Roche-la-Molière

commune française du département de la Loire

Roche-la-Molière est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Roche-la-Molière
Roche-la-Molière
Vue de Roche-la-Molière depuis Saint-Genest-Lerpt.
Blason de Roche-la-Molière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Saint-Étienne Métropole
Maire
Mandat
Éric Berlivet
2020-2026
Code postal 42230
Code commune 42189
Démographie
Gentilé Rouchons, Rouchonnes[1]
Population
municipale
9 863 hab. (2021 en évolution de −0,05 % par rapport à 2015)
Densité 566 hab./km2
Population
agglomération
374 643 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 05″ nord, 4° 19′ 28″ est
Altitude Min. 469 m
Max. 700 m
Superficie 17,44 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Saint-Étienne
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Étienne-3
Législatives Première circonscription
Localisation
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Roche-la-Molière
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Roche-la-Molière
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Roche-la-Molière
Liens
Site web roche-la-moliere.fr

Géographie

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Roche-la-Molière est située à 6 km de l'hôtel de ville de Saint-Étienne[2].

Liant les deux parties de Saint-Étienne[3], Roche est constituée de plusieurs quartiers parmi lesquels la Cité de Beaulieu, Côte Durieux, L'Écho, Le Pontin, La Varenne, Grangeneuve…

La ville est traversée par deux cours d'eau, l'Égotay et le Lizeron qui rejoint la Loire par la retenue de Grangent.

Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.

La superficie de la commune est de 17,44 km2 ; son altitude varie de 469 à 700 mètres[4].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 768 mm, avec 8,7 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 793,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records SAINT-ETIENNE (42) - alt : 640m, lat : 45°26'07"N, lon : 4°22'05"E
Records établis sur la période du 01-06-2002 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,2 −0,1 2,5 5,8 9,1 13,1 14,7 14,2 11 8,3 4,2 1,1 7
Température moyenne (°C) 3 3,4 7,1 10,8 14,1 18,6 20,5 19,9 16,1 12,2 7,4 4,1 11,4
Température maximale moyenne (°C) 5,9 6,9 11,6 15,8 19,1 24 26,3 25,6 21,3 16,2 10,6 7,1 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−12,9
13.01.03
−15,6
05.02.12
−16,5
01.03.05
−4,5
08.04.21
0,1
06.05.10
4,4
02.06.06
7,4
10.07.07
7,4
31.08.06
2,1
27.09.10
−5
26.10.03
−8,7
28.11.13
−11,1
26.12.10
−16,5
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
18,2
10.01.15
20,9
23.02.20
24
30.03.21
27,8
22.04.18
32
13.05.15
36,8
27.06.19
39
07.07.15
38,6
24.08.23
33,5
05.09.23
29,9
02.10.23
23,1
02.11.20
18,3
05.12.06
39
2015
Précipitations (mm) 41,8 38,7 39,7 62,7 83,7 80,6 78,7 79,4 65,1 81 87,1 55,4 793,9
Source : « Fiche 42218011 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Roche-la-Molière est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,8 %), zones urbanisées (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), forêts (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Puits du Sagnat.

La permutation de 1173 entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que quiconque aura le château de Roche devra hommage lige et fidélité au comte[17].

La charte du Forez n°1576 de 1202 indique que le prieur percevra 3 deniers sur chaque molière qui serait ouverte et Gaudemar (de Jarez) aura le quart.

Roche ne deviendra Roche-la-Molière qu’en 1225, nommée ainsi  dans une charte n° 901 datant de 1225 ou apparaît le nom composé complet, associé à l’église, sous la forme d’« ecclesia de Rochi la Moleri ».

Il est mentionné,  dans l’ouvrage de La Tour de Varan, que ce château est bâti sur une butte de grès, « percée de larges et profondes galeries » dont on peut voir l’endroit d’où étaient tirées les meules.

Louis Grüner (Grüner, Louis Emmanuel, 1809-1883) , dans son ouvrage, Bassin houiller de la Loire, publié en 1882 nous informe sur les carrières de pierres entre le bourg de Roche et Frécon.”  L'affleurement du Peyron se voit à peu de distance au-dessus du banc de grès que l'on exploite, pour meulières et pierres de taille, dans plusieurs grandes carrières, situées entre le hameau de Frécon et le bourg de Roche."

