Rivière Batiscan

rivière de la Mauricie et de Portneuf, au Québec, au Canada

La rivière Batiscan coule sur 196 km, du lac Édouard, région Mauricie, Québec, Canada, direction sud pour se jeter dans le Saint-Laurent à Batiscan. Son parcours traverse les MRC (municipalité régionale de comté), Portneuf, Mékinac et Les Chenaux.

Rivière Batiscan
Ektuhnthe - Patiskô
Illustration
À l'embouchure de la rivière à la Lime, du pont P-01566, route de la Pointe-Trudel, Sainte-Geneviève-de-Batiscan.
Carte
Tracé du cours d'eau et de ses principaux affluents.[1]
Caractéristiques
Longueur 196 km
Bassin 4 690 km2
Bassin collecteur Estuaire du fleuve Saint-Laurent
Débit moyen 96 m3/s (centrale de Saint-Narcisse)
Régime Nivo-pluvial
Cours
Source Lac Édouard
· Localisation Lac-Édouard (Québec)
· Altitude 363 m
· Coordonnées 47° 38′ 47″ N, 72° 17′ 57″ O
Confluence Fleuve Saint-Laurent
· Localisation Batiscan (Québec)
· Altitude m
· Coordonnées 46° 31′ 12″ N, 72° 14′ 09″ O
Géographie
Pays traversés Drapeau du Canada Canada
Régions traversées Québec

Toponymie modifier

Nul ne sait de manière absolue ce que signifie Batiscan. Pour le découvrir, il faut aller à la rencontre de cette rivière et de son immense bassin versant convenant à la pratique d’une foule d’activités de plein air[2].

Ektuhnthe Wendats - Patiskô Abénaquis, noms traditionnels autochtones[3].
Dans les œuvres de Samuel de Champlain, il est mentionné qu'au début de juin 1603, passant devant ce lieu : Du côté du Nort, il y a une rivière qui s'appelle Batiscan, qui va fort avant en terre, par où quelquefois les Algoumequins viennent. »
Commission toponymie Québec[4]

La rivière Batiscan a été nommée en 1602 par Samuel de Champlain. Cette désignation d'origine amérindienne existait avant même l'arrivée des premiers contingents d'explorateurs français. Champlain rapporte en 1610 que la rivière tiendrait son nom d'un chef Algonquin portant le même nom[5]. Le toponyme Batiscan soulève quelques interprétations émanant de diverses sources. Le père Charles Arnaud soutenait que le nom signifiait « vapeur ou nuée légère ». Toujours selon lui, le nom pourrait aussi signifier « viande séchée pulvérisée ». Selon Pierre-Georges Roy, son nom signifierait « qui a des joncs à son embouchure », ce qui a été constaté par le passé. Pour le père Albert Lacombe, le nom proviendrait du cri tabateskan et signifierait « corne fendue ou pendante » et pour le père Joseph-Étienne Guinard, il proviendrait du cri patiskam et signifierait « faire un faux pas »[4].

Géographie modifier

Le bassin versant de la rivière Batiscan se situe sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent ; le bassin versant de la rivière Métabetchouane le borde au nord, à l’est c’est le bassin de la rivière Sainte-Anne (Les Chenaux), à l’ouest, celui de la rivière Saint-Maurice, au sud-ouest c’est le bassin de la rivière Champlain.

En plus de la rivière Batiscan, le bassin versant renferme dix sous-bassins principaux et des centaines de lacs et rivières.

Les dix sous-bassins principaux couvrent une étendue de plus de 190 km2. Le bassin de la Batiscan comprend les sous-bassins des rivières et des lacs suivants :

  1. Rivière des Envies, (MRC Mékinac et Les Chenaux)
  2. Rivière Tawachiche, (MRC Mékinac)
  3. Rivière à Pierre, (MRC Portneuf)
  4. Rivière Blanche (Saint-Casimir), (MRC Portneuf)
  5. Rivière Miguick, (MRC Portneuf)
  6. Rivière aux Éclairs, (MRC La Jacques-Cartier et Agglomération de La Tuque[6])
  7. Rivière à Moïse, (MRC La Jacques-Cartier)
  8. Rivière Jeannotte, (Agglomération de La Tuque)
  9. Lac Édouard, (Agglomération de La Tuque)
  10. Lac aux Biscuits (Agglomération de La Tuque)

Le sous-bassin résiduel regroupe tous les cours d’eau directement reliés à la Batiscan d’une superficie de moins de 195 km2.

