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Renoncule flammette

espèce de plantes

Ranunculus flammula · Petite douve, Petite flamme

Cet article est une ébauche concernant un taxon de la famille des Ranunculaceae.

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Ranunculus flammula
Description de cette image, également commentée ci-après
Renoncule flammette
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Ranunculales
Famille Ranunculaceae
Genre Ranunculus

Espèce

Ranunculus flammula
L., 1753

Classification phylogénétique

Ordre Ranunculales
Famille Ranunculaceae

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

La renoncule flammette (Ranunculus flammula), la petite douve ou la petite flamme, est une espèce de plante herbacée de la famille des Renonculacées qui pousse dans les milieux humides.

Dénominations

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Ranunculus flammula est communément appelée en français la renoncule flammette, la petite douve ou encore la petite flamme[1]. En France on la connait également sous le nom de flammule[2], et elle est aussi parfois appelée flamminette[1].

Description

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Elle se distingue[De quoi ?] notamment par ses feuilles entières, lancéolées[réf. nécessaire].

Caractéristiques

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Organes reproducteurs
Graine

Données d'après : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.

  • Ranunculus flammula
    Ranunculus flammula
  • Ranunculus flammula
    Ranunculus flammula

Écologie

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Répartition

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Cette plante a une répartition holartique, on la trouve en Asie et Amérique boréale, en Europe centrale et du Nord[3], au Maroc, en Algérie, en Turquie, dans les iles méditerranéennes, les Açores et Madère[4]. Elle a été introduite en Australie et en Nouvelle-Zélande[4].

Habitat

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La renoncule flammette vit dans les tourbières et les fossés[3], au bord des lacs et des rivières, dans des milieux oligotrophes et faiblement mésotrophes[4].

Interactions avec d'autres organismes

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Les herbiers de Renoncule flammette sont bioindicateurs d'une bonne qualité de l'eau ; Ils sont un abri et un support pour de nombreuses espèces tels qu'amphibiens (là où ils n'ont pas disparu) et de nombreux invertébrés dont libellules[5] dans les fleuves et grandes rivières, et jusque dans les ruisseaux. La Renoncule flammette est par exemple l'une des 3 plantes (avec le rubanier et l'Ache Apium nodiflorum) identifiée par J. Haury et JL Baglinière de l'INRA en 1990 comme statistiquement reliée à une présence accrue des alevins de truites entre 0 et un an (quand le substrat n'est pas trop fin) ; de même pour les truitelles de 1 an (mais alors associées à un plus grand nombre d'autres plantes[6]).

Sous-espèces

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Liste de sous-espèces

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  • Ranunculus flammula subsp. flammula L., 1753
  • Ranunculus flammula var. major Schulth.
  • Ranunculus flammula subsp. minimus (A.Benn.) Padmore
  • Ranunculus flammula var. ovalis (Bigelow) L.D.Benson, 1942
  • Ranunculus flammula subsp. scoticus (E.S.Marshall) Clapham
  • Ranunculus flammula var. reptans (L.) Rouy & Foucaud, 1893

Ranunculus flammula subsp. flammula

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Cette sous-espèce est la plus commune dans le monde ; étudiée depuis le XVIIIe siècle elle possède un grand nombre de synonymes. Sa répartition est holartique, c'est cette sous-espèce qui a été introduire en Australie. En Amérique du Nord, elle est surtout présente sur la côte ouest et sur les iles de l'est du Canada[7].

Ranunculus flammula var. major

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Cette sous-espèce a pour synonyme Ranunculus flammula var. serratus DC., 1817[7].

La variété major vit en Europe de l'Ouest, plus précisément en France, en Belgique et dans les iles Britanniques[7]. Elle est connue en français sous le nom de Renoncule flammette élevée[8].

Ranunculus flammula var. ovalis

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Cette sous-espèce est très présente en Amérique du Nord[7]. En français, elle est connue sous les noms de renoncule flammette ovale et de renoncule rampante[8]. On la retrouve aussi parfois en France[9].

Notes et références

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Notes

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Références

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  1. ↑ a et b Tela Botanica, <https://www.tela-botanica.org>, licence CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, consulté le 2024-08-18
  2. ↑ MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 2024-08-18
  3. ↑ a et b Tela Botanica, <https://www.tela-botanica.org>, licence CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, consulté le 2024-08-17
  4. ↑ a b et c UICN, consulté le 2024-08-17
  5. ↑ Buchwald R (1992). Vegetation and dragonfly fauna—characteristics and examples of biocenological field studies. Vegetatio, 101(2), 99-107
  6. ↑ Haury J & Baglinière J.L (1990) Relations entre la population de truites communes (Salmo trutta), les macrophytes et les paramètres du milieu sur un ruisseau. Bulletin Français de la Pêche et de la Pisciculture, (318), 118-131.
  7. ↑ a b c et d POWO. Plants of the World Online. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet; http://www.plantsoftheworldonline.org/, consulté le 2024-08-19
  8. ↑ a et b MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 2024-08-19
  9. ↑ GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 2024-08-19

Liens externes

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