Rue Albanie-Regourd
La rue Albanie-Regourd (en occitan : carrièra Albania Regord) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Situation | |
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Coordonnées | 43° 36′ 20″ nord, 1° 27′ 14″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 1 - Centre |
Quartier(s) | Saint-Aubin |
Début | no 4 rue Maury et no 52 rue de la Colombette |
Fin | no 26 rue Gabriel-Péri |
Morphologie | |
Longueur | 168 m |
Largeur | 6 m |
Odonymie | |
Anciens noms | Petite-rue de la Colombette (XVIIe siècle-1947) |
Nom actuel | 12 avril 1947 |
Nom occitan | Carrièra Albania Regord |
Notice | |
Archives | 315555804845 |
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Situation et accès
modifierDescription
modifierLa rue Albanie-Regourd est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Aubin, dans le secteur 1 - Centre. Elle naît perpendiculairement à la rue de la Colombette, au carrefour de la rue Maury, face au rond-point des Refuzniks qui se forme avec la rue Pierre-Paul-Riquet. Rectiligne, longue de 168 mètres et d'une largeur régulière de 6 mètres, elle est orientée au nord. Elle se termine au carrefour de la rue Gabriel-Péri.
La chaussée compte une voie de circulation automobile en sens unique, de la rue Gabriel-Péri vers la rue de la Colombette. Elle est définie sur toute sa longueur comme une zone 30 et la vitesse est limitée à 30 km/h. Il n'existe ni bande, ni piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable sur toute sa longueur.
Voies rencontrées
modifierLa rue Albanie-Regourd rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
Odonymie
modifierLa rue était connue comme la petite-rue de la Colombette, puisqu'elle rencontrait la rue de ce nom[1]. C'est le 12 avril 1947 que la municipalité de Raymond Badiou, largement issue des rangs de la Résistance, la renomma en hommage à Albanie Regourd (1894-1945). Fille d'un mineur de Carmaux (Tarn), elle naquit au lieu-dit de Ligue de Ledas. En 1944, elle fut arrêtée pour un acte de résistance isolé et déportée en Allemagne, mourut au camp de Ravensbrück[2]. Les détails de son action, qui restent mal connus[3], sont conservés à Caen par la division des archives des victimes des conflits contemporains du service historique de la Défense[4].
Histoire
modifierPatrimoine et lieux d'intérêt
modifierNotes et références
modifier- Salies 1989, vol. 1, p. 301.
- Salies 1989, vol. 2, p. 357.
- A. B.-L., « Qui se cache derrière ces célèbres inconnues ? », La Dépêche du Midi, 17 janvier 2000.
- « Dossier individuel de personnel de REGOURD, ALBANIE », sur le site du service historique de la Défense, modifié le 28 avril 2020 (consulté le 15 juin 2023).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Article connexe
modifierLiens externes
modifier- « Notice no 315555804845 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).