  • Deux régions administratives se partagent le territoire du bassin versant de la Batiscan; 53 % se situe dans la région de la Mauricie, avec une superficie de 2 483 km2, et 47 % du bassin est localisé dans la région de la Capitale-Nationale et couvre une étendue terrestre de 2 216 km2, ce bassin versant recoupe respectivement quatre municipalités régionales de comté (MRC)
  1. Mékinac (969 km2)
  2. Les Chenaux (281 km2)
  3. La Jacques-Cartier (823 km2),
  4. Portneuf (1 399 km2)
  • et deux territoires équivalents : Ville de Shawinigan (anciennement MRC Centre-de-la-Mauricie) (15 km2) et Agglomération de La Tuque (autrefois MRC Haut-Saint-Maurice) (1 207 km2)[7].

Note: L'usage populaire dit la Batiscanie, nom vernaculaire pour désigner de manière générale le bassin versant de la rivière Batiscan.

Hydrologie modifier

Le bassin hydrographique de la Batiscan a une superficie de 4 690 km2. Son débit qui est mesuré à la centrale de Saint-Narcisse, est de 96 m3/s. Le débit présente cependant une forte variation saisonnière, avec un maximum de 937 m3/s en mai et un minimum de 7,9 m3/s au mois de septembre. Les derniers 18 km de la rivière font partie de l'estuaire du Saint-Laurent, les marées y sont de 1,5 m à son embouchure.

Le bassin est composé d'une centaine de cours d'eau. Les principaux tributaires de la Batiscan sont, de l'amont à l'aval, les rivière aux Castor Noirs, rivière aux Éclairs, rivière Jeannotte, rivière Miguick, rivière à Pierre, rivère Tawachiche et rivières des Envies. Les principaux sous-bassins versants de la Batiscanie sont : rivière Jeannotte (560 km2), rivière des Envies (475,82 km2), rivière Miguick (303,56 km2) et la rivière à Moïse (301,56 km2)[8].

Le bassin comprend un millier de lacs. Les plus importants sont les lacs Édouard (25,2 km2), lac Batiscan (9,7 km2), lac aux Sables (5,31 km2), lac Masketsi (4,01 km2), lac à la Tortue (3,39 km2), lac du Jésuite (3,32 km2) et le lac Roberge (1,89 km2). Dans le bassin versant de la rivière Batiscan, plus de 85 barrages de tailles variées ont été répertoriés. Sept de ces barrages ont une hauteur de plus de 5 m. Le barrage le plus imposant est celui de Saint-Narcisse avec une longueur de 254 mètres et une hauteur de 21 mètres à partir du lit de la rivière. Son réservoir couvre 43 hectares.

Géologie modifier

La partie du bassin au nord de la moraine de Saint-Narcisse est située dans les Laurentides, soit la province de Grenville du Bouclier canadien. On y retrouve des roches ignées telles le granite, la monzonite, la migmatite, la mangérite, le gabbro et la diorite et des roches sédimentaires telles le gneiss et le schiste. Quant aux derniers 23 km, ils font partie de la plate-forme du Saint-Laurent qui est composé de roches sédimentaires du Paléozoïque comme le calcaire, le schiste et le grès.

Les dépôts meubles du Quaternaire des Basses-terres du Saint-Laurent sont principalement dus au retrait de l'Inlandsis il y a 11 000 ans, la région a été ensuite recouverte par la Mer de Champlain sur une période de 200 ans laissant des dépôts d'argile. Les régions près du fleuve sont recouvertes de dépôts fluviatiles. Des tourbières se sont développées dans certaines zones où le drainage se fait mal, la plus grande est la Tourbière du Lac-à-la-Tortue sa superficie de 3 300 ha. Dans les Laurentides, les principaux dépôts sont le till qui a été laissé par le retrait des glaciers.

Géographie humaine modifier

Centrales hydro-électriques modifier

La centrale de Saint-Narcisse est la seule centrale hydroélectrique située sur la rivière Batiscan. Toutefois, des centrales ont été érigées sur des affluents de la rivière Batiscan :

Histoire modifier

…« Il existe un potentiel archéologique connu à Sainte-Geneviève-de-Batiscan ou une source manuscrite (Massicotte, 1935) fait état de la découverte d'artéfats de la période préhistorique (pointe de projectile et autres). Ainsi, la bordure du fleuve Saint-Laurent et de ses principaux affluents ont été occupés depuis plusieurs millénaires. De par son importance en tant que voie possible de circulation et de pénétration vers l'intérieur des terres, la rivière Batiscan demeure un point d'intérêt non négligeable pour l'archéologie préhistorique. Source : Jean Dumont, consultant en archéologie[11] »

…« Batiscan fut donné aux Jésuites, « pour l’amour de Dieu », le 13 mars 1639[12].

