Robert Tochon
Robert Tochon, né le à Plainpalais (originaire de Genève) et mort le à Genève, est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien.
Robert Tochon | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
– (4 ans, 11 mois et 14 jours) |
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Législature | 40e et 41e |
Prédécesseur | Guy Fontanet |
Successeur | Jean-Philippe Maitre |
Député au Grand Conseil du canton de Genève | |
– (11 ans) |
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Législature | 1969-1973, 1973-1977, 1977-1981 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Plainpalais |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Genève |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti démocrate-chrétien |
Profession | Vétérinaire |
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Il est conseiller national de à .
Biographie modifier
Origines et famille modifier
Robert Tochon naît le dans l'ancienne commune de Plainpalais, dans le canton de Genève. Il est originaire de Genève. Son père, Raoul, est épicier ; sa mère est née Pauline Bernard[1].
Il épouse Marie Braillard, fille d'un expéditeur de journaux[1]. Ils ont trois enfants[2].
Études et parcours professionnel modifier
Après ses études secondaires supérieures au Collège Calvin à Genève, en section latine[2], et son service militaire au sein de l'artillerie[3], il étudie la médecine vétérinaire à l'Université de Berne, dont il sort diplômé en 1952[1].
Après un court stage à Paris[4], il ouvre la même année un cabinet à Genève. Il est nommé vétérinaire cantonal adjoint en 1983[1].
Parcours politique modifier
Il est conseiller municipal (législatif) de la ville de Genève de 1967 à 1969, puis député au Grand Conseil jusqu'en 1980[1]. Président de son groupe au parlement cantonal de 1973 à 1975[5], vice-président du Parti démocrate-chrétien genevois de 1974 à 1978[4], il est, derrière Guy Fontanet, le député démocrate-chrétien qui récolte le plus de voix en dehors de son parti lors des élections cantonales de 1977[6].
Il accède au Conseil national en cours de législature en 1978, à la suite de la démission de Guy Fontanet[2]. Réélu le 21 octobre 1979, il se distingue notamment en soutenant un adoucissement du statut des saisonniers lors de l'élaboration de la nouvelle loi sur les étrangers en 1980[1],[7],[8],[9].
Autres activités modifier
Il est membre de la commission administrative de l'hôpital cantonal genevois[1].
Mort modifier
Il meurt le à Genève[1].
Notes et références modifier
- Jacques Barrelet, « Robert Tochon » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- A.-M. L., « M. Tochon reprend le flambeau », Gazette de Lausanne, , p. 9 (lire en ligne)
- André Ruffieux, « Robert Tochon est mort », Journal de Genève, , p. 22 (lire en ligne)
- Agence télégraphique suisse, « M. Guy Fontanet va quitter le National », L'Express, , p. 23 (lire en ligne)
- Alain Boujon, « Son successeur Robert Tochon, trait d'union entre ville et campagne », Le Nouvelliste, , p. 7 (lire en ligne)
- Françoise Buffat, « Chez les démocrates-chrétiens le champion des outsiders est Robert Tochon », Journal de Genève, (lire en ligne)
- Jean-Pierre Gattoni, « Vif affrontement sur le statut du saisonnier », Journal de Genève, , p. 11 (lire en ligne)
- Jean-Pierre Gattoni, « Saisonnier : 28 mois pour amener sa famille », Journal de Genève, , p. 13 (lire en ligne)
- (de) « Der einzige Genfer », Freiburger Nachrichten, , p. 3 (lire en ligne)
Liens externes modifier
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :