Le Rondo brillant, op. 62, surnommé « La gaieté », est une œuvre pour piano de Carl Maria von Weber composée en 1819. La partition porte la référence J. 252 dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par Friedrich Wilhelm Jähns.

Rondo brillant
op. 62 / J. 252
Genre Rondo pour piano
Nb. de mouvements 1
Musique Carl Maria von Weber
Durée approximative min 30 s
Dates de composition 1819

Composition modifier

Carl Maria von Weber compose trois « pages éblouissantes » pour piano — la Polacca brillante, le Rondo brillant et l'Invitation à la danse — de juin à août 1819[1]. L'œuvre est publiée par les éditions Schlesinger à Berlin en 1821[2]. La partition porte les références op. 62, J. 252 dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par Friedrich Wilhelm Jähns[3],[4].

Analyse modifier

Fichier audio
Weber, Rondo Brillant
noicon
Anatole Vedernikov (1959).

Le Rondo brillant, « éclatante musique de salon[1] » avec son surnom « La gaieté » (en mi bémol majeur, Moderato e con grazia à
)[2] « aux allures voltigeantes[5] » est « pur badinage, avec le levé caractéristique de son refrain en zigzag sur une basse d'accords brisés : gammes étincelantes, octaves téméraires, arpèges et trais chromatiques — de quoi briller en société, non sans ironie, et à quelques endroits un peu de goguenardise[6] ».

Premières mesures du Rondo brillant, op. 62.

Le Rondo et la Polacca brillante, « pièces nouvelles par la forme et l'esprit[7] » et « destinées au simple plaisir immédiat du public[8] », sont « des pièces d'une virtuosité pianistique si brillante que la seule impulsion semble avoir été un sentiment de délivrance et une nouvelle exubérance qui guidèrent Weber vers son instrument[9] », dans une période difficile de sa carrière de compositeur[10]. Le Rondo, en particulier, est un « éblouissant tour de force dans le style mondain de ses prédécesseurs[11] » et un modèle de virtuosité romantique[12].

Discographie modifier

Bibliographie modifier

Ouvrages généraux modifier

Monographies modifier

Notes discographiques modifier

  • (fr + en + de) Frédéric Castello, « Carl Maria von Weber, Œuvres pour piano, vol.4 », p. 10-12, Naxos (8.553006), 1994.

Références modifier

  1. a et b De Place 1987, p. 831.
  2. a et b Sacre 1998, p. 2948.
  3. Warrack 1987, p. 449.
  4. Caron & Denizeau 2019, p. 170.
  5. Servières 1925, p. 67.
  6. Sacre 1998, p. 2948-2849.
  7. Caron & Denizeau 2019, p. 71.
  8. Caron & Denizeau 2019, p. 77.
  9. Warrack 1987, p. 222-223.
  10. Warrack 1987, p. 315.
  11. Warrack 1987, p. 223.
  12. Pittion 1960, p. 17.
  13. Caron & Denizeau 2019, p. 172.

Liens externes modifier