Rue Claude-Lorrain
Ne doit pas être confondu avec Villa Claude-Lorrain.
La rue Claude-Lorrain est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
 16e arrt Rue Claude-Lorrain
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 16e | ||
| Quartier | Auteuil | ||
| Début | 82, rue Boileau | ||
| Fin | 79, rue Michel-Ange | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 244 m | ||
| Largeur | 12 m | ||
| Historique | |||
| Création | Avant 1823 | ||
| Ancien nom | Allée du Cimetière Passage des Clos |
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| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 2086 | ||
| DGI | 2078 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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 Images sur Wikimedia Commons |
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Situation et accès
modifierLongue de 244 mètres, elle commence au 82, rue Boileau et finit au 79, rue Michel-Ange[1].
Le quartier est desservi par la ligne 9 à la station Exelmans.
Origine du nom
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Elle est nommée en l'honneur du peintre français Claude Gellée, surnommé Le Lorrain (1600-1682)[1].
Historique
modifierCette voie, qui est tracée sur le plan cadastral de 1823 de l'ancienne commune d'Auteuil, est appelée « allée du Cimetière »[2] car donnant sur le cimetière d'Auteuil. Elle est ensuite renommée passage des Clos[1].
Après le rattachement de cette commune à Paris par la loi du , le passage est prolongé jusqu'à la rue Michel-Ange, en vertu d'un arrêté préfectoral du [1] et est officiellement rattaché à la voirie parisienne par un décret du .
En 1946, la partie de la rue Claude-Lorrain comprise entre les rues Chardon-Lagache et Boileau prend le nom de « rue Charles-Marie-Widor »[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 1 : à ce niveau débouchait l'impasse Claude-Lorrain, voie qui a disparu[1].
- No 14 : hôtel particulier construit en 1913 par Auguste Perret, pour le peintre belge Théo van Rysselberghe (1862-1926)[3].
- No 18 : église polonaise Sainte-Geneviève, non visible depuis la rue. Construite au tournant du XXe siècle, il s'agit initialement d'une chapelle annexe de la paroisse Notre-Dame-d'Auteuil, dévolue aux religieuses de l'Assomption (à l'origine également accessible depuis le no 24)[1].
Dotée d'un mur pignon surmonté d'un clocheton, elle comprend trois vaisseaux (toiture à double pente pour le vaisseau central et en terrasse pour les deux autres). Des baies éclairent le chevet et le portail tandis que de petites fenêtres parcourent les collatéraux. Des peintures murales des années 1940 décorent l'édifice, présentant des épisodes des vies de la Vierge, de saint Joseph et de sainte Geneviève, ainsi que des évangélistes et des prophètes[4]. - No 19 : église orthodoxe de Tous-les-Saints-de-la-Terre-Russe (ru).
Entrée de l'avenue Georges-Risler (voie privée). - No 22 bis : crèche La Maison bleue.
- No 33 : Maurice Dormann, son épouse Alice et sa fille Geneviève y ont vécu[5].
- No 41 : avenue de La Frillière.
- No 57 : cimetière d'Auteuil[1].
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Entrée du passage conduisant à l'église polonaise au no 18. -
Église orthodoxe au no 19. -
Plaque au no 19. -
Crèche au no 22 bis. -
Plaque au no 22 bis.
Notes et références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Claude-Lorrain », p. 352.
- « Rue Claude-Lorrain », Nomenclature des voies, www.v2asp.paris.fr.
- Philippe Thiébaut, Art nouveau et néo-impressionnisme, les ateliers de Signac, article dans La Revue de l'Art, 1991-92, p. 72-78 note 34
- « L'église Sainte-Geneviève d'Auteuil », paristoric.com, consulté le 7 avril 2022.
- « Maurice Dormann. Note sur mon activité depuis juin 1940. Septembre 1944 », sur corpusetampois.com.
