Rodolfo Fernández-Ramírez

architecte américain basé à Porto Rico

Rodolfo Fernández-Ramírez
Présentation
Naissance
Santurce (San Juan)
Décès (à 82 ans)
Nationalité Portoricain (Drapeau des États-Unis États-Unis)
Mouvement modernisme
Œuvre
Réalisations sanctuaire Notre-Dame-Mère-de-la-Divine-Providence

Rodolfo Fernández-Ramírez[Note 1] (né à Santurce, quartier de San Juan, le [1],[Note 2], et décédé le [2]) est un architecte américain de Porto Rico.

Biographie modifier

Rodolfo Fernández-Ramírez est né le à Santurce, quartier de San Juan[1]. Il y passe ses études jusqu’en [1].

Il étudie ensuite à Mexico au Mexique, où il obtient son Bachelor of Arts en à l’Academia Hispano Mexicana[1], et son Master en Architecture en à l’Universidad Nacional de México (es)[1] (nom d’alors de l’UNAM). Durant cette période, il travaille pour l’architecte Jorge González Reyna (es) en tant que dessinateur de à [1], et pour l’ingénieur (et architecte) Luis Barragán en tant qu’architecte de à [1].

Il revient ensuite à Porto Rico, où il travaille de à pour la firme Toro & Ferrer (en) (de Miguel Ferrer et Osvaldo Toro[3]), puis à son compte après , à son agence à Hato Rey (en)[1]. Il est membre de l’American Institute of Architects du à [2],[Note 3].

Principales œuvres modifier

Un rapide résumé de sa carrière le crédite[3] :

La revue d’architecture portoricaine Urbe lui remet un prix d’Architecture des édifices de bureaux et commerces en [4], pour le projet de la tour de bureaux Avianca située au 1612, avenue Juan-Ponce-de-León (es) à Santurce[5]. La même revue lui a précédemment consacré un article en [6], qui présente divers de ses projets, réalisés ou non.

L’un de ses immeubles à Río Piedras, nommé San Antonio, est donné comme exemple des transformations sur le moyen terme des architectures modernes par la revue Entorno[7]. Sa barre d’immeuble Surfside Mansions à Carolina est principalement connue pour sa mosaïque Neptune et la sirène de l’artiste portoricain Augusto Marín (1921-2011)[8].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Le nom de Rodolfo Fernández-Ramírez comporte bien un trait d’union[1], même s’il est souvent graphié sans.
  2. L’année de est souvent donnée comme naissance.
  3. Rodolfo Fernández-Ramírez a eu un problème avec l’administration de l’American Institute of Architects en [1].

Références modifier

  1. a b c d e f g h i et j (en) « AIA Document No. H309, Application No. 3076 » [« Document de l’American Institute of Architects no H309, requête no 3076 »] [PDF], sur aiahistoricaldirectory.atlassian.net, site géré par l’American Institute of Architects (consulté le ).
  2. a et b (en) « AIA Historical Directory of American Architects » [« Annuaire historique des architectes américains de l’American Institute of Architects »], sur aiahistoricaldirectory.atlassian.net, site géré par l’American Institute of Architects (consulté le ), entrée « ahd1013601 ».
  3. a et b (es) AARC 4 (actes du Congrès international d’architecture religieuse contemporaine, tenu à Puebla au Mexique du au ), (lire en ligne), chapitre « Santuarios postconciliares en construcción » (« Sanctuaires post-conciliaires en construction »), paragraphe « Puerto Rico » (« Porto Rico »), p. 151.
  4. (es) « Premio a la Arquitectura de Edificios para Oficinas y Comercios », Urbe, no 33,‎ , supplément spécial, p. 42-43 (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Condominio de oficinas Avianca (c. 1976) » [« Immeuble de bureaux Avianca (photo vers 1976) »], sur geoisla.com, (consulté le ).
  6. (es) « La labor del arquitecto Rodolfo Fernández Ramírez » [« Le Travail de l’architecte Rodolfo Fernández-Ramírez »], Urbe, no 5,‎ , p. 10-19 (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Santiago Gala Aguilera, « Caput Modern : Iconoclasia y desintegración del pasado reciente o Cinco maneras aceleradas de destruir la Arquitectura Moderna » [« Iconoclasme et désintégration du passé récent ou Cinq façons accélérées de détruire l’architecture moderne »], Entorno, Collège des Architectes et Architectes paysagistes de Porto Rico (CAAPPR), no 7,‎ , p. 47 (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) « Condominio Surfside Mansions (c. 1976) » [« Immeuble Surfside Mansions (photo vers 1976) »], sur geoisla.com, (consulté le ).