Route de Sainte-Luce
La route de Sainte-Luce est une voie de la ville de Nantes, en France.
Route de Sainte-Luce | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 14′ 29″ nord, 1° 30′ 31″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Doulon - Bottière | |||
Début | boulevard Ernest-Dalby | |||
Fin | limite de Sainte-Luce-sur-Loire | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Longueur | 3 500 m | |||
Histoire | ||||
Anciens noms | Chemin de grande communication de Nantes à Mauves Chemin de grande communication de Nantes à Thouaré Chemin de grande communication n°68 Chemin de la Colinière |
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Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation et accès
modifierSituée dans le quartier Doulon - Bottière elle s'étend sur une distance de 3,5 km. Cette artère qui est l'une des composantes de la RD 68, est aussi l'une des plus longues voies de Nantes. Elle part du prolongement du boulevard Ernest-Dalby au sud pour aboutir à la limite de Sainte-Luce-sur-Loire, rue du Président-Coty.
Elle passe sous deux ponts successifs qui permettent le franchissement :
- de la ligne ferroviaire de Nantes à Châteaubriant ;
- du boulevard périphérique constituant la Porte de Sainte-Luce.
Origine du nom
modifierElle porte ce nom car elle mène à la commune de Sainte-Luce.
Historique
modifierJusqu'en 1908, la route constituait une partie de la limite administrative entre les communes de Nantes et celle de Doulon, ceci jusqu'au passage à niveau de la ligne Nantes-Segré.
Son tracé ne fut que très légèrement modifié, pour donner sa physionomie actuelle
À partir de 1801, c'est sur un champ de foire existant sur cette route au niveau de la rue Camille-Desmoulins que se tenait annuellement le jour de la saint Thomas, la seule des quatre foires doulonnaises ayant survécu à la Révolution. C'est à l'extrémité est de ce champ de foire que se trouvait à cette époque une petite chapelle dédiée à Notre-Dame-des-Grâces, construite à la fin du XVIIIe siècle par Louis-François Charette de la Colinière et qui sera bénit le par marie-Jean de la Tullaye, prêtre-chanoine de la Cathédrale de Nantes[1]. Cette chapelle sera finalement rasée après les années 1830[2].
C'est aussi à partir de cet endroit que coulait le ruisseau du Gué Robert, dont le cours longeait la route, puis l'actuel boulevard Ernest-Dalby, pour rejoindre l'« étier de Mauves » non loin de Malakoff et de la gare de Nantes. Des travaux de canalisation durant tout le XXe siècle, le feront disparaitre du paysage.
Située initialement sur le territoire de la commune de Doulon, elle porta différents noms : Chemin de grande communication de Nantes à Mauves, Chemin de grande communication de Nantes à Thouaré, Chemin de grande communication n°68, puis Chemin de la Colinière. Le conseil municipal lui attribua le son nom actuel, qui se limita d'abord jusqu'au passage à niveau permettant de franchir la ligne de Segré à Nantes-État[3]. Par la suite, cette dénomination fut prolongée jusqu'à la limite de la commune de Sainte-Luce.
Naguère bordée par des tenues maraîchères[4]et des prairies, elle est aujourd'hui largement urbanisée. L'activité agricole a totalement disparu face au développement des zones industrielles (comme le « Centre de Gros » créé en 1964, et qui s'étend actuellement jusqu'à la route de Paris[5]), et des zac comme celle de Bottière/Chênaie en cours d'aménagement[6], ou la celle des Gohards, actuellement en gestation entre l'ancien bourg du Vieux Doulon et la lisière de la commune de Sainte-Luce[7].
Depuis octobre 2013, elle est empruntée sur une grande partie de son tracé (à partir de la station de ligne 1 du tramway : « Souillarderie ») par le Chronobus C7 desservant cinq autres arrêts : « Cousteau », « Basse Chênaie », « Portail Rouge », « Vesprées » et « Bois des Anses ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Au no 123 se trouve l'église mormone de Nantes, la seule du département.
Voies secondaires
modifierRue Camille-Desmoulins
modifierElle relie le boulevard des Poilus à la route de Sainte-Luce[coord 1]. Son nom est peut-être dû à une erreur de transcription. En effet, elle s'est appelée « chemin des moulins de la Marrière », noté "c. des moulins" sur certaines cartes.[réf. nécessaire] La tour du moulin existe toujours.
Rue des Clématites
modifierRue en impasse qui débouche sur la rue Camille-Desmoulins[coord 2]. Ancienne tenue maraîchère, lotie vers 1980, la numérotation des maisons est faite en continu et non en pair-impair.
Notes et références
modifier- [[#Guillet2004|La Colinière... op. cit.]], p. 39-40
- Guillet 2000, p. 78
- « Sainte-Luce (route de) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Dans la région nantaise, les tenues maraîchères sont des parcelles de terre confiées par les grands propriétaires à leurs employés, pour qu'ils puissent y pratiquer le maraîchage Nantes Sud, bulletin des Archives municipales de Nantes, juin 2009
- Historique du Centre de Gros sur Nant'Est entreprises
- La Zac Bottière Chenaie sur le site officiel de Nantes Métropole Aménagement
- La Zac des Gohards sur le site officiel de Nantes Métropole
Sources
modifier- Noël Guillet, Doulon : De l'indépendance à l'annexion - Cent ans de vie municipale, Nantes, Association Doulon-histoire, , 194 p. (ISBN 2-908289-19-9)
- Noël Guillet, La Colinière : Une famille : les « Charette » et leur château - Une maison de quartier - Un lycée, Chantonnay, Association Doulon-histoire, , 172 p. (ISBN 2-908289-28-8)
Coordonnées des lieux mentionnés
modifier- Rue Camille-Desmoulins : 47° 13′ 59″ N, 1° 31′ 35″ O
- Rue des Clématites : 47° 14′ 02″ N, 1° 31′ 25″ O