René d'Anjou-Mézières

seigneur et militaire français

René d'Anjou-Mézières, né le à Mézières-en-Brenne et mort en Avignon en 1521, est un seigneur et militaire français, fils de Louis d'Anjou-Mézières.

René d'Anjou-Mézières
Biographie
Naissance
Décès
Père
Mère
Anne de la Trémoille (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Antoinette de Chabannes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Nicolas d'Anjou-Mézières
Renée d'Anjou (d)
Françoise d'Anjou (d)
Antoinette d'Anjou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Seigneur et militaire

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René d'Anjou-Mézières est né le à Mézières-en-Brenne. Il est le benjamin de Louis d'Anjou-Mézières et de son épouse Anne de La Trémoille[1],[2],[3]. Son frère aîné étant mort jeune, il est le seul fils survivant, donc l'héritier[4].

Il est baron de Mézières-en-Brenne, seigneur de Saint-Fargeau et de la Puisaye, Tucé, Seneché et Saint-Civran[1],[2].

Il est chambellan du roi et sénéchal du Maine à partir du [1].

Il sert dans l'armée royale, notamment sous les ordres de son oncle, Louis II de La Trémoille. Ce dernier favorise la carrière de René, qu'il aime beaucoup[5]. René d'Anjou-Mézières est présent quand, en 1507, Gênes se soumet au roi Louis XII. En 1510, il est dans la marine française contre les Turcs, lors de l'attaque de la ville de Metelin. En 1521, il accompagne le roi François Ier en Provence pour faire lever le siège de Marseille, mais il tombe malade en Avignon et y meurt[1],[2].

Mariage et descendance

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Il épouse Antoinette de Chabannes, morte le , dame de Saint-Fargeau et de la Puisaye, fille aînée et héritière de Jean de Chabannes, comte de Dammartin et seigneur de Saint-Fargeau et de Suzanne de Bourbon-Roussillon[6],[2],[7],[8].

Chapelle d'Anjou (XVIe siècle) de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne. Détail du vitrail de la fenêtre Est figurant à gauche Louis d'Anjou-Mézières et ses deux fils, dont René d'Anjou-Mézières, et à droite Saint Louis[9],[10].

Ils ont six enfants :

René d'Anjou-Mézières est représenté sur les vitraux de deux fenêtres de la chapelle d'Anjou de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézières-en-Brenne, érigée au XVIe siècle par son fils Nicolas. Sur la fenêtre Est, il figure derrière son père, le bâtard du Maine[9],[10]. Sur une des fenêtres Sud, il est représenté en prière avec ses deux fils derrière lui, présentés par saint René[12],[13].

Armoiries

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D’azur semé de fleur de lys d’or au lion d‘argent posé en chef et à dextre, à une barre d’argent brochant sur le tout, à la bordure de gueules[14]. Ou : D’azur à trois fleurs de lys d’or à la bordure de gueules, brisée au canton dextre d'un lion d‘argent à la barre d’argent[4].

Références

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  1. a b c et d Van Kerrebrouck 1990, p. 504.
  2. a b c d e f et g de Belleval 1901, p. 107.
  3. La Villegille 1860-1861, p. 186.
  4. a et b Van Kerrebrouck 1990, p. 503.
  5. Laurent Vissière, « Les « espies » de la Trémoille et le Comte Guillaume de Fürstenberg : à propos d’une nouvelle de Marguerite de Navarre », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 167, no 2,‎ , p. 465–486 (DOI 10.3406/bec.2009.463969, lire en ligne, consulté le ).
  6. a b c d e f et g Van Kerrebrouck 1990, p. 505.
  7. a b c d e f et g H. Noël-Cadet, « Antoine de Chabannes (1408-1488), sa famille et ses souvenirs à Dammartin-en-Goële », Bulletin de la Société scientifique historique et archéologique de la Corrèze, vol. 37,‎ , p. 5-58 (lire en ligne).
  8. Elizabeth A. R. Brown et Thierry Claerr, « Fraude, fiction et « faulseté » à la fin du Moyen Âge : les sombres affaires de Jean de Chabannes, comte de Dammartin, et le curieux cas du testament de sa fille Anne de Chabannes (1500-1502) », dans Olivier Poncet (dir.), Juger le faux : (Moyen Âge - Temps modernes), Paris, Publications de l’École nationale des chartes, coll. « Études et rencontres » (no 35), , 272 p. (ISBN 978-2-35723-109-2, DOI 10.4000/books.enc.269, lire en ligne), p. 89–115.
  9. a et b Perrot 1987, p. 198.
  10. a et b Laugardière 1934-1935, p. 654.
  11. a b et c de Belleval 1901, p. 108.
  12. Perrot 1987, p. 199.
  13. Laugardière 1934-1935, p. 655.
  14. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France : Catalogue général des armoiries des familles nobles de France, t. 1, Éditions héraldiques, , 395 p. (lire en ligne), p. 193.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • René de Belleval, Les bâtards de la maison de France, Paris, Henri Vivien, , 307 p. (lire en ligne), p. 106-109.
  • Maurice de Laugardière, « Les vitraux de Mézières-en-Brenne (Indre) », Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et scientifiques,‎ 1934-1935, p. 647-658 (lire en ligne).
  • Françoise Perrot, « L'église Sainte-Marie-Madeleine de Mézière-en-Brenne », dans Congrès archéologique de France 142e session 1984 Bas-Berry, Paris, Société française d'archéologie, , 386 p. (lire en ligne), p. 192-200.
  • Patrick Van Kerrebrouck, Les Valois : Nouvelle histoire généalogique de l'auguste maison de France, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Patrick Van Kerrebrouck, , 735 p. (ISBN 2-9501509-2-6).
  • M. de La Villegille, « Testament de Louis, bâtard du Maine », Compte rendu des travaux de la société du Berry à Paris, vol. 8,‎ 1860-1861, p. 180-189 (lire en ligne).

Articles connexes

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