Robert Jefferson Bingham

Robert Jefferson Bingham
Biographie
Naissance
Décès
(à 45 ans)
Bruxelles
Nationalité
Activité
Période d'activité
Œuvres principales
Portrait photographique de la Reine Victoria et de Napoléon III


Robert Jefferson Bingham, né en 1824 dans le comté du Leicestershire et mort le à Bruxelles, est un photographe britannique ayant travaillé en France.

Biographie modifier

Alexandre Cabanel (vers 1860-1875), Paris, Bibliothèque nationale de France.

Fils de John et de Martha Cowaner Bingham, Robert Jefferson Bingham est né dans la paroisse de Billesdon, dans le Harborough, comté de Leicestershire. Il devient assistant en chimie au laboratoire de la London Institut. Il est parmi les premiers à expérimenter le procédé au collodion humide et se fait passer pour l'inventeur de ce procédé[1]

Il s'installe en France dans les années 1850 et ouvre son premier studio photographique à Paris au 58 rue de La Rochefoucauld[2]. En 1851, il a un différend judiciaire à propos des droits d'une licence avec William Henry Fox Talbot pour exploiter les procédés brevetés de celui-ci. L'affaire a pour point de départ la publication des photographies prises lors de l'Exposition universelle de 1851[3]. Il était missionné par Henry Cole pour photographier les œuvres primées.

Il est de nouveau sollicité par Henri Cole pour réaliser le même travail à l'Exposition universelle de 1855, avec Charles Thuston Thompson (1816-1868), graveur qu'il forme à la photographie.

Robert Jefferson Bingham est passé maître dans la reproduction de tableaux produisant des documents d'une grande qualité, à des prix raisonnables. Il est sollicité par Adolphe Goupil pour illustrer des publications.

Il meurt le à 11 heures du soir au no 18 de la rue l'Ecuyer, à Bruxelles[4].

Marie Cabel dans le rôle de « Mignon », Paris, Bibliothèque nationale de France.

Œuvres modifier

Photographie modifier

Publications modifier

Expositions modifier

Élèves modifier

Bibliographie modifier

  • Laure Boyer, « Robert Jefferson Bingham, photographe du monde de l'art sous le Second Empire », dans Études photographiques , no 12, , 24 p.  (en ligne)

Notes et références modifier

  1. Laure Boyer, op. cit., p. 4, note no 5.
  2. Ses cartons photographiques portent la mention « Larochefoucauld ».
  3. Correspondance de William Henry Fox Talbot, Collection Royal Photographic Society, Coll. National Media Museum Bradford.
  4. Il est déclaré veuf d'Emma Jefferson par deux témoins, le sculpteur Ernest Kaude de Dresdre et le machiniste Charles Haek.

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