Rue Danielle-Casanova (Aubervilliers)

rue d'Aubervilliers, en France

La rue Danielle-Casanova à Aubervilliers, est une des artères importantes de cette ville[1]. Elle suit le tracé de la Route Départementale 27.

Danielle-Casanova
Image illustrative de l’article Rue Danielle-Casanova (Aubervilliers)
La rue au niveau du cimetière communal.
Situation
Coordonnées 48° 55′ 07″ nord, 2° 23′ 34″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Ville Aubervilliers
Début Rue du Commandant-L'Herminier
Fin Avenue Jean-Jaurès
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Chemin des Ponceaux
Rue du Bateau
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Danielle-Casanova
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Danielle-Casanova

Situation et accès modifier

Au croisement de la rue Charles-Tillon, en juillet 2020.

Cette voie commence à l'ouest par un carrefour avec la rue de Crèvecœur, qui la prolonge, et la rue Émile-Zola.

Elle croise notamment la route départementale 114 formée par la rue du Pont-Blanc et la rue Charles-Tillon.

Elle se termine à l'est par l'avenue de la Division-Leclerc à Bobigny, au croisement avec l'avenue Jean-Jaurès.

Desserte

Origine du nom modifier

Plaque de la rue.

Cette voie de communication s'appelait jadis chemin des Ponceaux[2], puis rue du Bateau[3].

Elle a été renommée en hommage à Danielle Casanova (1909-1943), une militante communiste et résistante française lors de la Seconde Guerre mondiale, morte en déportation à Auschwitz.

Historique modifier

En 1879, s'installent au début de la rue, des industries de boyauderie[4]. Au début du siècle, s'y établirent des jardins ouvriers sur les pentes du fort d'Aubervilliers[5]. En 1944, pendant les combats de la Libération, la division Leclerc stationne sur la N 2 (carrefour Jean-Jaurès/Danielle-Casanova).

Géologie modifier

La commune repose sur un sous-sol de nature sédimentaire[6]. La rue est située sur un sous-sol peu stable: la dissolution dans les gypses tertiaires entraînant la formation de cloches de fontis:

  • Le , un cantonnier effectuant une réparation à la chaussée de la rue, constata la formation d'une cavité[7],[8];
  • En 1960, eut lieu un effondrement à la hauteur du numéro 156[9]. Le volume de la cloche atteignait 1.500 mètres3 pour un diamètre à la base de 15 mètres et une hauteur de 15 mètres[10].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

Notes et références modifier