Sir Robert Morier (Robert Brunett David Morier), né le à Paris et mort le à Montreux est un diplomate britannique.

Robert Morier
Fonctions
Ambassadeur du Royaume Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande auprès de l'empire russe (d)
-
Ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande en Espagne (d)
-
Ambassadeur du Royaume-Uni au Portugal (d)
-
Envoyé du Royaume-Uni au Royaume de Bavière (d)
-
Ambassadeur du Royaume-Uni au Wurtemberg (d)
-
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
MontreuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
David Richard Morier (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Alice Peel (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Victoria Morier (d)
Victor Albert Louis Morier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Bureau des Affaires étrangères (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Titre honorifique
Le très honorable

Biographie modifier

Robert Morier est fils unique de David Richard Morier, attaché d'ambassade[1]. Les Morier étaient d’origine française. Robert Morier fait ses études à Balliol College, appartenant à l’Université d’Oxford où il se lie d'amitié avec Benjamin Jowett puis il voyage en Suisse et en Allemagne.

D'abord employé dans les bureaux, du Conseil privé du Royaume-Uni[2], il entre, en 1852, dans le service diplomatique comme attaché à l'ambassade de Vienne, puis, en 1858 à celle de Berlin. En , il retourne à Vienne, comme second secrétaire d’ambassade et commissaire anglais pour signer une convention commerciale avec l’Autriche. De 1871 à 1893 il occupe divers postes d'ambassadeurs : au Wurtemberg (1871-1872), au Royaume de Bavière (1872-1876), au Portugal (1876-1881, en Espagne (1881-1884) puis, de 1884 à 1893 en Russie, à Saint-Pétersbourg. Il est nommé au Conseil privé du Royaume-Uni en janvier 1885.

Robert Morier, qualifié de « diplomate spirituel et habile »[3], entretien des relations d'amitié avec l'empereur Frédéric III ; il est chargé d'affaires de la reine Victoria à Darmstadt[4].. Mais il est critiqué par Herbert von Bismarck (fils aîné du chancelier), et il a été accusé, faussement, "d'avoir abusé de sa position pour trahir le secret des mouvements de l'armée allemande au profit de la France pendant la guerre". Morier publia sa correspondance dans The Times en 1875, qui le dégageait de toute compromission.

Robert Morier s'est marié en 1861, avec Alice, fille du général Joachim Peel, avec qui il a eu deux enfants. Son fils Victor-Albert-Louis meurt à 36 ans, en 1892. Sa fille Victoria épouse Rosslyn Wemyss.

Distinctions modifier

Morier est Chevalier Grand-Croix de l'Ordre du Bain () et Chevalier Grand-Croix de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges ().

Publications modifier

La fille de Robert Morier, Victoria, a publié les mémoires et lettres de son père :

  • Baroness Victoria Morier Wemyss Wester Wemyss, Memoirs and Letters of the Right Hon. Sir Robert Morier, G.C.B., from 1826 to 1876,

E. Arnold, 1911, 2 vol. Réédition 2016 Palala Press.

Notes et références modifier

  1. Henri Welshinger Les Mémoires de sir Robert Morier, Revue des Deux Mondes, 6e période, tome 11, 1912, p. 88-123.
  2. Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, 6e éd. vol. III, Paris, , 1652 p. (Gallica bpt6k299202d), p. 1135
  3. Ch. de Mazade, « Chronique de la quinzaine », Revue des deux mondes : recueil de la politique, de l'administration et des mœurs, vol. 91,‎ , p. 472
  4. « France, Paris 4 janvier 1889 », L'Univers,‎

Liens externes modifier