— Les concessions que les Jésuites avaient obtenues étaient particulièrement destinées par eux à l’évangélisation et à l’éducation religieuse des Indiens; et la concession de Batiscan leur avait été accordée dans ce but précis.

— l’enquête de 1666-1667 sur la traite de l’eau-de-vie avec les Indiens démontre que les Français connaissaient la région de Batiscan, qu’ils y faisaient depuis longtemps de fréquents séjours. Les diverses dépositions lors de cette enquête ont prouvé que les tribus indiennes de la région de Trois-Rivières étaient les grandes pourvoyeuses de fourrures des trafiquants de Trois-Rivières et du Cap-de-la-Madeleine. Source :Les lents débuts d'une seigneurie des Jésuites, Raymond Douville, 1960[13]

En 1639, les Jésuites firent l'acquisition de la seigneurie de Batiscan dans le but d'évangéliser les Attikameks. Ceux-ci ne s'installèrent jamais dans la colonie, bien qu'ils ont utilisé la rivière jusqu'au XIXe siècle pour le commerce de la fourrure[14]. Le Journal des Jésuites fait rapport d'une expédition de traite de fourrures, composés de huit Français de Trois-Rivières, avec vingt canots d’Algonquins, partie le de Trois-Rivières : « Ils entrèrent dans les terres par la rivière Batiscan, qui est six lieues au-dessous des Trois-Rivières. Ils passèrent dans cette rivière vingt-huit saults en quatorze jours. Ils arrivèrent au terme de leur voyage le , après avoir passé soixante-et-quatorze saults ou portages. Ils retournèrent aux Trois-Rivières le chargés de castors.»[15]. La première noyade (un Français) connue sur cette rivière est survenue lors de cette expédition.

Le terrible tremblement de terre du aurait modifié significativement le relief dans la vallée notamment la disparition de saults dans la rivière Batiscan, l'émergence de nouveaux rochers, l'aplanissement de certaines montagnes, des fissures majeures dans le sol[16].

À partir de 1852 que la Price Brothers and Company[17] commença à exploiter la forêt de la vallée de la Batiscan. Plusieurs scieries furent construites sur les rivières Batiscan et des Envies Le bois était transporté par flottaison en descendant le courant de la rivière, ce qui requiert le travail de draveurs et de cageux. Les premiers types d'arbres coupés furent les pins blancs[18], expédiés en Grande-Bretagne.

.…—« Vers 1872, il faut aller chercher ce qui reste de pins blancs presqu'aux confins du territoire, sur la rivière Manouane, par exemple. À la faveur de cette ascension rapide en quête d'essences nobles, le front pionnier s'avance également le long des rivières Batiscan et des Envies, en amont de Saint-Stanislas. Les colons déjà établis profitent de la proximité des chantiers pour écouler leur production agricole et fournissent en même temps une main-d'œuvre pour qui le travail en forêt représente un revenu d'appoint. Source : Les travailleurs forestiers en Mauricie au XIXe siècle par Claire-Andrée Fortin 1983[19]»

À partir des années 1930, l'activité forestière se transforma et servit plutôt aux papetières. En 1963, la drave fut abandonnée sur la Batiscan.

En 1896, Jean-Baptiste Frégault constitue la North Shore Power Company et achète les droits de production sur la Grande Chute près de Saint-Narcisse. Il y construit une centrale hydroélectrique ainsi qu'une ligne à haute tension de 29 km, la première de l'Empire britannique. La centrale fut agrandie en 1905. En 1907, elle fut vendue à la Shawinigan Water and Power Company. Cette dernière la remplaça par une nouvelle centrale de Saint-Narcisse en 1926. En 1963, elle fut acquise par Hydro-Québec lors de la nationalisation de l'électricité. Cette centrale à Saint-Narcisse a une puissance de 15 MW[20].


