Renaissance Technologies

Renaissance Technologies est un hedge fund américain créé en 1982 par James Simons.

Renaissance Technologies
logo de Renaissance Technologies

Création [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs James Simons[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société à capitaux privésVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Setauket-East SetauketVoir et modifier les données sur Wikidata
Direction Peter Fitzhugh Brown (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Président James SimonsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Service financier[1] et fonds alternatifVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.rentec.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Actifs sous gestion 130 G$Voir et modifier les données sur Wikidata

Histoire

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Robert Mercer, employé depuis 1993 jusqu'à devenir co-CEO, est connu pour son soutien financier à des campagnes politiques conservatrices (référendum sur le Brexit, climato-scepticismeetc.)[2]. Des associés de Renaissance Technologies, dont David Magerman, expriment leur hostilité à ces actions lors du soutien à l'élection de Donald Trump en 2016[3].

Renaissance Technologies facture des frais de gestion de 5 % et des frais de participation à la performance de 44 %, bien au-dessus de la moyenne du marché qui est respectivement de 2 % et 20 %[4]

Au premier trimestre 2022 la société avait plus de 130 milliards de dollars d'actifs sous gestion[5]

Renaissance Technologies emploie plus de 600 personnes[6]

Fonds Medallion

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En 1988, Renaissance crée le fonds Medallion (anciennement appelé fonds colombien Limroy). Il est considéré comme le fonds spéculatif le plus performant de tous les temps. Il a enregistré un rendement annuel moyen de 71,8 %, avant frais et 39 % après frais, de 1994 à la mi-2014[7].

Entre janvier 1993 et avril 2005, Medallion n’a enregistré que 17 pertes mensuelles et sur 49 trimestres au cours de la même période, le fonds n’a enregistré que trois pertes trimestrielles. Entre 1989 et 2005, Medallion n’a connu qu’une seule année de perte : en 1989[8],[9].

En 2008 lorsque le S&P 500 a perdu 37 %, Medallion a affiché un gain de 82 % net de frais[10].

Le fonds est fermé aux investisseurs extérieurs depuis 1993[11] et n'est accessible qu'aux employés actuels et passés et à leurs familles. La société a racheté le dernier investisseur du fonds Medallion en 2005.

Au cours de l'année 2020, le fonds Medallion était en hausse de 76 % alors que le marché était en baisse de 30 %[12].

Notes et références

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  1. a b et c « https://www.nytimes.com/2014/07/08/science/a-billionaire-mathematicians-life-of-ferocious-curiosity.html » (consulté le )
  2. Damien Leloup, « Des milliardaires américains financent discrètement des campagnes de désinformation en Europe », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) « One of the World’s Most Successful Hedge Funds Is Facing an Employee Rebellion over Donald Trump », sur vanityfair.com, (consulté le ).
  4. (en) Why the Medallion Fund is the Greatest Money-Making Machine of All Time, ofdollarsanddata.com du19 novembre 2019, consulté le 30 juillet 2022
  5. Renaissance technologies, advratings.com, consulmté le 30 juillet 2022
  6. Renaissance technologies, advratings.com, consulté le 30 juillet 2022
  7. https://www.bloomberg.com/news/articles/2015-06-16/how-an-exclusive-hedge-fund-turbocharged-retirement-plan
  8. rapport avec le sujet?, consulté le 30 juillet 2022
  9. https://www.institutionalinvestor.com/article/b150qdfb3kvt9f/medallion-poised-for-one-of-its-worst-years
  10. Why the Medallion Fund is the Greatest Money-Making Machine of All Time, ofdollarsanddata.com, consulté le 30 juillet 2022
  11. Inside a Moneymaking Machine Like No Other, bloomberg.com du 21 novemnre 2016, consulté le 30 juillet 2022
  12. https://www.institutionalinvestor.com/article/b1q3fndg77d0tg/Renaissance-s-Medallion-Fund-Surged-76-in-2020-But-Funds-Open-to-Outsiders-Tanked

Bibliographie

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  • (en) Gregory Zuckerman, The Man Who Solved the Market : How Jim Simons launched the quant revolution, Penguin Portfolio, , 384 p. (ISBN 9780735217980)

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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