Roger Zuber
Roger Zuber, né le à Mulhouse et mort le dans le 12e arrondissement de Paris, est dix-septiémiste et classiciste, professeur de littérature française à l'université Paris-Sorbonne. Il est président de la Société de l'histoire du protestantisme français (1990-1996).
Président Société de l'histoire du protestantisme français | |
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Roger Henri Édouard Zuber |
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École normale supérieure (à partir de ) Faculté des lettres de Paris |
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Biographie
modifierIl est reçu à l'École normale supérieure en 1951. Il est maître de conférences à l'université de Reims. Il soutient en sa thèse d'État, intitulée Les « Belles Infidèles » et la formation du goût classique, pour laquelle il reçoit le prix Broquette-Gonin. Il enseigne durant deux ans à l'université McGill (1969-1971)[1]. Il est ensuite nommé professeur à l'université de Reims, puis professeur de littérature française à l’université Paris-Nanterre (1973-1988) et à l'université Paris-IV (1988-1997). Il est membre du Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (UMR 8599)[1] et de la Société d'étude du XVIIe siècle, dont il dirige la revue de 1988 à 1991[1].
Ses recherches portent sur la littérature française du XVIIe siècle, notamment aux essais de traduction/transposition en français d’œuvres latines et grecques durant cette période, connues comme les belles infidèles, notamment chez Jean-Louis Guez de Balzac et Nicolas Perrot d'Ablancourt.
Il s'intéresse également à l'histoire du protestantisme, et notamment aux élites intellectuelles protestantes depuis la fin du XVIe siècle jusqu'au début du XVIIIe siècle. Il est président de la Société de l'histoire du protestantisme français (1990-1996)[2].
En 1989, il reçoit la médaille du Club cévenol[3]. Il meurt le dans le 12e arrondissement de Paris[4].
Publications
modifier- Les « Belles Infidèles » et la formation du goût classique: Perrot d'Ablancourt et Guez de Balzac, Armand Colin, 1968
- (coll.) Littérature française du XVIIe siècle, Puf, 1992, 448 p. (ISBN 978-2130449430)
- avec Micheline Cuénin, Littérature française 4 : le classicisme, Arthaud, 1984, 351 p.
- La Littérature française du XVIIe siècle, Paris, Puf, coll. « Que sais-je », 1992.
- Les Émerveillements de la raison. Classicismes littéraires du XVIIe siècle français, Paris, Klincksieck, 1997.
- avec Laurent Theis, La Révocation de l’édit de Nantes et le protestantisme français en 1685 : Actes de colloque de Paris (15-19 octobre 1985), Paris, Société de l'histoire du protestantisme français, , 392 p. (BNF 34906742).
Distinctions
modifier- 1969 : prix Broquette-Gonin (littérature) de l'Académie française, pour Les « Belles infidèles » et la formation du goût classique[5]
- 1990-1996 : président de la Société de l'histoire du protestantisme français
- Membre d'honneur de la Société d'étude du XVIIe siècle[6]
Références
modifier- CELLF 2017.
- « Un nouveau président pour la SHPF », 13 décembre 1996, [lire en ligne].
- « Les médaillés du Club Cévenol », sur Internet Archive (consulté le ).
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Notice de Roger Zuber sur le site de l'Académie français [1]
- Organigramme de la Société d'études du XVIIe siècle [2]
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Frank Lestringant, « Roger Zuber (16 mai 1931 - 17 juin 2017) », Studi Francesi, no 183, (lire en ligne, consulté le ).
- CELLF, « Décès de Roger Zuber », Centre d'étude de la langue et des littératures françaises, (consulté le ).
- Bernard Beugnot, « Zuber (Roger) », L'Archicube, no 25b, , p. 107-110 (lire en ligne).