Écologie modifier

Flore modifier

La partie sud du bassin versant de la Batiscan fait partie du domaine de l'aceraie (érablière) à bouleau jaune, il renferme une flore très diversifiée. Lors d’un inventaire des plantes terrestres, les gestionnaires du Parc de la rivière Batiscan ont trouvé une cinquantaine d’espèces différentes[7] .

Faune modifier

Quarante neuf espèces de mammifères fréquentent le bassin de la rivière Batiscan. Parmi ces espèces, on rencontre le castor du Canada, la loutre de rivière, l'orignal, le rat musqué et la taupe à nez étoilé.

Cent-dix espèces d'oiseaux fréquentent le bassin. Le lac Édouard sert à la reproduction au grand héron, au bihoreau gris, au plongeon huard, au grand harle, au garrot à œil d'or, et au goéland hudsonien.

Le plus récent recensement de la faune piscicole de la rivière a permis d'identifier 54 espèces de poissons. Comme pour la rivière Sainte-Anne, la rivière présente une frayère de poulamon Atlantique à son embouchure. On y retrouve aussi l'omble de fontaine, l'omble chevalier, le Touladi, le grand corégone, le grand brochet, le maskinongé (poisson), la perchaude et le doré jaune.

Principales attractions modifier

La Batiscan, surtout la partie située sur le Bouclier canadien, est fougueuse, de nombreuses chutes et cascades parsèment sa route. la portion de la rivière dans les Basses-terres du fleuve Saint-Laurent présente un parcours plus calme, permettant aux embarcations à moteur de circuler par endroits, entre Saint-Stanislas et Saint-Adelphe et entre Sainte-Geneviève-de-Batiscan et Batiscan). D’ailleurs, à Saint-Adelphe, Sainte-Geneviève-de-Batiscan et Sainte-Geneviève-de-Batiscan et Saint-Stanislas, quelques rampes de mise à l’eau facilitent l’accès aux embarcations de plaisance.

De nos jours, la vallée de la rivière Batiscan est un lieu de plein air, de canotage, de villégiature, d'observations de la nature, de baignade aux endroits désignés, ainsi que des activités nautiques tels que le canot, le canot/camping, le rafting, le ponton, le kayac. La Batiscan est une destination populaire pour le kayak d'eau vive, elle offre de nombreuses classes III, IV, V et de multiples rapides, surtout en amont de Notre-Dame-de-Montauban[7],[21],[22].

Parc de la Rivière-Batiscan modifier

D'une superficie de 400 hectares (1 000 acres), le Parc régional de la Batiscan[23] est parsemé de chutes, de rapides et de bassins, dans l'emprise du barrage de Saint-Narcisse. Ce parc qui est coupé par la rivière Batiscan, comporte une longue passerelle surélevée pour traverser la rivière, de nombreux belvédères et un réseau de sentiers totalisant 25 kilomètres, reliant trois municipalités : Saint-Stanislas, Saint-Narcisse et Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Ce Parc offre une gamme d'activités éducatives sur l'environnement, des activités sur le plein air et des activités à caractère historique.


Photos modifier

Zones forestières modifier

Zones agricoles et rurales modifier

Embouchure modifier

« À partir du lac Saint-Pierre, les conditions écologiques du Saint-Laurent subissent un changement radical. La progression lente et continue de la grande masse d’eau douce fait place graduellement au régime de la marée de refoulement, où deux fois par vingt-quatre heures, les rivages subissent une courte alternance d’émersion et d’immersion. »

— Frère Marie-Victorin, Flore laurentienne, Section estuarienne du Saint-Laurent, 1935, p. 53-54[24].