Les dernières recherches en archives et prospections archéologiques pédestres à travers le territoire de la commune de Roche-la-Molière permettent d'observer une exploitation meulière intense sur plusieurs sites qui équivalent aujourd'hui une superficie de dix hectares. L'exploitation meulière médiévale pourrait faire suite à une exploitation déjà plus ancienne et se serait poursuivie jusqu'au XIXe siècle, comme le confirme Louis Grüner.[réf. nécessaire]

Des traces d'outils, d'alvéoles (négatif de meule) sont présentes autour du Château, ainsi qu'une exploitation dans le jardin de la "Résidence du parc", confirmant sur,-sous-, cette butte de grès houiller, une activité meulière importante. Une galerie apparaît sur une photographie aérienne de 1949 (IGN, Remonter le temps), suggérant une activité de taille de grès souterraine.[réf. nécessaire]

« Il serait difficile d'expliquer pourquoi le nom de Roche-la-Molière fut donné à ce château ; il le portait déjà sur la fin du XIIIe siècle. On prétend que la-Molière fut ajouté au nom de Roche, à cause de la grande quantité de meules qui se faisaient dans ce lieu où le gré abonde. D'autres le font venir de molaris qui signifie une crête, une sommité, ce qui pourrait être juste en ce que ce château, élevé sur une roche de gré, domine la campagne. Pour fortifier la première opinion, nous dirons que ce rocher qui sup- porte le château est percé de larges et profondes galeries, et qu'on reconnaît encore la place d'où furent enlevées des meules. Le seigneur retirait un tribut sur l'exportation de chaque meule, il dut, dans son intérêt, en favoriser l'exploitation, et ce ne serait pas sans raison qu'on aurait ajouté au nom de Roche l'épithète de la-Molière »[28].

« Molière » pourrait se rapporter au terme meule à cause d'un lieu d'extraction de meules situé sur le territoire de cette commune. Le qualificatif de « molière » se rapporterait plutôt à la qualification de l'éperon rocheux sur lequel le château de Roche-la-Molière a été construit : un éperon rocheux en forme de meule[29]. Il pourrait aussi dériver d'un qualificatif de la pierre extraite, un grès houiller, assez meuble. Les travaux les plus récents indiquent que le toponyme « Molière » fait référence à un terrain humide[30].

Trois actes des XIVe et XVe siècles témoignent de l'exploitation médiévale réalisée à partir de la surface par décaissements du terrain. Le charbon y apparaît comme un combustible précieux dont l'extraction était imposable et soumise au contrôle des seigneurs de Roche, de Saint-Priest et du comte de Forez.

En 1786, René Eustache d'Osmond achète la concession houillère que Armand Joseph de Béthune avait obtenue sur les mines de Firminy et de Roche-la-Molière. Il se heurte à l'hostilité des propriétaires locaux qui entravèrent l'exploitation.

Au XIXe siècle, l'expédition se faisait à dos de mulet en direction de la Loire par laquelle il était acheminé vers la façade atlantique via les « rambertes » et la région parisienne par le canal de Briare. La Compagnie des Mines de Roche-Firminy fut nationalisée à la libération et les Houillères de la Loire prirent le relais en 1945. L'activité cesse avec la fin de l'activité du puits Charles en 1976.

Roche a un passé de cité ouvrière bâtie sur la mine et le ruban. En lien avec ces activités, une forte population étrangère s'est installée au début du XXe siècle.

Dans la nuit du au , la statue « À nos gueules noires », célébrant le travail des mineurs de Roche, est détruite par des émeutiers[31]. Elle est réédifiée quelques mois plus tard[32],[33].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 mai 1956 Jean Magand[35]
(1889-1956)
SFIO Ouvrier mineur puis employé aux mines
Réinstallé dans ses fonctions par le Comité départemental de libération
mai 1956 mars 1965 Jean Rullière[36]
(1911-1971)
SFIO Mineur
mars 1965 mars 1971 Louis Berger    
mars 1971 mars 1977 Théophile Gibert   Maire honoraire
mars 1977 mars 1989 Jean Limousin Mod. Géomètre de la mine retraité
mars 1989 2002 Jean Hugon PS Retraité des mines
Conseiller général (1976 → 1982 et 1988 → 2004)
Démissionnaire
2003 mars 2014 Marie-Hélène Sauzéa PS Enseignante retraitée
Adjointe au maire (1989 → 2003)
Conseillère régionale de Rhône-Alpes (1998 → 2010)
Chevalier de l'Ordre national du Mérite
mars 2014 En cours
(au 19 janvier 2021)
Éric Berlivet UDI puis
Agir[37]/Horizons
Ancien chef d'entreprise
Réélu pour le mandat 2020-2026

