Ričardas Gavelis

écrivain lituanien (1950-2002)

Ričardas Gavelis est un écrivain lituanien né le à Vilnius et mort le .

Ričardas Gavelis
Naissance
Vilnius Drapeau de la Lituanie Lituanie
Décès (à 51 ans)
Vilnius
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Lituanien
Genres

Œuvres principales

  • Vilnius Poker (1989)
  • Jauno žmogaus memuarai (1991)
  • Paskutinioji žemės žmonių karta (1995)

Biographie

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Jeunesse

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Gavelis naît le à Vilnius dans une famille de scientifiques, d'un père physicien et d'une mère mathématicienne[1].

En 1961, la famille déménage à Druskininkai, où Gavelis obtient son baccalauréat avec mention très bien[1]. Il revient à Vilnius pour ses études supérieures et y reste jusqu’à sa mort. Il effectue des études en physique théorique puis travaille dans une chaire de sciences physiques et de mathématiques.

En 5 ans, il publie deux thèses ; ses découvertes dans le domaine des conducteurs électriques sont toujours d’actualité.

L'écriture

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Avant Vilnius Poker

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En 1978, Gavelis quitte l’Institut des sciences physiques et commence à collaborer dans un magazine de vulgarisation scientifique[1].

Cette période coïncide avec le début de son activité littéraire. De 1977 à 1981, durant les années de censure soviétique, Gavelis est occupé à écrire Vilnius Poker.

Vilnius Poker

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Les débuts littéraires de Gavelis sont bien accueillis. Après la parution de ses deux recueils de nouvelles, Įsibrovėliai (littéralement : Les Intrus) et Nubaustieji (Les Condamnées), Gavelis est considéré comme l’instigateur d'une prose intellectuelle, qui rompt avec les traditions littéraires auxquelles est habitué le public lituanien.

En 1989, la censure est abolie ; le roman le plus célèbre de Gavelis, Vilnius Poker, paraît la même année.

Après Vilnius Poker

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Après la parution de son premier roman, un nouveau Gavelis paraît tous les deux ans.

En 1992, il participe au festival littéraire Les Belles Étrangères organisé aux Pays baltes[2].

Décès

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En 2002, Gavelis décède d'un « arrêt cardiaque d’origine indéterminée »[1]. Son corps repose au cimetière d'Antakalnis à Vilnius[3].

Bibliographie

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Traductions françaises :

  • "Connaissez-vous bien la cible ?" in Europe, n°763-764, 1992. Traduction : Ugnė Karvelis[4],[5].
  • "Le manchot" (nouvelle) in Des âmes dans le brouillard : Anthologie de nouvelles lituaniennes contemporaines / textes choisis et présentés par Loreta Macianskaité. Édition : Presses universitaires de Caen, 2003. Traduction : Muriel Puig[5],[6].
  • Vilnius Poker. Édition : Monsieur Toussaint Louverture, 2015. Traduction : Margarita Le Borgne.

Traductions anglaises :

  • Handless et A Report on Ghosts (nouvelles) in Come Into My Time: Lithuania in Prose Fiction, 1970-90, Edited and with an Introduction by Violeta Kelertas. Édition : University of Illinois, 1992.
  • Vilnius Poker. Édition : Open Letter Press, 2009. Traduction : Elizabeth Novickas.
  • Memoirs of a Life Cut Short (titre original : Jauno žmogaus memuarai). Édition : Vagabond Voices, 2018. Traduction : Jayde Will.
  • Sun-Tzu's Life in the Holy City of Vilnius (titre original : Sun-Tzu gyvenimas šventame Vlniaus mieste). Édition : Pica Pica Press, 2019. Traduction : Elizabeth Novickas.

Œuvres en langue originale :

  • Neprasidėjusi šventė, nouvelles, Vilnius: Vaga, 1976.
  • Įsibrovėliai, nouvelles, Vilnius: Vaga, 1982.
  • Nubaustieji, nouvelles, Vilnius: Vaga, 1987.
  • Vilniaus pokeris, roman, Vilnius: Vaga, 1989.
  • Jauno žmogaus memuarai, roman, Vilnius: Vaga, 1991.
  • Vilniaus džiazas, roman, Vilnius: Vaga, 1993.
  • Paskutinioji žemės žmonių karta, roman, Vilnius: Vaga, 1995.
  • Taikos balandis, nouvelles, Vilnius: Alma littera, 1995.
  • Prarastų godų kvartetas, roman, Vilnius: Tyto alba, 1997.
  • Septyni savižudybių būdai, roman, Vilnius: Tyto alba, 1999.
  • Sun-Tzu gyvenimas šventame Vlniaus mieste, roman, Vilnius: Tyto alba, 2002.

Notes et références

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Liens externes

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