Rue Coq-Héron
La rue Coq-Héron est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.
1er arrt Rue Coq-Héron
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Halles | ||
Début | 24-28, rue Coquillière | ||
Fin | 17, rue du Louvre | ||
Morphologie | |||
Longueur | 50 m | ||
Largeur | 14 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1298 (sous forme d'impasse) | ||
Dénomination | Avant le XIIIe siècle | ||
Ancien nom | Rue Maguéron, rue Maqueron, rue Moqueron |
||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2315 | ||
DGI | 2316 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
modifier |
Situation et accès
modifierSituée dans le quartier des Halles, la rue débute 24-28, rue Coquillière et se termine 17, rue du Louvre.
Origine du nom
modifierHistorique
modifierAu XIIIe siècle, alors impasse, elle portait déjà le nom de « Coquehéron » en raison d'une enseigne[2]. Les copistes ont quelquefois défiguré ce nom en écrivant « rue Quoque Heron », « rue Quoque-Héron », « rue Gogue-Héron », « rue Maguéron », « rue Maqueron » « rue Moquehéron », « rue Moqueron » puis « rue Coq-Héron »[3],[4].
Elle est constituée en rue à la suite de la vente de l'hôtel de Flandres, ordonnée par lettres patentes de septembre 1543 par François Ier.
Elle s'étendait autrefois sous le nom de « rue Coqhéron » jusqu'à la rue Montmartre, puisque la rue de la Jussienne se nommait « rue Coqhéron, dite de l'Égyptienne »[5].
Elle est citée sous le nom de « rue du Coq héron » dans un manuscrit de 1636.
En 1702, la « rue Coqueron » ou « rue Coq-Héron », qui fait partie du quartier de Saint-Eustache, débute à l'angle des rues Verdelet et Pagevin, vis-à-vis de la rue de la Jussienne, et se termine rue Coquillière, vis-à-vis la rue du Bouloi et comprend 14 maisons et 7 lanternes publiques[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 3 : hôtel particulier du banquier Étienne Delessert (1735-1816), qui y meurt[7],[8].
- No 5 : le Mousquetaire, journal d'Alexandre Dumas, de la fin 1854 à 1857 et La Petite Lune, hebdomadaire satirique publié de 1878 à 1879, y avaient leurs bureaux ; et le Touring club de France y avait son siège social.
- No 9, à l'angle de la rue du Louvre : hôtel Bullion, édifice Inscrit MH (1925)[9].
- No 13 : bien que ce numéro n'existe pas, c'est au 13 rue Coq-Héron qu'Edmond Dantès doit emmener la lettre à M. Noirtier dans Le Comte de Monte-Cristo de Alexandre Dumas. Cette lettre lui vaudra de passer 14 ans au château d'If.
Bibliographie, notes et références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
- Louis et Félix Lazare : Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris.
- « rue Coq-Héron », sur Mairie de Paris (consulté en ).
- Gustave Pessard, Nouveau dictionnaire historique de Paris
- Jean de La Tynna, Dictionnaire des rues de Paris.
- Jean de la Caille, Description de la ville de Paris et des fauxbourgs de Paris en vingt planches.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue du Coq-Héron », p. 387-389.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue Lekain », p. 32.
- « Ancien hôtel Bullion, puis hôtel de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance de Paris », notice no PA00085815, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.