René Magloire
René Magloire, né le à Cap-Haitien, est un avocat et un homme politique haïtien. Il a été ministre de la Justice d'Haïti à deux reprises.
René Magloire | |
René Magloire, lors d'une conférence à Santiago. | |
Fonctions | |
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Président d'Inite | |
– (2 ans, 2 mois et 8 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Josué Pierre-Louis |
Successeur | Jean-Max Bellerive |
Ministre de la Justice et de la Sécurité publique | |
– (4 mois et 1 jour) |
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Président | Jean-Bertrand Aristide |
Gouvernement | Claudette Werleigh |
Prédécesseur | Jean-Joseph Exumé |
Successeur | Pierre-Max Antoine |
Ministre de la Justice et de la Sécurité publique | |
– (2 ans, 2 mois et 28 jours) |
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Président | René Préval |
Gouvernement | Jacques-Édouard Alexis |
Prédécesseur | Henri Marge Dorléans |
Successeur | Michèle Pierre-Louis |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cap-Haitien |
Nationalité | Haïtien |
Parti politique | Fanmi Lavalas (1991-2005) Front de l'Espoir (2005-2010) Inite (depuis 2010) |
Père | Joseph Rodrigue Magloire |
Mère | Cecile Samson |
Enfants | Alain Magloire Pierre Magloire Johanne Magloire |
Profession | Avocat |
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Ministre de la Justice et de la Sécurité publique | |
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Biographie
modifierMembre du Barreau de Cap-Haïtien, René Magloire est devenu ministre de la Justice et de la Sécurité publique dans le gouvernement de Claudette Werleigh, du au .
Émigré au Québec, il est avocat criminaliste au Barreau de Montréal puis est nommé comme Procureur de la Couronne.
Le , il entre au gouvernement de Jacques-Édouard Alexis comme ministre de la Justice et de la Sécurité publique. À ce poste, il lance un ambitieux plan de réforme judiciaire. En , alors que le débat sur la double nationalité des politiciens conduit à l'exclusion de deux sénateurs, le cas de René Magloire, soupçonné d'être devenu Canadien, fait l'objet de controverse[1]. Le ministre occupe toutefois son poste jusqu'au remplacement du gouvernement, le .
Après son retrait de la vie politique, il œuvre comme consultant auprès de l'Institut des États-Unis pour la paix (USIP)[2].
Vie privée
modifierRené Magloire est le père d'Alain Magloire, chercheur au CNRC avant de devenir itinérant, tué par un policier de Montréal[3].