Rubika
Histoire
Fondation
1988
Statut
Type
Association à but non lucratif (loi 1901)
Disciplines
Jeu vidéo, Animation, Design
Directeur
Stéphane André
Devise

La Grande École des Talents

Animation | Jeu Vidéo | Design
Site web
Localisation
Pays
Localisation

Rubika est une école supérieure de création numérique spécialisée dans les métiers du jeu vidéo, du cinéma d’animation et du design industriel implantée sur 5 campus à Valenciennes dans les Hauts-de-France, Montbéliard en Bourgogne-Franche-Comté, Montréal au Canada, Pune en Inde et Nairobi au Kenya.

Histoire modifier

Rubika est née à Valenciennes du regroupement de l’Institut Supérieur de Design (1988), de Supinfocom (1988) et de Supinfogame (2001)[1].

D’abord implantée dans les bâtiments de Tertia 3000, l'école a rejoint la Serre numérique en 2015. Ces deux établissements appartiennent à la Chambre de Commerce et d'Industrie Grand Hainaut[2],[3], l'un des principaux actionnaires de l'école. En 2007, Rubika ouvre sa première filière internationale à Pune, en Inde. En 2016, une seconde filière s'ouvre à Montréal, au Canada[4]. En 2019, Rubika signe avec l’Africa Digital Media Institute (ADMI) un protocole d'accord pour la création d'une école Createch d'animation et jeux vidéo à Nairobi, au Kenya, sur financement de l'Agence Française de Développement (AFD)[5].

Cursus modifier

Rubika forme aux métiers du jeu vidéo, du cinéma d’animation et du design industriel. L'école propose des masters en game design, game art, game programming, animation 3D, effets spéciaux, animation 2D, design produit, design transport, UX design et design numérique, reconnus par l'État niveau bac+5 (RNCP niveau 7). L'école propose également des classes préparatoires en art et en design[6].

Les frais d’inscription aux concours d’entrée de Rubika sont de 150 euros. Les frais de scolarité sont de 5650 euros par an pour la classe préparatoire, 8950 euros par an pour les formations longues.

Controverses modifier

En 2007, la société indienne DSK, du nom du magnat de l'immobilier D.S. Kulkarni, se rapproche de Supinfocom (aujourd’hui Rubika) et obtient le droit de dupliquer à Pune, ses formations au jeu vidéo, au cinéma d’animation et au design par un contrat de franchise liant les deux partenaires. En 2018, l'homme d'affaires ainsi que sa femme, qui avait pris en charge l’activité de formation du groupe, se voient accusés et jugés coupables de détournement de fonds et se retrouvent incarcérés. Les locaux leur appartenant, le campus est hypothéqué. Si le groupe Rubika n'avait pas d’obligation légale vis-à-vis des étudiants, qui payaient les droits de scolarité au DSK International Campus, le directeur du groupe implanté à Valenciennes Stéphane André dira qu'ils sont tenus à "une obligation morale". Un tiers des étudiants rejoignent dans l'année qui suit le campus français pour finir leur cursus dans l'hexagone. Des locaux provisoires sont rapidement équipés pour les deux tiers restants. En 2021, l'école reste implantée à Pune et cherche de nouveaux partenaires[7],[8].

En , Libération et Gamekult publie une enquête conjointe dénonçant les conditions de pression extrême, la culture du crunch et le harcèlement misogyne et transphobe dont seraient victimes de nombreux étudiants d'écoles de jeu vidéo françaises dont Rubika[9],[10],[11].

Notes et références modifier

  1. « 2018 : UNE ANNÉE HISTORIQUE POUR RUBIKA », sur rubika-edu.com (consulté le ).
  2. « Tertia - CCI », sur formation.hautsdefrance.cci.fr (consulté le ).
  3. « CCI hauts-de-France - Toute l’offre de services de la Serre Numérique », sur hautsdefrance.cci.fr (consulté le ).
  4. Camille Michalski, « 30 ans de développement pour Rubika », sur gazettenpdc.fr, (consulté le ).
  5. Berenice Oreyo-Pierronnet, « RUBIKA, L’AFRICA DIGITAL MEDIA INSTITUTE ET L'AFD S'ASSOCIENT POUR OUVRIR UNE ÉCOLE D'ANIMATION ET DE JEUX VIDÉO AU KENYA », sur afd.fr, (consulté le ).
  6. « Rubika - NOS FORMATIONS », sur rubika-edu.com (consulté le ).
  7. (en) Sukhada Khandge, « Lights out at DSK International Campus »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur punemirror.indiatimes.com, (consulté le ).
  8. Sylvain Marcelli, « Le groupe français Rubika se relance en Inde après l’arrestation de son partenaire local, un magnat de l’immobilier », sur aefinfo.fr, (consulté le ).
  9. Valentin Cebo & Virgile Rasera, « Culture du crunch et détresse étudiante au sein des écoles de jeu vidéo : « Je ne sais toujours pas comment j’ai traversé ça » », sur gamekult.com, (consulté le ).
  10. Marius Chapuis & Erwan Cario, « Ecoles de jeu vidéo : «Je ne veux plus des humains, je veux des zombies» », sur liberation.fr, (consulté le ).
  11. Marius Chapuis & Erwan Cario, « Ecoles de jeu vidéo : «Tu ne peux pas gérer une team, t’es une femme» », sur liberation.fr, (consulté le ).