Robert Gontier
Robert Gontier, né le à Courbevoie et mort le à Gaggenau, est un résistant français du réseau Alliance exécuté sommairement par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Service historique de la Défense (AC 21 P 194010, SHD/ AC 21 P 617357) Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 263043) |
Biographie
modifierRobert, Eugène, Louis Gontier est le fils de Marcel Philippe Gontier, commerçant, et de Fernande Alphonsine Enghels. Il est boulanger[1].
En 1940, pendant la campagne de France, il est fait prisonnier de guerre par les Allemands. Le , il s'évade du stalag XIII A où il est détenu[1].
Il s'engage dans la Résistance au sein du Réseau Alliance sous le pseudonyme de « Maki ». Il est agent de renseignement et de liaison dans le secteur de Bordeaux[1],[2],[3].
Le , il est arrêté et interné, dans un premier temps au Fort du Hâ avant de partir via Compiègne pour Buchenwald par le convoi du [1].
Le , après étude de son dossier par le Reichskriegsgericht, il n'est pas jugé, mais classé Nacht und Nebel (NN) et remis à la disposition du Sicherheitsdienst (SD) et transféré au camp de Gaggenau[1],[2].
Le 29 novembre 1944, il est informé qu'il quitte le camp le lendemain[2].
Le , il est emmené avec les autres déportés du Réseau Alliance (Pierre Audevie, Joseph Bordes, Sigismond Damm, Jean-Henri Durand, Arnold Gartner, André Joriot, Martin Sabarots, André Soussotte) dans une forêt, près de Gaggenau où ils sont abattus sommairement[1],[2].
Après la guerre, grâce aux indications de l'abbé Hett qui fut leur compagnon de détention, leurs corps sont découverts dans un charnier sur le lieu de leur exécution. Le corps de Robert Gontier est rapatrié en France où il est identifié à Strasbourg le [1].
Reconnaissance
modifierIl est homologué au grade de lieutenant de la Direction générale des études et recherches (DGER)[1].
À Gaggenau, son nom et sa photos figurent sur la stèle commémorative inaugurée, le , par la municipalité.
Son nom figure sur une plaque commémorative :
- Du réseau Alliance à l’entrée de la base sous-marine de Bordeaux[1].
- À l'Espace Sportif Jean-Pierre Rives à Courbevoie[5].
Distinctions
modifierIl est déclaré « Mort pour la France » et « Déporté résistant »[4],[6],[3],[7].
- Médaille de la Résistance française avec rosette par décret du [8]
Notes et références
modifier- « GONTIER Robert Eugène Louis - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le )
- Gerhards, Auguste, 1945-, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945 (ISBN 978-2-7491-2009-6 et 2-7491-2009-8, OCLC 896816152, lire en ligne)
- « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
- Francis LIBAUD, « Relevé », sur www.memorialgenweb.org, (consulté le )
- « Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Base des déportés-résistants - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
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Bibliographie
modifier- « Gontier Robert », dans Auguste Gerhards, Tribunal de guerre du IIIe Reich : des centaines de Français fusillés ou déportés : résistants et héros inconnus, 1940-1945, Paris, Ministère de la Défense, Le Cherche midi, (ISBN 978-2-7491-2009-6, lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative aux militaires :
- Ressource relative à la vie publique :
- .
- « Robert Gontier (Maki) – Secteur Hangar », sur reseaualliance.org (consulté le )