Rue Davioud

rue de Paris, en France

La rue Davioud est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue Davioud
Voir la photo.
Rue Davioud vue depuis l'avenue Mozart.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
Début 23, avenue Mozart et 9, rue du Général-Aubé
Fin 48, rue de l'Assomption
Morphologie
Longueur 240 m
Largeur 12 m
Historique
Création XVIIIe siècle
Dénomination 1896
Ancien nom Rue de la Glacière
Rue Pajou
Géocodification
Ville de Paris 2606
DGI 2606
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Davioud
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue Davioud
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Situation et accès

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La rue Davioud est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle commence 23, avenue Mozart et finit 48, rue de l'Assomption[1].

Le quartier est desservi par la ligne 9 à la station Ranelagh.

Origine du nom

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Gabriel Davioud.

Elle porte le nom de l'architecte français Gabriel Davioud (1823-1881)[1].

Historique

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La voie actuelle a été détachée de la rue Pajou, prenant son nom actuel par arrêtés des et [1].

Le tracé de la voie existait avant 1896. Le Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy de 1901[2] liste en effet les anciens noms de la rue Pajou dont a été extraite la rue Davioud : ruelle Saint-Pol ou du Fief-Saint-Pol, puis rue des Fortes-Terres. Elle prend son tracé actuel au XVIIIe siècle, s'appelant d'abord rue de la Glacière[3], puis rue Pajou. C'est sous ce nom qu'elle est indiquée sur le plan cadastral de la commune de Passy, dressé en 1823.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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No 1.
Au no 34 se trouvait autrefois l'épicerie Péchet. Elle a disparu vers 1913.
  • No 12 : seule maison encore présente rue Davioud, le bâtiment a été victime à deux reprises de cambriolage en 1920 et 1926. Le 10 septembre 1920, Mlle Élise Soubeyrand-Moréville s'est fait dérober des bijoux d'une valeur de 2 millions de francs par un escroc qui avait acquis sa confiance. Peinée par cette trahison et portant la honte de sa crédulité, Mlle Soubeyrand s'enferma dans son hôtel particulier, ne laissant pas même sa femme de chambre entrer. Le 11 octobre, le commissaire du quartier de La Muette, M. Lompré, force l'entrée, avant de découvrir le corps sans vie de la femme, qui s'était donnée la mort[4].
  • No 34 : une épicerie s'y trouvait avant 1913.
  • No 37 : le 2 décembre 1977, l'immeuble est la cible d'un attentat terroriste visant Louis Zollinger, ancien juge chargé de l'affaire Ben Barka, chef de file du mouvement tiers-mondiste, opposant socialiste du roi du Maroc Hassan II, disparu après son enlèvement en plein Paris. Jamais retrouvés, les auteurs de l'attentat avaient déposé un explosif sur son palier au troisième étage. Louis Zollinger était absent au moment de l'explosion, qui n'a fait aucun blessé[5].

Notes et références

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  1. a b et c Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Davioud », p. 419.
  2. Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, (lire en ligne), page 20.
  3. À ne pas confondre avec la rue de la Glacière dans le 13e arrondissement.
  4. « La Mort atroche de Mlle Soubeyran », La Presse,‎ (lire en ligne Accès libre).
  5. « L'appartement de M. Zollinger - conseiller à la cour de Paris et ancien juge d'instruction - a été dévasté », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Article connexe

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