. Vivement sollicité par Paul Ruinart, René passe au V. C. L. en 1931 et il connait alors des succès nombreux et répétés. Sa carrière est momentanément suspendue en 1932, par son service militaire qu'il effectue en partie au 1er Génie, à Besançon, avant d'être affecté à l'Ecole de Joinville, pour la préparation olympique[2],[3].
Sa carrière amateur se termine par une médaille d'argent aux Jeux olympiques de 1932 en poursuite par équipes. Il entre ensuite dans l'équipe Armor-Dunlop qui change de nom en 1935 pour Alcyon-Dunlop. De 1937 à 1941, fin de sa courte mais talentueuse carrière, il court sous les couleurs de Mercier-Hutchinson (Mercier dès 1940). Selon Jean-Paul Ollivier, ce fut l'un des meilleurs sprinteurs du Tour.
René Le Grevès proposa à son frère Louis d'ouvrir un magasin de cycles. Louis inaugura ainsi le premier magasin en novembre 1937. Ce magasin, était localisé sur le boulevard Voltaire[4]
Il meurt le à Saint-Gervais-les-Bains des suites d'un accident de ski[5].
Sa femme exploita à Saint-Nicolas-de-Redon une usine de fabrication de vélos ou un magasin de cycles[précision nécessaire] jusqu'à la fin des années 1960 [réf. souhaitée].
Son neveu Alain a également été cycliste professionnel.
Palmarès
modifierPalmarès amateur
modifier- 1929
- 1930
- 1931
- 1932
- Médaille d'argent de la poursuite par équipes aux Jeux olympiques de Los Angeles
- 3e du championnat de France militaires sur route
Palmarès professionnel
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Résultats sur les grands tours
modifierTour de France
modifier6 participations
Notes et références
modifier- « Fiche de René Le Grevès », sur http://www.museociclismo.it/
- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « Dimanche illustré », sur Gallica, (consulté le )
- Cycles Le Grevès « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
- « Fiche de René Le Grevès », sur http://www.memoire-du-cyclisme.eu/
Liens externes
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- Ressources relatives au sport :
- Articles sur René Le Grevès dans Miroir des Sports