Robert Ware

historien et faussaire
Robert Ware
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
Époque
Génération du XVIIe siècle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Mère
Elizabeth Newman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Elizabeth Piers (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

Robert Ware, né le [1], et mort le , est un historien et faussaire de documents historiques, qu'il applique aux polémiques protestantes[2].

Biographie modifier

Robert Ware, né à Dublin, est le fils de l'historien Sir James Ware. On ne sait rien de son éducation et il est probablement formé par son père à Londres[3]. À la mort de son père, en 1666, il hérite d'une importante collection de manuscrits historiques qu'il vend en 1686 à Henry Hyde, 2e comte de Clarendon[4]. Pendant que les manuscrits sont en sa possession, il y ajoute un grand nombre de documents fabriqués. Cela le met en désaccord avec les intérêts de l'Église catholique en Irlande, et il est part en exil en Angleterre sous le règne du roi Jacques II[3].

Le , Robert épouse Elizabeth, fille de son cousin Sir Henry Piers, 1er baronnet. Il meurt en 1697 (1696 dans le old style), il laisse un fils[3].

Les documents inventés par Ware ont induit en erreur les historiens de la Réforme protestante pendant des siècles; Thomas Edward Bridgett l'a finalement démontré en 1890, mais ce n'est qu'au XXe siècle que les historiens ont pu comprendre les conséquences de ses découvertes[5].

Notes et références modifier

  1. John Burke, A genealogical and heraldic history of the commoners of Great Britain and Ireland, vol. 4, Londres, Colburn, (lire en ligne), p. 498
  2. MacCulloch, « Foxes, firebrands, and forgery: Robert Ware's pollution of reformation history », The Historical Journal, vol. 54, no 2,‎ , p. 307–346 (ISSN 1469-5103, DOI 10.1017/S0018246X10000580)
  3. a b et c (en) John Bergin, « Ware, Robert », dans Dictionary of Irish Biography, Cambridge, Cambridge University Press, (lire en ligne)
  4. O'Sullivan, « A finding list of Sir James Ware's manuscripts », Proceedings of the Royal Irish Academy, Section C, vol. 97, no 2,‎ , p. 69–99 (ISSN 0035-8991, JSTOR 25516189)
  5. Diarmaid MacCulloch, All things made new : the Reformation and its legacy, Oxford, Oxford University Press, , 321–258 p. (ISBN 978-0-19-061681-6, lire en ligne), « Forging reformation history: A cautionary tale »

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