Robert Biraben
Robert Biraben, né le à Dax où il est mort le [1], est un joueur français de rugby à XV évoluant au poste de centre.
Biographie
modifierNé en 1891[2], Robert Biraben fait partie d'une fratrie de trois joueurs de rugby à XV ayant évolué à l'Union sportive dacquoise, aux côtés de l'aîné Jean et du benjamin Maurice[3],[4]. Après ses débuts à Dax, il rejoint le Bordeaux Étudiants Club avec son frère Maurice[5] ; Robert y occupera le rôle de capitaine[6],[7].
Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il fait son retour sous le maillot dacquois après le conflit[8], à compter de la saison 1919-1920 et en même temps que son frère Maurice[9].
Il évolue principalement au poste de centre[10] ; à Dax, il formera notamment une paire de centres régulière avec Henri Vergez[11],[12]. Bien qu'il fasse preuve de bonnes performances, notamment en 1912, 1913, et 1920, il ne porte jamais le maillot de l'équipe de France, au contraire de son frère évoluant au poste de pilier[13].
Malgré son âge avancé, il évolue encore sur les terrains au début de la saison 1922-1923[7],[12]. Après sa retraite sportive, Robert Biraben devient membre de la commission de rugby du club[14], dont il assure la présidence entre autres lors des saisons 1922-1923 en co-présidence avec Abel Guichemerre[15], ainsi qu'en 1927-1928 après le retour sur le terrain sportif de Guichemerre[16],[17] ; il est toujours actif dans les années 1930[18]. Il est également président de l'Union sportive dacquoise omnisports de 1925 à 1930[19], succédant à son beau-frère Eugène Milliès-Lacroix[2].
Il meurt en 1973[2].
Notes et références
modifier- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Tombeau de la famille Biraben », sur patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr (consulté le ).
- R.-W. Magnanou et G. Neumeyer, « L'homme sportif du jour : A. Guichemerre », Le Miroir des sports, , p. 231 (ISSN 2554-0432, lire en ligne).
- Laborde 2015, p. 43.
- « La partie B.E.C.-A.B. », Le Sport, no 78, , p. 2 (lire en ligne).
- « Le Bordeaux-Étudiants-Club bat la Section Paloise par 9 à 8 », Le Mémorial des Pyrénées, , p. 2 (lire en ligne).
- « Les tuyaux de Pipelet », L'Athlète, no 245, , p. 3 (lire en ligne).
- René Dassé, « La saison de l'Union Sportive Dacquoise », L'Auto, no 6879, , p. 3 (lire en ligne).
- « À Gradignan, U.S.Dacquoise contre B.E.C. », L'Athlète, no 249, , p. 1 (lire en ligne).
- « Deux grandes équipes sudistes à Paris », L'Auto, no 7351, , p. 1 (lire en ligne).
- Edmond Letribun, « Union Sportive Dacquoise et Union Sportive Perpignanaise font match nul », L'Athlète, no 221, , p. 3-4 (lire en ligne).
- Raymond Bordes, « Pour la plus forte équipe nationale », L'Athlète, no 162, , p. 1 (lire en ligne).
- « L'Assemblée générale de l'Union Sportive Dacquoise », L'Athlète moderne, no 782, , p. 4 (lire en ligne).
- « Les sports dans le Sud-Ouest | Dax », L'Athlète, no 273, , p. 6 (lire en ligne).
- « Tuyaux de Pipelets », L'Athlète moderne, no 534, , p. 2 (lire en ligne).
- « Tuyaux de Pipelets », L'Athlète moderne, no 525, , p. 2 (lire en ligne).
- « Le bureau 1932-1933 de l'U.S.Dacquoise », L'Athlète, no 815, , p. 5 (lire en ligne).
Annexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- .
- [Laborde 2015] Gérard Laborde, Les Coqs landais, France Libris, , 534 p. (ISBN 978-2-9510061-4-0).
Liens externes
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