Tendances politiques et résultats

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 9 863 habitants[Note 5], en évolution de −0,05 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3621 0311 2471 4351 2891 4861 6401 7491 805
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5472 3533 0703 2883 8433 9393 8754 3864 789
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 5175 8036 1137 3939 5709 6588 8369 91611 035
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
11 08610 6149 8939 21110 10310 08310 36510 3169 708
2021 - - - - - - - -
9 863--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Jumelages

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Drapeau du Portugal Sao Bras de Alportel (Portugal)

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de l'Essartery.
  • Église Saint-Joseph de Cité de Beaulieu.
  • Église de la Sainte-Vierge de Roche-la-Molière.
  • Le château, complet et préservé, est entièrement restauré. Il est nommé dans l'acte de partage Forez-Lyonnais de 1173. Les Lavieu en sont les premiers propriétaires connus. En 1772, le négociant Jacques Neyron acquiert le domaine, et y fait réaliser d'importants travaux (surtout intérieurs : salons). La ville le récupère en 1951 pour en faire, sur une période très brève, un collège, avant de passer dans le giron de la société d'histoire locale. L'ensemble, aujourd'hui espace culturel (expositions), est constitué d'un vaste parc jalonné de sentiers de promenade, jeux pour enfants et, au fond dans la partie nord : les voûtes, témoins du passé.
  • Collège Louis-Grüner.
  • ZA Buisson/Galinay/Puits Grüner, au nord vers la rocade.
  • ZI Puits Charles, en direction opposée, face à la cité de Beaulieu, route d'Unieux-Firminy.
  • Monument aux morts, situé à côté de l'église.

Culture

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Logo du Centre Musical Municipal de Roche-la-Molière.
  • Centre Musical Municipal échange avec le Collège des Arts et de la Culture de Louhansk et la Filarmonica de São Brás de Alportel au Portugal.
  • Harmonie des Mineurs, Orchestre de Chambre et Orchestre Fil'Harmonie.
  • Ensemble Syrena, danses et chants du folklore polonais, ils se produisent en spectacle depuis 1974.
  • Festi'Roche, festival de folklore international. Des groupes professionnels venus d'horizons divers, se produisent depuis 2004.
  • Harmonia de Beaulieu, Harmonie musicale franco-polonaise, créée en 1923.
  • Musique de folklore Polonais.
  • Festival de street art SAFIR (Street Art Festival In Roche La Molière) : réalisation de fresques et de trompe l'œil sur les bâtiments de la ville[41].

Tissu industriel

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  • Possehl Electronics France
  • SAFRAN Aerotechnics, équipementier aéronautique
  • Carbon, photovoltaics made in France
  • 24 heures de Roche-la-Molière, épreuve annuelle de course à pied sur route.
  • Jeu de sarbacane
  • Rugby
  • Amicale Laïque de Roche la Molière
  • Espérance sportive de Roche
  • Handball Roche St-Genest
  • Polonia Beaulieu foot
  • FC Roche St Genest
  • Cyclo club Roche
  • FC Côte Durieux (football et korfbal)
  • Centre de tir Rouchon

Personnalités liées à la commune

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  • Jean Colly (1858-1929), mineur, ouvrier, homme politique, né à Roche-la-Molière.
  • Joseph Sanguedolce (1919-2010), mineur, résistant, homme politique, inhumé à Roche-la-Molière. Une rue porte son nom.
  • Stéphane Klimek (1927-2019), coureur cycliste, né et mort à Roche-la-Molière.
  • Georges Peyroche (1937-), ancien footballeur international de l'ASSE et ancien entraineur du PSG, né à Roche-la-Molière.
  • Fernand Barek (1942-), footballeur, né à Roche-la-Molière.
  • Difool (1969), animateur radio a grandi dans la commune[42].
  • Hérita Ilunga (1982-), footballeur professionnel, a vécu à Roche-la-Molière[43].
  • Alexandra Louison (1982-), triathlète et duathlète, championne de France de duathlon courte distance et longue distance et vainqueur sur triathlon Ironman, née à Roche-la-Molière[43].

Héraldique

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Les armoiries de Roche-la-Molière se blasonnent ainsi :

D’or à la bande engrêlée de sable.
Blason des Lavieu de Roche la Molière.

Bibliographie

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  • Renaud Aulagner, Cités minières - cités jardins : le logement des mineurs par la Compagnie R.M.F.(1875-1945), éd Lulu.com, 2010, 215 p.

Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Étienne, il y a une ville-centre et 31 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Loire », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Roche-la-Molière et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  3. Ville à l'est, écart de St-Victor et Gorges de la Loire à l'ouest.
  4. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Roche-la-Molière et Saint-Étienne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur insee.fr (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Roche-la-Molière ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Étienne », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Mais quiconque aura le château de Saint-Priest, ou de Rochetaillée, ou le Château-Roche, ou de Fougerolles, ou de Grangent, doit hommage lige & fidélité au Comte », bulle du pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONlettrepapepermutation1174.htm
  18. « Château de Roche-la-Molière, p. 177-262, et Généalogies des familles seigneuriales, p. 220-262 », sur Etudes historiques sur le Forez : Chronique des châteaux et des abbayes, vol. II, par Jean-Antoine de La Tour-Varan, chez Montagny, à Saint-Etienne, 1857.
  19. « Les blasons des sires de Roche-la-Molière », sur ForezInfo.
  20. « Lavieu et Jarez, p. 309-328 », sur Etudes historiques sur le Forez : Chronique des châteaux et des abbayes, vol. II, par Jean-Antoine de La Tour-Varan, chez Montagny, à Saint-Étienne, 1857.
  21. « Lavieu, p. 416-458 », sur Les familles nobles du Forez, t. Ier, par Édouard Perroy, Centre d'Etudes foréziennes (à St-Étienne), et la Diana (à Montbrison), 1976.
  22. « Famille d'Augerolles, p. 88-89 », sur Les Familles nobles du Forez, t. Ier, par Edouard Perroy, Centre d'Etudes foréziennes (à St-Etienne), et la Diana (à Montbrison), 1976.
  23. « Antoine d'Augerolles, ascendance et postérité », sur Geneanet, arbre de Gilles Lecomte.
  24. « Les d'Augerolles, sires de Roche-la-Molière : le drame de mars 1584, par Georges Benoît », sur Amiproche : les Amis du Patrimoine de Roche-la-Molière.
  25. Généalogie Murat de l'Estang, 1892, p. 48, en ligne sur Gallica
  26. « Le Patrimoine de Roche-la-Molière : les Capponi, et autres familles seigneuriales », sur Amiproche : Les Amis du Patrimoine de Roche-la-Molière.
  27. « Les Neyron (avec portraits de famille et vues du château de Roche) », sur Noms de rues, Saint-Etienne.
  28. Extrait de Études historiques sur le Forez, page 187, Antoine de La Tour de Varan, 1854.
  29. Jean-Claude Saby, A cor et à cri, 2000, 182 p.
  30. L'adjectif *mol, -a « mou, molle » d'où « mouillé, humide, détrempé » a été précocement substantivé au féminin pour désigner un marécage, transfert qu'attestent également les parlers occitans. Sur cette base ont été formés les dérivés moleri, correspondant au français molière, en occitant molièra « terrain marécageux, bourbier » et *molet, (...) « bourbier dans un champ », « terrain aqueux sans consistance ». Xavier Gouvert, Problème et méthodes en toponymie française, Thèse ss. la direction de Jean-Pierre Chambon, 2008, p. 591.
  31. Carole Bouard, « La statue du mineur détériorée et cassée : l’émotion à Roche-la-Molière », Le Progrès, (consulté le )
  32. René Mounier, « Réparée après un acte de vandalisme, la statue du mineur retrouve sa place », Le Progrès, (consulté le )
  33. « 10 300 € de travaux de rénovation pour la statue du mineur », Le Progrès, (consulté le )
  34. Les derniers maires depuis la Révolution, sur le site de l'association Amiproche : les amis du patrimoine de Roche La Molière.
  35. a et b Notice MAGAND Jean par Jean-Michel Steiner, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 27 avril 2022
  36. Notice RULLIÈRE Jean par Jean-Michel Steiner, version mise en ligne le 26 mai 2015, dernière modification le 30 juin 2015
  37. Dominique Goubatian, « Éric Berlivet : « Agir est le lien entre LREM et le MoDem » », Le Progrès, (consulté le )
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. « 1/ Festival Safir : 4 jours de street art à Roche-la-Molière », Le Progrès, (consulté le ).
  42. Dominique Goubatian, « Difool mène la lutte à la tête de la radio Skyrock », Le Progrès, (consulté le ).
  43. a et b « Roche-la-Molière », sur Association Anciens Maires de la Loire (42) (consulté le ).

Voir aussi

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