Structures modifier

Notes et références modifier

  1. Relation OpenStreetMap
  2. GéoPleinAir, « Incursion en Batiscanie », (consulté le ) : « Batiscan, fidèle à ses significations d’attribution multiples. »
  3. Commission de toponymie Québec, « Rivière Batiscan, variantes traditionnelles autochtones », sur Commission de toponymie Québec, (consulté le )
  4. a et b Commission toponymie Québec, « Rivière Batiscan », sur Commission de toponymie Québec, (consulté le )
  5. Douville, Raymond, La seigneurie de Batiscan : chronique des premières années, (1636-1681), Éditions du Bien public, Trois-Rivières, Québec, 1980, commentant l’étymologie du nom de Batiscan.
  6. « La Tuque, Lac-Édouard et La Bostonnais forment l'agglomération de La Tuque » (consulté le ) : « 10 000 lacs, de nombreuses rivières, 30 000 km de chemins forestiers, 7 barrages hydroélectriques, des centaines de kilomètres de sentiers de motoneige »
  7. a b et c SAMBBA, « Plan directeur de l’eau de la rivière Batiscan » [PDF], Société d’aménagement et de mise en valeur du bassin versant de la Batiscan (SAMBBA), (consulté le ) : « Navigation de plaisance sur la rivière Batiscan », p. 20 - 76 et 149 de 359
  8. « Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT) »
  9. « Un peu d'histoire, La fondation », sur Municipalité de Saint-Séverin-de-Proulxville (consulté le ) : « Une centrale électrique a existé, sur la rivière des Envies »
  10. « Histoire du barrage de Rivière-à-Pierre » [archive du ]
  11. Jean Dumont, consultant en archéologie, « Chemin de la rivière à Veillette, reconnaissance archéologique » [PDF], sur Gouvernement du Québec, Ministère des Transports, Service de l'environnement, (consulté le ) : « La bordure du fleuve Saint-Laurent et ses principaux affluents ont été occupés depuis plusieurs millénaires », p. 14 de 27
  12. « Relations des Jésuites », sur Collections de BAnQ, Augustin Coté, éditeur-imprimeur, 1858, 3 volumes (consulté le ) : « Ce qui s'est passé de plus remarquable dans les missions des pères de la Compagnie de Jésus dans la Nouvelle-France », p. 969
  13. Raymond Douville, M.S.R.C., « Les lents débuts d'une seigneurie des Jésuites », sur Érudit, (consulté le ) : « Batiscan fut donné aux Jésuites, « pour l’amour de Dieu », le 13 mars 1639 », p. 29
  14. Còté Hélène, « La traite des fourrures en Nouvelle-France » [PDF], sur Érudit, Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ), (consulté le ) : « Le commerce des pelleteries n’était pas une nouveauté pour les Amérindiens de l’est lors du passage de Jacques Cartier, en 1534. », p. 15
  15. Raymond Douville, "La seigneurie de Batiscan : chronique des premières années, (1636-1681)", Les Éditions du Bien public, Trois-Rivières, p. 10, citant le Journal des Jésuites.
  16. Raymond Douville, "La seigneurie de Batiscan : chronique des premières années (1636-1681)", Éditions du Bien public, Trois-Rivières, p. 11 à 13, chapitre "Le tremblement de terre de 1663".
  17. Répertoire du patrimoine culturel du Québec, « Compagnie Price » (consulté le ) : « Industrie forestière (Exploitation des ressources naturelles) »
  18. Frère Marie-Victorin (1885-1944), « Pinus strobus Linné. — Pin strobus. — Pin blanc. — (White pine). » [PDF], sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, (consulté le ) : « Durant tout le XIXe siècle, l'abattage et le flottage de ce précieux bois ont occupé une véritable armée de bûcherons. », p. 145 de 920
  19. Claire-Andrée Fortin, « Les travailleurs forestiers en Mauricie au XIXe siècle » [PDF], sur Université du Québec à Trois-Rivières, (consulté le ) : « La Batiscanie fournit plus de bras que la ville de Trois-Rivières, avec près de 17% de la main-d'oeuvre totale »
  20. « Société d'aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan, "Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Batiscan-2011", chapitre 8 - Usage de l'eau, 248 p., p. 78. »
  21. Élyse Allard, « Palmarès des plus belles descentes de rivière en Mauricie », sur Radio Canada, ICI Mauricie—Centre-du-Québec, (consulté le )
  22. Centre d'Aventure Mattawin, « Canot / camping, rivière Batiscan » (consulté le )
  23. « Parc de la rivière Batiscan : Membre du Réseau des parcs régionaux du Québec » (consulté le ) : « Assure la conservation des attraits naturels et historiques et les rend accessibles »
  24. Frère Marie-Victorin (texte) et Frère Alexandre [Blouin] (illustrations), Flore laurentienne, Montréal, Frères des Écoles chrétiennes, , 917 p., 22 cartes et 2 800 illustrations (lire en ligne)

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Société d'aménagement et de mise en valeur du bassin de la Batiscan (SAMBBA), Plan directeur de l’eau de la rivière Batiscan, Sainte-Geneviève-de-Bastiscan, , 359 p. (lire en ligne)
  • Atlas de l’eau, Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs Québec

Liens externes modifier